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Finale, Episode 2 – L’Asvel repousse le retour de Monaco, 73-67

L’Asvel a les cartes en mains pour remporter un 19e titre de champion de France après son deuxième succès à l’Astroballe sur Monaco, 73-67. Longtemps ballotée, la Roca Team a réalisé un formidable retour juste après l’exclusion de son coach, Sasa Obradovic, mais sans pouvoir aller au bout de son eff

L’Asvel a les cartes en mains pour remporter un 19e titre de champion de France après son deuxième succès à l’Astroballe sur Monaco, 73-67. Longtemps ballotée, la Roca Team a réalisé un formidable retour juste après l’exclusion de son coach, Sasa Obradovic, mais sans pouvoir aller au bout de son effort notamment en raison d’un énorme gâchis aux lancers (15/30).

Le coach Sasa Obradovic est obligé de faire un choix dans ses étrangers pour chaque match et ce soir, il a privilégié l’arrière ukrainien Sergii Gladyr au pivot américain naturalisé hongrois Jarrod Jones.

L’Asvel a tout de suite montré ses intentions avec trois paniers à trois-points d’affilée (9-2). Mais Monaco aussi. Pas question de se faire distancer car on connaît la difficulté de revenir d’un 0-2 dans une série en trois manches gagnantes. C’était un Roca Team toute en dureté que l’on voyait à l’oeuvre cette fois. 11-13. C’est toutefois l’Asvel qui redonnait un coup de collier grâce notamment à Amine Noua à la finition (10 points en 6′) même si trois lancers ratés sur quatre tentés l’empêchaient de concrétiser encore davantage. 25-17 (12e).

Les Monégasques dévissaient derrière la ligne à trois-points (1/8 en première mi-temps) au contraire des Villeurbannais qui sur un triples de DeMarcus Nelson passaient la barre des 10 points d’avance (30-19). Puis 34-19 sur une interception de Théo Maledon suivie d’un dunk de celui qui est majeur depuis le 12 de ce mois. 13-2 dans le quart-temps sur 7’30. A l’évidence la défense étouffante de l’Asvel était la première cause des malheurs monégasques. Le airball de Yakuba Ouattara, tout seul, prouvait que le doute commençait à ronger les têtes des hommes d’Obradovic. L’écart montait même à +17 (38-21) et était encore à +16 (40-24) à la mi-temps sur un panier avec la planche au buzzer de Théo Maledon. Monaco n’avait mis que trois paniers sur les dix dernières minutes. On n’avait jamais vu ça depuis l’arrivée de Sasa Obradovic.

Photo: Théo Maledon (Hervé Bellenger/LNB)

Du grand Théo Maledon

Théo Maledon démontrait toute son… expérience en inscrivant sept points en une minute trente, en chipant une balle, en réussissant quelques dribbles. Quel sang froid ! +19 (45-26). Sasa Obradovic s’agitait sur le banc mais ses joueurs étaient pris dans la nasse. A l’image de ce bond de Adreian Payne pour empêcher Eric Buckner d’enfourner la balle dans le cylindre, les Villeurbannais se battaient sur chaque ballon et un peu plus tard c’est Livio Jean-Charles qui faisait un superbe contre sur Yakuba Ouattara.

La température montait de plusieurs degrés encore. Dee Bost écopait d’une technique et dans la foulée Sasa Obradovic pétait un plomb et se faisait expulser. Mais au lieu de déprimer, les Monégasques boostés par le fameux sentiment d’injustice, jetaient toutes leurs forces dans la bataille, les Villeurbannais perdaient plusieurs ballons, et d’une pénétration Paul Lacombe ramenait le score à 42-53 (30e).

Les chocs étaient de plus en plus violents et on voyait souvent Sergii Gladyr dans les « bons » coups. Gerald Robinson sortait avec une cheville en vrac mais Monaco grignotait inexorablement son retard avec beaucoup de jeu en première intention. 59-54 à 5’13 de la fin. Puis 59-57 sur un trois-points de Lazeric Jones !

Le final était de toute beauté. Un trois-points de Théo Maledon (12 points, 15 d’évaluation) paraissait donner un avantage décisif à l’ASVEL mais Paul Lacombe répliquait aussitôt. Beaucoup de munitions étaient gâchées sur la ligne des lancers. Eric Buckner en loupait deux comme Miro Bilan et encore un autre un peu plus tard.

David Lighty réalisait une séquence défensive d’anthologie sur Gerald Robinson, Adreian Payne (7 rebonds, 2 contres) était le maître des airs et mettait trois lancers décisifs. L’ASVEL n’avait pas craqué.

La boxscore est ici.
Le programme: Épisode 3 : Monaco-Villeurbanne, jeudi 20 juin à 20h45. Épisode 4 : Monaco-Villeurbanne, samedi 22 juin à 20h30, si nécessaire. Épilogue : Villeurbanne-Monaco, mardi 25 juin à 20h45, si nécessaire.

Photo: Livio Jean-Charles (Hervé Bellenger/LNB)

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