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La LNB fait le pari de Betclic

Après Jeep, la première division professionnelle française prend le nom d’un deuxième namer, Betclic, une société de paris en ligne qui veut être active dans le développement du basket.

Après Jeep, la première division professionnelle française prend le nom d’un deuxième namer, Betclic, une société de paris en ligne qui veut être active dans le développement du basket.

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Excellence, Nationale 1, Nationale 1A, Pro A, puis Jeep Elite, et à partir de cette saison, le championnat de première division française s’intitule Betclic Elite, du nom d’une entreprise qui propose des offres de paris sportifs, paris hippiques, de casino et de poker. La société a été créée en 2005 à Londres par Nicolas Béraud et Eric Moncada, et lorsqu’elle a été transférée, il y a quatre ans, à Bordeaux, elle a recruté près de 300 personnes dans la région en deux ans.

Betclic est la seule société française dont la spécialité est le pari sportif. Une activité en plein boom après la chute enregistrée durant la pandémie de coronavirus et l’arrêt des compétitions. Les mises engagées sur les paris sportifs en ligne ont dépassé les 2 milliards d’euros au quatrième trimestre 2020, soit une hausse de 34% vis-à-vis à la même période de l’année précédente.

Avec plus de 10 millions de joueurs, Betclic est le leader en France au niveau des paris sportifs en ligne, et un des poids lourds en Europe, notamment en Italie, Pologne et Portugal. Il a récemment signé des partenariats avec la Ligue 1 Uber Eats, La Ligue 2 BKT, la Fédération Française de Football, le Top 14 avant donc de devenir le namer de la LNB. « Le partenariat avec Betclic s’inscrit pleinement dans le développement de la stratégie digitale de la Ligue Nationale de Rugby qui a pour objectif d’engager fortement ses communautés, de fidéliser et valoriser les fans de rugby. Ce partenariat stratégique va renforcer encore plus la capacité de la LNR à séduire et convertir un nouveau public, celui des Millenials », écrit le LNR sur son site.

Photo: Alain Béral et Nicolas Béraud (David Adet)

Rejoindre et dépasser la NBA…

Pour Nicolas Béraud, fondateur et Directeur Général de Betclic, ce contrat avec la Ligue Nationale de Basket est une suite logique des investissements de la société. « Pour nous c’était une évidence de faire ce partenariat avec la Ligue Nationale de Basket parce que le basket est un sport très populaire, très spectaculaire. C’est le troisième sport le plus parié, et je pense que le championnat de France a un potentiel formidable. On pense que par le dispositif que l’on va mettre, on peut aider à développer avec la ligue le basket français. » Betclic veut être actif dans sa démarche de partenariat : « Sur le site, vous pourrez suivre l’ensemble des rencontres de LNB et parier dessus. On va lancer en terme de paris un dispositif le plus complet disponible en France et en Europe sur le championnat de France de basket, un choix de paris très large. On pourra vivre chaque match de la LNB de manière vraiment intense. En coopération avec la ligue, on va lancer différentes initiatives pour mettre en avant ce partenariat et développer le basket, notamment une série documentaire pour montrer comment se développe les espoirs, les pépites du basket français. On va faire aussi des tournois de street basket de 3×3. »

Si le basket-ball est déjà le sport numéro 3 chez Betlic, c’est grâce à la NBA. Une étude a démontré ainsi qu’au 4e trimestre 2019 -soit avant le début de la pandémie-, la ligue américaine avait été la compétition qui avait généré le plus de mise sur l’ensemble des sites : 172M€ contre 125M€ pour la Ligue 1 de football. Globalement, sur la période, le foot, dans toute sa diversité, demeurait cependant le sport numéro 1 des parieurs (846M€) devant le basket (272M€) et le tennis (187M€).

« C’est vrai que la NBA est la locomotive du pari sportif en terme de volume, » reconnaît Nicolas Béraud. « Chez nous, à Betclic, on pense qu’il n’y a pas de raison pour que le championnat de France ne soit pas au même niveau ou même meilleur que la NBA. C’est tout l’intérêt du partenariat que l’on met en place, avec une offre de paris au moins équivalente à celle de la NBA, voir meilleure, avec l’ensemble des matches en streaming, et plein d’opérations d’activation que l’on va dévoiler au fur et à mesure de la saison. On fera le bilan en fin d’année prochaine, mais nous on y croit beaucoup et on pense que l’on peut vraiment aider à développer. Chaque mois, on a un million d’amateurs de sport qui viennent chez Betclic, et en offrant un dispositif unique autour de la Betclic Elite, on pense que l’on peut booster l’intérêt de nos parieurs pour la Betclic Elite. »

En jetant un œil sur le site, on s’aperçoit que Betclic offre évidemment de parier sur chaque match, et encore sur le vainqueur de la saison, le meilleur marqueur, rebondeur ou encore passeur. Pas de surprise, ce sont Monaco et Villeurbanne, Mike James, le trio Donatas Motiejunas, Chris Horton, Youssou Ndoye, et Paris Lee qui apparaissent en tête dans les prévisions de chaque catégorie.

Des garde-fous pour contrôler l’addiction

Les paris en ligne sont souvent vilipendés en raison de l’addiction qu’ils peuvent provoquer chez certains adeptes. Il y a déjà eu des cas de basketteurs professionnels qui se sont laissés tentés par le démon du jeu, et le président de la LNB, Alain Béral, rappelle que les paris leur sont totalement interdits. « La ligue a mis en place une intervention systématique dans les centres de formation sur les problèmes d’addiction. Pas seulement le jeu, mais aussi l’alcool, la drogue. Si un joueur, un dirigeant, un membre de l’équipe, un arbitre, vient à parier, on le sait dans les jours qui suivent, et je peux vous dire que c’est très cher ! »

S’il ne nie pas que l’addiction peut être un fléau, Nicolas Béraud la minimise et souligne que des garde-fous ont été installés pour l’endiguer. « En France, cette activité est régulée. C’est même l’une des régulations les plus strictes d’Europe. On est contrôlé plusieurs fois par an, sur plein d’aspects, sur l’intégrité, sur le jeu responsable, les problèmes de blanchiment d’argent. Deuxièmement, il y a un cadre légal qui est en place pour le sport. Les joueurs, les entraîneurs, les arbitres n’ont pas le droit de parier. Troisièmement, chez Betclic, on est dans la passion du sport, le divertissement, le jeu récréatif. Oui, il peut y avoir parfois des problèmes d’addiction sur lesquels on a une équipe avec plusieurs personnes qui travaillent là-dessus pour empêcher que des joueurs fragiles jouent trop sur Betclic. Suivant les études, ces problèmes d’addiction vont entre 0,5 et 1,5% des joueurs. Le risque modéré touche de 2 à 3%. Ça veut dire que 95% de nos joueurs sont des joueurs récréatifs, des amateurs de sports qui, en regardant un match de Betclic Elite, placent quelques euros pour s’amuser et vivre le match plus intensément. On est vraiment dans le sport, le plaisir de jouer, le divertissement. »

A peine le nom commençait-il à entrer dans les mœurs, que Jeep Elite, arrivé en 2018, s’est retiré du basket professionnel. De quoi troubler les fans… et tous les acteurs du basket. L’accord entre Betclic et la LNB porte sur trois saisons, mais Nicolas Béraud promet que l’investissement s’inscrit dans la durée. « On a bien compris qu’ils allaient faire beaucoup de choses pour le basket. Nous on veut que Betclic se développe et Betclic veut que la LNB se développe. Tout va bien, » estime Alain Béral.

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Excellence, Nationale 1, Nationale 1A, Pro A, puis Jeep Elite, et à partir de cette saison, le championnat de première division française s’intitule Betclic Elite, du nom d’une entreprise qui propose des offres de paris sportifs, paris hippiques, de casino et de poker. La société a été créée en 2005 à Londres par Nicolas Béraud et Eric Moncada, et lorsqu’elle a été transférée, il y a quatre ans, à Bordeaux, elle a recruté près de 300 personnes dans la région en deux ans.

Betclic est la seule société française dont la spécialité est le pari sportif. Une activité en plein boom après la chute enregistrée durant la pandémie de coronavirus et l’arrêt des compétitions. Les mises engagées sur les paris sportifs en ligne ont dépassé les 2 milliards d’euros au quatrième trimestre 2020, soit une hausse de 34% vis-à-vis à la même période de l’année précédente.

Avec plus de 10 millions de joueurs, Betclic est le leader en France au niveau des paris sportifs en ligne, et un des poids lourds en Europe, notamment en Italie, Pologne et Portugal. Il a récemment signé des partenariats avec la Ligue 1 Uber Eats, La Ligue 2 BKT, la Fédération Française de Football, le Top 14 avant donc de devenir le namer de la LNB. « Le partenariat avec Betclic s’inscrit pleinement dans le développement de la stratégie digitale de la Ligue Nationale de Rugby qui a pour objectif d’engager fortement ses communautés, de fidéliser et valoriser les fans de rugby. Ce partenariat stratégique va renforcer encore plus la capacité de la LNR à séduire et convertir un nouveau public, celui des Millenials », écrit le LNR sur son site.

Photo: Alain Béral et Nicolas Béraud (David Adet)

Rejoindre et dépasser la NBA…

Pour Nicolas Béraud, fondateur et Directeur Général de Betclic, ce contrat avec la Ligue Nationale de Basket est une suite logique des investissements de la société. « Pour nous c’était une évidence de faire ce partenariat avec la Ligue Nationale de Basket parce que le basket est un sport très populaire, très spectaculaire. C’est le troisième sport le plus parié, et je pense que le championnat de France a un potentiel formidable. On pense que

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Photo d’ouverture: de gauche à droite, Yakuba Ouattara (Monaco), Lahou Konate (Boulogne-Levallois), Hugo Invernizzi (Limoges), Jacques Alingue (Dijon) et Mathieu Wojciechowski (Le Portel).

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