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Amara Sy (Monaco) avant la finale : « Il y aura un match dans le match entre les coachs »

A quelques heures du premier match des finales de Jeep Elite qui opposent l’ASVEL à Monaco, l’ailier fort monégasque Amara Sy s’est présenté en conférence de presse.

©BCL

A quelques heures du premier match des finales de Jeep Elite qui opposent l’ASVEL à Monaco, l’ailier fort monégasque Amara Sy s’est présenté en conférence de presse.

Il a d’abord fait l’état des lieux avant cette finale.

« On est bien. On a eu une bonne semaine pour se préparer. On est tous très excités à l’idée de jouer cette finale, mais ce n’est pas très bien d’être trop impatients. Je pense que le fait d’avoir perdu trois fois contre l’ASVEL cette saison ça peut être une source de motivation supplémentaire puisqu’en championnat ce sont deux courtes défaites. Forcément, l’ASVEL est favorite mais je pense qu’on peut avoir notre mot à dire dans cette finale. On est tous très motivés. Ce sont deux équipes très fortes à tous les niveaux. Je pense que des joueurs peuvent faire la différence sur toutes les positions, sur les bancs aussi, au niveau des coachs aussi, je pense qu’il y aura un match dans le match. Il y a tous les ingrédients réunis pour avoir une belle finale. »

L’ancien joueur d’Orléans s’est ensuite exprimé sur les deux coachs. Il a eu l’opportunité d’évoluer sous les ordres de Zvezdan Mitrovic pendant trois ans avant de rencontrer Sasha Obradovic cette saison.

« Ce sont deux coachs très exigeants, ils ne sont pas plus tournés vers l’attaque ou la défense, ils attendent que leurs joueurs soient efficaces des deux côtés du terrain. Deux coachs qui s’adaptent, ce sont des sanguins, toujours à motiver leurs troupes, deux coachs d’expérience qui ont prouvé leurs qualités partout où ils sont passés et deux coachs qui n’ont pas encore gagné le championnat de France… Leurs différences peuvent se situer au niveau de la préparation des matchs ou des entraînements. Avec Sasha Obradovic, il y a beaucoup moins de relâchement. Il faut qu’on arrive 15 minutes avant l’entraînement, on n’a pas trop le droit de blaguer avant, pour les repas c’est pareil. Il veut qu’on soit concentré à partir du moment où on part de Monaco. Il veut qu’on soit vraiment dans notre match. Avec Zvezdan Mitrovic c’était différent. Il est tout autant exigeant mais il est beaucoup moins strict avant les matchs, mais une fois que le match commence ce sont les mêmes ! »

Sur la touche pendant la très grande majorité de la saison, l’ancien joueur du MSB conçoit que c’est un retour difficile pour lui, mais il pense d’abord à l’équipe.

« Je suis de retour depuis un mois et demi. C’est compliqué de revenir après huit mois d’absence dans une équipe qui tourne à plein régime. C’est aussi difficile pour le coach de me trouver des minutes parce que je manque de rythme et j’arrive dans une équipe qui tourne super bien. Pour l’instant ça marche, il ne faut rien changer à ça. Moi, je suis là pour aider l’équipe, je suis à 70% de mes capacités physiques. J’essaye de donner ce que je peux avec les moyens que j’ai aujourd’hui. »

Né à Paris, Amara Sy a été formé à l’ASVEL et a lancé sa carrière professionnelle dans ce club au point d’y vivre neuf saisons et d’y remporter deux fois le championnat de France.

« Villeurbanne c’est mon club de coeur, j’ai été formé ici. J’ai toujours été bien accueilli à l’Astroballe. J’ai des amitiés d’ici qui ont plus de 20 ans maintenant. Il y a des gens qui ne viennent plus aux matchs et qui reviennent exprès pour me voir quand je joue ici. C’est toujours particulier de venir jouer ici. »

Enfin, il a évidemment eu un mot pour Tony Parker, fraîchement retraité.

« Ça ne me rajeunit pas parce que c’est quelqu’un de ma génération ! Tony… c’est quand même incroyable ce qu’il a fait pour nous tous, pour le sport français en général. Il a porté très, très haut les couleurs de la FrancE. Je le mets au même niveau que Zidane, même si le basket c’est moins populaire que le foot. Je me demande même si ce n’est pas pire que Zidane parce que, que ce soit sur le plan NBA ou international avec l’Equipe de France, c’est 10/10 à tous les niveaux. On n’est pas prêt de revoir un joueur comme ça en France. Nous, on a eu la chance d’en profiter, tant pis pour les générations futures, on leur racontera (rire). Je tiens à le féliciter, sa carrière fut incroyable. Il a marqué à jamais l’histoire du sport français. Je lui souhaite plein de réussite pour la suite, sauf pour les finales de Jeep Elite (rire). »

Photo : BCL

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