Aller au contenu

Kaza Kajami-Keane (Le Mans): « Je suis un meneur de jeu dans le sens littéral du terme »

Fils d’un Jamaïcain et d’une Espagnole, Canadien né dans l’Ontario, un Etat anglophone, le meneur du Mans Kaza Kajami-Keane se débrouille en français comme il le confirme au site du MSB.

Fils d’un Jamaïcain et d’une Espagnole, Canadien né dans l’Ontario, un Etat anglophone, le meneur du Mans Kaza Kajami-Keane se débrouille en français comme il le confirme au site du MSB.

« Oui, je parle français, mais je ne dirais pas que je le parle très bien. Je comprends quand on me parle en français, mais je ne suis pas très à l’aise pour parler en français… (en français) Je parle avec mes coéquipiers en français, mais parfois j’ai des soucis avec certains mots que je ne connais pas pour dire ce que je veux, mon vocabulaire français est trop limité, alors je préfère répondre en anglais. »

A la question de savoir pourquoi il a choisi le MSB à l’inter-saison alors qu’il avait joué en Europe aux Pays-Bas et au Danemark, il répond:

« En premier, le coaching staff. J’ai ressenti que c’était une équipe solide, sérieuse et qui savait où elle allait, ça m’a tout de suite mis à l’aise. Je me suis dit que le MSB était un endroit où je pouvais progresser et gagner des matchs dans un championnat plus relevé que ceux que j’avais déjà connus. J’aimais le discours d’Elric (NDLR: Delord, le coach), et je ne suis pas déçu par sa façon de coacher, son approche du jeu et des joueurs. Ensuite, je pense que le championnat de France est un des plus forts d’Europe surtout en termes de densité : il y a beaucoup de fortes équipes ici. Enfin, on m’avait dit que la ville était sympa, pas très loin de Paris en plus si on a envie. JD Jackson, qui est assistant-coach dans l’équipe nationale du Canada, m’a dit que la ville était très agréable, l’encadrement du club excellent et que les fans étaient des vrais passionnés de basket. Tout cela formait un ensemble très séduisant et donc j’ai opté pour le MSB… et j’en suis très content ! D’ailleurs, à propos de JD, c’est vraiment spécial de voir son maillot accroché en haut de la salle, je comprends mieux la relation qu’il y a entre lui et ce club en voyant ça. »

Au-delà de ses stats (12,5 points, 42,9% à trois-points, 3,3 passes, 1,3 rebond), l’international canadien est apprécié pour sa faculté d’adaptation en fonction des circonstances :

« Je suis un meneur de jeu dans le sens littéral du terme. C’est à moi d’organiser le jeu et d’impliquer tout le monde. Individuellement je suis prêt à faire ce qu’il faut pour faire gagner l’équipe. Si je dois me concentrer sur la défense d’un joueur, je le fais. Si je dois scorer, je peux le faire. Je dirais que mon premier rôle est d’être un playmaker et ensuite d’apporter ce qu’il faut pour faire gagner l’équipe et que ça peut changer à chaque match. J’ai toujours aimé les meneurs qui étaient des vrais meneurs : Mike Bibby, Jason Kidd, Steve Nash… Tony Parker aussi. Ce sont des joueurs qui dirigent leur équipe, qui contrôlent le tempo et qui font ce qu’il faut pour faire gagner leur équipe. C’est comme ça que j’ai envie de jouer. »

Photo: MSB

Commentaires

Fil d'actualité