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Comme Marc Westermann a suivi son basketteur de père à chacun de ses exploits, le petit Léo a emprunté le même chemin que papa, auteur d’une carrière de joueur bien remplie terminée à la SIG en 1991, avant d’embrasser une autre passion, celle d’entraîneur qu’il occupe encore aujourd’hui au CJS Geispolsheim (deuxième ex-æquo de la poule B de Nationale 1 féminine).
Marc Westermann, Pouvez-vous rappeler dans quel contexte est né votre fils Léo ?
J’étais encore joueur à la Sig. Je terminais ma carrière de joueur, et je débutais une autre carrière, celle d’entraîneur à Gries Oberhoffen. J’ai arrêté de jouer pour la Sig en 91 et je préparais la transition pour 92. C’est à ce moment que Léo est né (24 juillet 1992). Je garde de très beaux souvenirs de ces moments. J’ai passé 7 ans à la Sig, on avait réussi quelques beaux accomplissements après avoir notamment stabilisé le club en Pro B avant que celui-ci ne se donne de plus amples ambitions. C’était donc une super expérience en tant que joueur, et ça m’a beaucoup aidé à préparer la suite, à savoir devenir entraîneur.
A quel moment avez-vous commencé à jouer au basket avec lui ?
Très tôt ! Déjà dans la cour de notre habitation, on avait un panier. Léo avait une grande sœur, Emy, de trois ans et demi de plus que lui, qui touchaient déjà au basket, et avec un papa basketteur, tout cela a fait que dans la cour, entre midi et deux et après les cours à 16h, c’était basket tout le temps. Il y avait aussi un voisin, Antoine, qui nous rejoignait souvent. Ce qui fait qu’il avait tout le temps le ballon en main et que dans la cour, ça n’arrêtait pas de jouer. Forcément, je participais un peu.
Venait-il souvent aux entraînements avec vous ?
Tout le temps. Quand j’allais m’entraîner ou disputer un match, il était tout le temps présent. Au-delà des temps morts ou de la pause de la mi-temps où il jouait comme tous les enfants, le reste du temps, il était déjà vraiment attentif au jeu. Il me posait des questions, déjà précise, du genre « Papa, pourquoi tu as fait tel geste ? » et il était très intéressé par le jeu et la lecture de jeu. Il m’étonnait même parfois car entre 6 et 10 ans, il avait déjà des questionnements et des réflexions d’un niveau assez élevé sur le jeu.
Photo : FIBA/Euroleague