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Coupe du monde féminine: Pour les Belges, les Françaises sont moins fortes que l’Espagne !

La Belgique est fière de ses Cats qui se sont qualifiées mardi en battant largement l’Espagne à domicile (72-63). Un énorme exploit qui n’est pas sans rappeler celui des Bleus à la Coupe du Monde 2014.

La Belgique est fière de ses Cats qui se sont qualifiées mardi en battant largement l’Espagne à domicile (72-63). Un énorme exploit qui n’est pas sans rappeler celui des Bleus à la Coupe du Monde 2014.

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Si Kim Mestdagh (1,78m, 28 ans) a été la top scoreuse de l’équipe (21 points), la production de l’intérieure flandrienne d’UMMC Ekaterinbourg Emma Meesseman (1,93m, 25 ans) a été encore une fois déterminante (19 points et 8 rebonds) d’autant qu’elle a inscrit le panier de la qualif au buzzer.

Une séquence qui va entrer dans la légende du basket belge. Une seconde à jouer alors que Marta Xargay vient de donner l’avantage aux Espagnoles sur deux lancers-francs. Remise en jeu dans le camp espagnol pour le play de la dernière chance. Le coach Philip Mestdagh estime que les Espagnoles vont focaliser sur sa fille Kim. Les Belges tendent un piège. Antonia Delaere s’écarte pour ouvrir la raquette et Kim fait une feinte de course pour aller elle-même poser un écran et libérer ainsi Emma Meesseman qui se retrouve totalement libre pour marquer en layup. La meneuse Julie Allemand a confirmé le stratagème à La Dernière Heure.

“J’ai très vite vu que cela allait marcher. J’ai fait une feinte de passe à gauche pour déporter Palau qui s’agitait devant moi avec ses longs bras, ensuite c’était simple, il n’y avait qu’à faire la passe à Emma qui était seule ! Quel bonheur !”

D’émotion, Emma Meesseman en avait oublié après coup une partie du déroulé :

« Sur le moment, nous étions vraiment très concentrées. Il fallait rester le plus focus possible malgré l’ambiance, malgré l’enjeu, sur l’exécution de la phase de jeu demandée par le coach. Il pensait que celle-là pouvait fonctionner. Je ne me souviens alors plus très bien de la suite, parce qu’il y a l’euphorie des supporters, des joueuses, du coach. C’est une telle explosion de joie. »

Emma Meeseman est fondamentale dans dans le jeu belge. Elle possède la deuxième meilleure évaluation de la Coupe du monde après la phase de poule derrière l’Australienne Liz Cambage (24.3 contre 30.3 ) en étant la top rebondeuse avec 13.3 rebonds de moyenne par match. L’ancienne joueuse de Villeneuve d’Ascq avait choisi de tirer un trait cet été sur la WNBA dont elle fut all-star en 2015 afin de se consacrer pleinement à la préparation de l’équipe nationale ; elle est récompensée de son investissement.

« Nous étions persuadées déjà avant le match que quelque chose était possible. On a bien étudié l’Espagne et déjà contre le Japon, nous avons joué avec une grosse énergie en revenant plusieurs fois dans le match. On a utilisé cette énergie aujourd’hui. C’est historique pour le basket féminin belge, quand on voit le nombre de supporters qui sont venus jusqu’ici, c’est incroyable !, a-t-elle commenté en zone mixte.

Julie Allemand ne veut pas se faire chambrer à son retour à Lyon

En proie à de sévères douleurs aux genoux, Ann Wauters, bientôt 38 ans, a participé à la victoire neuf petites minutes.

« Nous avions deux chances pour aller en quart de finale, une aujourd’hui (mardi) et une autre en barrage. On l’a prise aujourd’hui, c’est incroyable ! Je n’ai pas les mots ! (…) Quand j’ai vu Emma toute seule, c’était incroyable, surtout que je fais la faute juste avant (NDLR: celle qui permis à l’Espagne de passer en tête sur les deux lancers), je me dis: ‘oh non ce n’est pas vrai !’. Mais Emma a été exceptionnelle, elle profite d’un super écran de Kim Mestdagh et se retrouve toute seule. On va vraiment profiter maintenant de ce moment historique pour le basket belge ! »

La France est donc l’adversaire demain des Belgian Cats. Une rencontre qui va concerner tout spécialement la meneuse Julie Allemand qui porte en club le maillot de Lyon.

“Je serai hyper-motivée. Pas question de perdre contre elles sinon ma vie va être un enfer à mon retour. Entre les Diables (NDLR : l’équipe de Belgique battue par la France à la Coupe du monde de foot) et nous, elles n’arrêteraient pas de me chambrer !”, a-t-elle déclaré à La Dernière Heure.

Les Belges ne font plus aucun complexe. La preuve : ce commentaire relevé dans le quotidien francophone émanant du staff des Cats.

“On les a vues à Valence et ensuite à la télé. La France est une bonne équipe, solide, physique mais on a ce qu’il faut pour répondre. Elles sont tout de même moins fortes que l’Espagne. Quand on a battu la Roja chez elle, on ne doit avoir peur de personne. Et puis, derrière, il y a la motivation suprême : jouer les USA en demi-finales, c’est le Graal absolu.

Père de Kim et aussi de Hanne qui fait aussi partie des Cats -quelle belle histoire de famille-, le coach Philip Mestdagh était visiblement aux anges :

“Je suis super heureux pour les filles. Qualifiées direct pour un quart de finale à côté de géants comme les USA, l’Australie et le Canada, tout cela lors d’une première participation, c’est du jamais vu ! On est sur la carte du monde maintenant !”

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Si Kim Mestdagh (1,78m, 28 ans) a été la top scoreuse de l’équipe (21 points), la production de l’intérieure flandrienne d’UMMC Ekaterinbourg Emma Meesseman (1,93m, 25 ans) a été encore une fois déterminante (19 points et 8 rebonds) d’autant qu’elle a inscrit le panier de la qualif au buzzer.

Une séquence qui va entrer dans la légende du basket belge. Une seconde à jouer alors que Marta Xargay vient de donner l’avantage aux Espagnoles sur deux lancers-francs. Remise en jeu dans le camp espagnol pour le play de la dernière chance. Le coach Philip Mestdagh estime que les Espagnoles vont focaliser sur sa fille Kim. Les Belges tendent un piège. Antonia Delaere s’écarte pour ouvrir la raquette et Kim fait une feinte de course pour aller elle-même poser un écran et libérer ainsi Emma Meesseman qui se retrouve totalement libre pour marquer en layup. La meneuse Julie Allemand a confirmé le stratagème à La Dernière Heure.

“J’ai très vite vu que cela allait marcher. J’ai fait une feinte de passe à gauche pour déporter Palau qui s’agitait devant moi avec ses longs bras, ensuite c’était simple, il n’y avait qu’à faire la passe à Emma qui était seule ! Quel bonheur !”

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Photo: Ann Wauters, Kim Mestdagh et Emma Meesseman (FIBA)

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