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La place des U21 en Europe: Turquie, petite cuvée

Certes, la ligue BSL, le championnat turc de première division, n’est pas la meilleure place pour jouer au basket lorsque l’on a 21 ans ou moins. Mais la situation n’est pas si noire qu’elle pourrait le sembler.

Certes, la ligue BSL, le championnat turc de première division, n’est pas la meilleure place pour jouer au basket lorsque l’on a 21 ans ou moins. Mais la situation n’est pas si noire qu’elle pourrait le sembler.

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Pas forcément réputée pour être un championnat qui laisse beaucoup de place aux jeunes joueurs du cru, la ligue BSL turque n’est effectivement pas une terre très accueillante pour les basketteurs de 21 ans et moins. Certes, lorsque l’on examine le nombre de joueurs étant entrés au moins une fois sur le parquet, on constate que la BSL se classe au 4e rang des grands championnats européens avec 41 joueurs dans ce cas (d’après le site de la BSL, on pourrait même en relever 42, mais nous avons du mal à croire que le Darussafaka ait pu faire jouer 7’30 à un certain Demir Demir, né le 29 janvier 2006, soit 13 ans au moment du match où il aurait marqué 2 points ! Et ce d’autant plus que le club a dans ses rangs un certain Berk Demir, né en 1995, qui serait entré en jeu à tous les matchs (pour presque 9 mn/match et 3,12 points) sauf à celui où son hypothétique petit frère a « joué »…).

Mais les choses se gâtent lorsque l’on s’intéresse uniquement aux U21 ayant passé un tant soit peu de temps de manière régulière sur le parquet, à savoir au moins 5 minutes de moyenne sur au moins 7 matchs (stats arrêtées au soir de la 24e journée) : dans ce cas de figure, ils ne sont plus que 16 à être concernés (dont 11 jouant plus de 10 mn/match), soit le 5e meilleur total de notre étude.

Dans ces seize U21, un seul est étranger (c’est même le seul U21 à être entré en jeu), le Bulgare Yordan Dinkov Michev (1998, Istanbul BBSK). Quant aux très jeunes joueurs, nés en 2000 ou après, ils ne sont que deux à arpenter régulièrement le parquet (sur 14 entrés au moins une fois en jeu), Efe Ergi Tirpanci (2000, Fenerbahce, 9 matchs, 6,3 mn, 2,2 pts, 2,7 d’éval) et Huseyin Cevirgen (2000, Sakarya, 10 matchs, 11,2 mn, 2,9 pts, 3,2 d’éval). Autant dire que les clubs de BSL font surtout appel à des joueurs déjà expérimentés, de 20 ans et plus (et il est à noter que trois clubs, le Galatasaray, TT Ankara et le Bahcesehir Koleji Istanbul, n’ont fait jouer aucun U21).

Quel est l’apport de ces 16 U21 ? Globalement, assez moyen : ils marquent 4,09 pts et produisent 3,91 d’évaluation en 11,9 minutes. S’il s’agit là de la 3e moyenne de points de notre étude (derrière la Lituanie et l’Espagne), cinq championnats font « mieux » en matière d’évaluation et la BSL prend la 5e place en termes de temps de jeu.

Le cinq majeur

Le tableau ne s’éclaircit guère lorsque l’on regarde le cinq majeur des U21 de BSL. Si l’on peut saluer le fait qu’une aussi grosse écurie que l’Anadolu Efes – quand même qualifiée pour le Final Four de l’Euroleague ! – ait un joueur faisant partie de ce cinq majeur, Onuralp Bitim, on constate qu’un seul de ces jeunes passe plus de 20 mn/match sur le terrain (Alp Karahan). En outre, si ce dernier produit 8,7 points et 7,0 d’évaluation, il est un peu l’arbre qui cache la forêt, le rendement moyen de ce cinq majeur figurant parmi les plus faibles de notre étude : 6,14 points (5e de l’étude) et 5,82 d’éval (7e) en 16,7 minutes (6e).

Poste Club Nat. Ann. M. Min. Pts Eval.
Onuralp Bitim 3 Anadolu Efes Turquie 1999 10 11,4 6 5,2
Berkan Durmaz 4 Tofas Bursa Turquie 1997 24 12,1 4,2 5,7
Ridvan Oncel 2 Banvit Turquie 1997 22 19 6,1 4,8
Yordan Dinkov Michev 3 Istanbul BBSK Bulgarie 1998 21 15,3 5,7 6,4
Alp Karahan 2 Sakarya Turquie 1998 19 25,5 8,7 7
Moyenne 1997,80 19,20 16,66 6,14 5,82

En conclusion

Pour autant, y a-t-il de quoi faire grise mine pour la BSL ? Peut-être un peu moins que ce que tous ces chiffres peuvent laisser croire. En effet, si Banvit (8e au classement du championnat turc) et Sakarya (dernier) font régulièrement jouer trois U21, des clubs de haut de classement comme l’Anadolu Efes et le Fener donnent du temps de jeu à deux joueurs chacun, ce qui n’a rien d’anodin pour des équipes à l’effectif aussi dense (comprenant chacun une quinzaine de joueurs pro). De sorte qu’il est permis de penser que, si la BSL ne produit pas énormément de jeunes joueurs, elle va en produire suffisamment de très bonne qualité pour assurer la relève en équipe nationale. Ce qui est déjà un moindre mal.

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Pas forcément réputée pour être un championnat qui laisse beaucoup de place aux jeunes joueurs du cru, la ligue BSL turque n’est effectivement pas une « terre » très accueillante pour les basketteurs de 21 ans et moins. Certes, lorsque l’on examine le nombre de joueurs étant entrés au moins une fois sur le parquet, on constate que la BSL se classe au 4e rang des grands championnats européens avec 41 joueurs dans ce cas (d’après le site de la BSL, on pourrait même en relever 42, mais nous avons du mal à croire que le Darussafaka ait pu faire jouer 7’30 à un certain Demir Demir, né le 29 janvier 2006, soit 13 ans au moment du match où il aurait marqué 2 points ! Et ce d’autant plus que le club a dans ses rangs un certain Berk Demir, né en 1995, qui serait entré en jeu à tous les matchs (pour presque 9 mn/match et 3,12 points) sauf à celui où son hypothétique petit frère a « joué »…).

Mais les choses se gâtent lorsque l’on s’intéresse uniquement aux U21 ayant passé un tant soit peu de temps de manière régulière sur le parquet

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Photo: Alp Karahan

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