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Jean-Sébastien Chardon (coach de Saint-Vallier) : « Une page de l’histoire du club »

L’entraîneur du SVBD mesurait encore à peine l’exploit que son équipe venait d’accomplir lorsqu’il s’est présenté en conférence de presse d’après-match. En plus d’avoir sorti Cholet (78-76), le leader de Nationale 1 a livré un match plein, marqué par un engagement défensif constant qui a fini par fa

L’entraîneur du SVBD mesurait encore à peine l’exploit que son équipe venait d’accomplir lorsqu’il s’est présenté en conférence de presse d’après-match. En plus d’avoir sorti Cholet (78-76), le leader de Nationale 1 a livré un match plein, marqué par un engagement défensif constant qui a fini par faire craquer les Choletais en deuxième mi-temps.

Pour Jean-Sébastien Chardon, les points de satisfaction n’ont jamais été aussi nombreux :

« C’est une victoire coup de cœur. C’est une belle satisfaction par rapport à ça mais aussi à l’énergie qu’on a pu déployer sur le terrain au fil du match avec la capacité en plus à monter crescendo. D’ avoir défendu en homme à homme sur une équipe de Cholet qui n’était pas venu faire de la figuration même s’il y a eu quelques changements de coaching. Mais ils voulaient gagner, d’ailleurs ça s’est bien senti dès le départ, dès le premier quart-temps où on s’est retrouvé en difficulté. Et puis dans l’engagement physique. D’avoir été capable de les sortir de leur confort et de leurs repères. Et puis d’y avoir cru. Je sentais qu’il y avait quelque chose à faire si on arrivait à trouver cette petite bascule. On se le répétait encore à la mi-temps, et au fil du temps on l’a trouvée. Après on a joué sous une forme d’euphorie, de réussite, c’est ce qu’il fallait être capable de déclencher dans cette salle ».

Au delà de la performance de son groupe, le coach de Saint-Vallier a également souligné la dimension symbolique de ce succès qui restera gravé dans les mémoires des supporters Sang et Or.

« Tout n’est que satisfaction dans un match comme ça. Le fait de battre une Pro A, de jouer à 10, de les tenir et d’être donc capable de faire un beau match défensif. Tout n’est que satisfaction sur ce match de Coupe, sur cette parenthèse dans notre saison qu’est la Coupe de France et qui commence à durer. Et puis d’avoir écrit une page de l’histoire du club, qui reste. Il y a douze ans avec une victoire contre Roanne en Nationale 1(94-93, saison 2005-2006). Ce sont des choses dont on se souvient encore, surtout que le club était moins référencé qu’aujourd’hui en Nationale 1. Il y avait eu la victoire de Laurent Pluvy face à Dijon il y a un peu moins longtemps (86-81, saison 2011-2012), et c’est vrai que ce sont de matchs qui restent. C’est chouette ».

Philippe Hervé : « On le savait ! »

Pour sa part, l’entraîneur de Cholet Basket Philippe Hervé a reproché à ses joueurs d’avoir sous-estimé ce rendez-vous en Coupe de France alors qu’il connaissait le potentiel de cette équipe au roster taillé pour la montée en Pro B.

« On le savait ! On a beau l’expliquer, ça faisait deux jours qu’on parlait de la chose. Je savais que c’était possible, que Saint-Vallier avait les moyens de nous perturber car c’est une équipe qui est capable de jouer avec dix joueurs, qui a de la densité athlétique. En plus de la mobilité, ce qui n’est pas très évident pour nous notamment sur le secteur intérieur qui n’est pas habitué à jouer sur ces schémas. Et certains n’ont pas pris conscience du tout. Déjà les trois étrangers américains ils ont été étrangers. Ils devaient pas bien connaître ce scénario possible de la Coupe de France, de ce que pouvait nous infliger une équipe de Saint-Vallier si jamais le scénario du match tournait comme ce soir ».

L’autre regret côté choletais, c’est la domination des Drômois dans la peinture avec notamment 16 rebonds offensifs concédés par les coéquipiers de Jerry Boutsiele :

« Pourtant c’était marqué en gros, en priorité. Parce qu’on le savait, de par l’euphorie et l’engagement auquel on s’attendait à être confronté. On savait que Saint-Vallier pouvait atteindre ce niveau d’engagement, parce que c’est la coupe, qu’il y a une Pro A en face, ça dégage de l’énergie supplémentaire qui plus est dans le contexte de la salle qui est pleine. Dans ces situations là, il fallait absolument contrôler le rebond, ne pas les laisser prendre confiance sur des tirs ratés. C’est le point négatif avec les balles perdues (19) ».

A Saint Vallier

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