Après une saison à Kaunas, Axel Toupane (2,01m, 26 ans) s’est engagé avec l’Olympiakos pour vivre sa deuxième saison de suite en Euroleague en Grèce. Il nous parle de la rivalité sulfureuse avec le Panathinaikos. Nous y reviendrons ensuite avec deux journalistes, le Grec Yannis Psarakis et le Français de RMC Sport, Nicolas Baillou.
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Comment se passe votre saison ?
Ça va, même si je qualifierais cette saison de « up and down ». Que ce soit collectivement ou individuellement. Collectivement, on est quand même en dessous de ce qu’on espérait, mais ce n’est pas encore forcément le moment de faire un bilan parce qu’il reste encore des matchs et du temps. C’est pareil individuellement*, je pense que j’ai fait des bons matchs et il y a des matchs où j’ai peu joué, mais ce n’est pas fini donc j’ai encore du temps (NDLR: Depuis cette interview, Olympiakos a été écarté des playoffs de l’Euroleague par Vitoria et Kaunas à la défaveur du point-average).
Comment vous sentez-vous ici ?
Ah je me sens très bien ici ! La ville est géniale, le cadre de vie est idéal. Entre le beau temps, la mer, la nourriture, tout est bien.
Vous êtes encore sous contrat avec l’Olympiakos la saison prochaine ?
J’ai signé un contrat 1+1. J’ai une option pour la saison prochaine, tout comme le club, mais c’est encore trop tôt pour parler de ça, je ne sais pas encore ce qu’on va décider.
Est-ce que la NBA est toujours un objectif pour vous ?
Bien sûr ! Comme je le dis souvent, la NBA c’est la meilleure ligue du monde et je pense que tout jeune basketteur un peu ambitieux rêve d’y aller. J’ai eu la chance de déjà avoir pu y jouer, mais c’est clair qu’un retour là-bas c’est toujours dans un coin de ma tête.
Comment c’est de jouer un derby Olympiakos – Panathinaïkos ?
C’est quelque chose ! Quand j’ai signé ici, c’était vraiment ce que j’attendais. Malheureusement cette année il y a eu des problèmes politiques dirons-nous sur le terrain et en dehors. Ce qui fait que les derbys ont été un peu tronqué par ça. On a quand même fait trois matchs, mais d’habitude le Panathinaïkos tu les joues dix fois dans l’année. Mais c’est quelque chose. Surtout là-bas, l’ambiance c’est fort, ils ont des supporters vraiment fous, c’est sympa. Quand tu joues là-bas, les fans de l’Olympiakos ne peuvent pas venir au match, c’est impossible ! S’ils se déplacent, c’est la guerre civile.
Vous qui avez connu aussi l’ambiance de Kaunas, laquelle est la plus chaude ?
Je dirais celle du Zalgiris. Le truc, c’est que notre salle n’est pas tout le temps pleine. Donc je dirais la Zalgirio Arena et celle de l’Olympiakos quand c’est le derby.
Et comment c’est d’évoluer aux côtés de joueurs comme Spanoulis ou Printezis ?
Ça se passe bien. Ce sont des mecs qui ont beaucoup, beaucoup d’expérience. Ils savent accueillir des nouveaux joueurs, ils savent te mettre en confiance, te trouver sur le terrain. Même au-delà d’être de bons basketteurs ce sont vraiment des bons gars et je pense que c’est aussi pour ça qu’ils ont eu autant de succès toutes ces années.
Le basket est très populaire ici, est-ce qu’on vous reconnait dans la rue ?
C’est très, très, très populaire. On nous reconnait, oui. Quand tu vas un peu plus au Nord, tu croises souvent les supporters du Panathinaïkos. Je ne parle pas grec donc je ne comprends pas toujours ce qu’ils disent, mais on est reconnu assez souvent.
Justement, vous avez essayé d’apprendre la langue ?
C’est compliqué ! Honnêtement, je trouve que c’est une belle langue quand j’écoute mes coéquipiers ou les gens parler, mais c’est vraiment compliqué. Je connais quelques mots, j’arrive à me débrouiller mais de là à le maitriser, ça va être compliqué.
Les clubs grecs sont connus pour avoir des problèmes pour payer les joueurs, est-ce le cas avec vous ?
C’est un sujet compliqué. La Grèce est connue pour ça, mais ici je suis dans un club qui est quand même bien organisé.
Est-ce que la coupe du Monde avec la France est un objectif pour vous ?
Bien sûr ! Représenter la France c’est toujours quelque chose de génial. J’ai eu la chance de participer au dernier championnat d’Europe et même si collectivement on avait été un peu en deçà des espérances, c’était quand même une super aventure et bien sûr que représenter son pays et jouer une coupe du Monde c’est un rêve et un objectif.
Avez-vous eu des contacts avec la Fédération ?
Non pas spécialement, mais peut-être qu’ils se renseignent sans passer par moi. Je pense que c’est leur manière de fonctionner donc je ne pense pas qu’il y ait de quoi s’inquiéter. On verra qui sera appelé le moment venu.
*En 26 matches d’Euroleague dont 4 fois dans le Cinq de départ, Axel Toupane a compilé 4,8 points (36,1% à trois-points), 1,2 rebond, 0,5 passe et 0,5 interception en 14′.
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Comment se passe votre saison ?
Ça va, même si je qualifierais cette saison de « up and down ». Que ce soit collectivement ou individuellement. Collectivement, on est quand même en dessous de ce qu’on espérait, mais ce n’est pas encore forcément le moment de faire un bilan parce qu’il reste encore des matchs et du temps. C’est pareil individuellement, je pense que j’ai fait des bons matchs et il y a des matchs où j’ai peu joué, mais ce n’est pas fini donc j’ai encore du temps (NDLR: Depuis cette interview, Olympiakos a été écarté des playoffs de l’Euroleague par Vitoria et Kaunas à la défaveur du point-average).
Comment vous sentez-vous ici ?
Ah je me sens très bien ici ! La ville est géniale, le cadre de vie est idéal. Entre le beau temps, la mer, la nourriture, tout est bien.
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Photo : FFBB / Olympiakos BC / Euroleague
