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La place des U21 en Europe: le bilan des équipes

Dans les coupes et championnats européens que nous avons étudié, 125 clubs ont fait jouer des U21 de manière régulière. Voici l’heure de mettre en avant ceux qui font le plus appel à cette jeune main-d’œuvre.

Dans les coupes et championnats européens que nous avons étudié, 125 clubs ont fait jouer des U21 de manière régulière. Voici l’heure de mettre en avant ceux qui font le plus appel à cette jeune main-d’œuvre.

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Dans les quinze coupes d’Europe et championnats nationaux ou multi-nationaux (ligues Adriatique et VTB) que nous avons étudié lors des jours précédents, on dénombre pas moins de 125 clubs ayant fait jouer au moins un joueur de 21 ans ou moins de façon régulière (rappelons que nous avons pris pour critère de base une participation de 5 minutes/match en moyenne sur au moins un tiers des matchs joués par l’équipe pour « sélectionner » un U21). Un chiffre important, qui recouvre des réalités fort différentes, entre équipes faisant un petit peu jouer un seul jeune prometteur et clubs misant réellement sur la formation, sans même parler de cas exceptionnels comme « l’usine à jeunes » du Mega Bemax en Serbie.

Dans les championnats nationaux majeurs, l’Allemagne est le pays où le plus grand nombre de clubs a fait jouer au moins un U21 de manière régulière : 15. Suit juste derrière la France, avec 14, puis l’Espagne avec 10, la Grèce avec 9, Israël, l’Italie et la Turquie avec 8 et la Lituanie avec 6. Quant aux « pouponnières » serbe et croate, ce sont respectivement 14 et 12 clubs – soit 100 % des équipes dans les deux cas – qui font appel à ces U21. En Ligue Adriatique, 11 clubs sont dans le même cas (seul Mornar Bar n’a fait appel à aucun U21) mais ils ne sont que cinq en VTB League, réellement le parent pauvre de cette étude.

Du côté des coupes d’Europe, l’Euroleague a vu 8 clubs mettre des U21 sur le terrain, un nombre qui monte à 14 en Eurocup et à 20 en BCL.

Dix clubs en pointe

Globalement, un grand nombre d’équipes européennes se sent donc concernée par l’éclosion de jeunes joueurs. Mais, nous l’avons déjà dit, cela n’empêche pas de grandes disparités entre toutes ces équipes, qui jouent plus ou moins le jeu. Nous avons donc dégagé 10 équipes qui nous semblent, pour diverses raisons, les plus intéressées par la formation des U21. Comme il est rationnellement impossible de comparer ces équipes, nous n’avons pas établi de hiérarchie entre elles, nous vous en proposons simplement la liste.

Maccabi Tel-Aviv (Israël et Euroleague)

On pourrait s’étonner de trouver le « club nation » dans ce Top10 de notre étude puisqu’il fait jouer « seulement » deux U21. Mais ces jeunes joueurs (Yovel Zoosman et Deni Avdija) évoluent en Winner League israélienne et en Euroleague, 14,5 mn/match pour Zoosman. Les jeunes Israéliens les plus prometteurs peuvent donc se confronter au gratin européen avec le Maccabi.

Alba Berlin (Allemagne et Eurocup)

L’Alba Berlin, l’un des meilleurs clubs de la BBL allemande (3e de la saison régulière), n’hésite pas à faire appel à ses U21, que ce soit dans son championnat local ou en Eurocup. Dans les deux compétitions, elle met 4 jeunes joueurs sur le terrain avec régularité (entre 14 et 15 mn/match par joueur en moyenne), avec comme fer de lance le meneur serbe Stefan Peno (23,5 mn en BBL, 21,5 mn en Eurocup), tout en faisant confiance à deux très jeunes joueurs, Jonas Mattisseck (2000, 13,3 mn sur 9 matchs en BBL, 14,1 mn en 5 matchs en Eurocup) et Franz Wagner (2001, 11,2 mn en BBL, 9,2 mn en Eurocup). Le club travaille à son avenir.

LDLC Asvel (France et Eurocup)

Leader de la Jeep Élite française et quart de finaliste de l’Eurocup, le club du président Tony Parker est certainement le plus connu de nos lecteurs, et pour cause. Si, sur le seul championnat local, il est concurrencé par Cholet en termes d’engagement des jeunes sur le terrain, le club villeurbannais a aussi pour lui de faire également évoluer ses U21 en Eurocup, avec en têtes d’affiche Amine Noua (1997, 25,3 mn) et Théo Maledon (2001, 17,5 mn), qui génèrent à eux deux près de 18 points par match et plus de 17 d’évaluation. Un « projet jeunes » cohérent.

Zalgiris Kaunas (Lituanie et Euroleague)

Le club coaché par la légende Sarunas Jasikevicius, quart de finaliste de l’Euroleague et leader incontesté de la LKL lituanienne, donne de belles responsabilités à ses jeunes pousses les plus prometteuses. Ainsi, Laurynas Birutis (1997, 14,2 mn en LKL, 7,0 mn en Euroleague) ou Rokas Jokubatis (2000, 12,2 mn en LKL, 6,3 mn en Euroleague). Comme la plupart des clubs lituaniens, le Zalgiris n’a pas trop de soucis à se faire pour le renouvellement de ses cadres, à court et plus long terme.

Neptunas Klaipeda (Lituanie et BCL)

Le club de Klaipeda peut se targuer d’avoir devancé le Rytas Vilnius en saison régulière de LKL lituanienne, ce qui situe le niveau de l’équipe. Pour l’obtenir, elle a fait appel à plusieurs jeunes nés en 1997 et 1998 (pas de très jeunes joueurs, donc) qui se montrent opérationnels en Lituanie. À l’échelon de la BCL, seul l’intérieur Gytis Masiulis (1998, 18,0 mn) tire réellement son épingle du jeu. Klaipeda sait faire progresser ses jeunes.

Rytas Vilnius (Lituanie et Eurocup)

Dernier membre du tiercé de tête lituanien, rival historique du Zalgiris, le Rytas Vilnius n’a rien à envier à ses deux principaux rivaux en matière d’attention portée aux U21. En LKL comme en Eurocup, quatre U21 se voient accorder un temps de jeu conséquent. Et savent rendre la confiance qui leur est accordée : Martynas Echodas (1997, 17,5 mn en LKL, 19,3 mn en Eurocup) est déjà international alors que les plus jeunes Deividas Sirvydis (2000, 15,0 mn en LKL, 14,1 mn en Eurocup) et Marek Blazevic (2001, 6,0 mn en LKL, 5,3 mn en Eurocup) semblent progresser régulièrement.

Mega Bemax (Ligue Adriatique)

Le Mega Bemax, qui change à peu près tous les ans d’appellation (on l’a connu MegaLeks ou Mega Vizura, notamment), est un peu un OVNI en Europe. En effet, ce club serbe, qui ne participe qu’à la Ligue Adriatique (et aux phases finales du championnat serbe), est géré par Beobasket, une agence de joueurs qui a pour politique d’aligner un maximum de jeunes joueurs sur le terrain afin de les mettre en valeur et de leur faire signer des contrats alléchants, dans de grands clubs européens ou en NBA. Sont ainsi passés par le club Nikola Jokic, Vasilije Micic ou Thimotée Luwawu-Cabarrot. Cette saison, outre Kostja Mushidi, passé auparavant par Strasbourg mais qui n’a pas fini la saison en Serbie, deux noms retiennent l’attention des Français : Luka Asceric, passé notamment par Hyères-Toulon, et Adam Mokoka, parti du BCM Gravelines-Dunkerque pour gagner en exposition. Plus gros temps de jeu de l’équipe (27,1 mn), Mokoka a retrouvé pour les phases finales de la KLS, le championnat serbe, Goga Bitadze, prêté par le Mega Bemax à Buducnost Podgorica le temps de la saison régulière d’Euroleague. Beobasket va encore faire de bonnes affaires à l’inter-saison…

Partizan Belgrade (Ligue Adriatique et Eurocup)

Club historique de Serbie, le Partizan a toujours eu la réputation de beaucoup faire jouer ses meilleurs espoirs. Si elle a parfois été un peu exagérée (le Partizan ayant quelquefois simplement assuré la post-formation de joueurs ayant grandi dans d’autres clubs serbes), cette réputation est aujourd’hui confirmée. Certes, le club n’aligne que trois U21 régulièrement en Ligue Adriatique et en Eurocup, mais ce sont en fait quatre joueurs qui ont eu du temps de jeu, Marko Pecarski (2000, 7,8 mn en 8 matchs) n’étant intervenu qu’en Ligue Adriatique alors qu’Aleksandar Aranitovic (1998, 10,4 mn sur 4 matchs) n’entrait en jeu régulièrement qu’en Eurocup (il a aussi foulé 5 fois le parquet en Ligue Adriatique).

Le Partizan n’est peut-être plus un vivier aussi vivace qu’à d’autres époques pour les U21, mais il reste malgré tout l’un des piliers de l’école ex-yougoslave.

Cedevita Zagreb (Croatie, Ligue Adriatique et Eurocup)

Grand club croate de l’ère moderne, le Cedevita sévit sur trois fronts : le championnat croate (dont il va jouer la finale), la Ligue Adriatique (demi-finaliste) et l’Eurocup (éliminé au Top16). Le tout en s’appuyant sur une forte base U21 : 9 d’entre-eux sont entrés régulièrement en jeu en championnat croate. La Ligue Adriatique et, plus encore, l’Eurocup étant d’un niveau bien supérieur, seuls les plus performants de ces jeunes y ont fait des apparitions – Toni Perkovic (1998), Darko Bajo (1999) et Lovro Buljevic (1998). Et le Cedevita n’hésite pas à lancer les plus jeunes dans son championnat local, comme les 2001 Rok Radovic ou Karlo Matkovic. Un travail de fond sur la formation qui ne peut qu’être bénéfique au club.

Olimpija Ljubljana (Slovénie, Ligue Adriatique et BCL)

Finaliste du faible championnat slovène, bon dernier en Ligue Adriatique et dans son groupe en BCL, l’équipe de la capitale slovène n’est pas forcément d’un très gros calibre mais elle n’hésite pas à donner du temps de jeu à ses jeunes joueurs. Avec une originalité : sur les cinq qui entrent en jeu, un seul est slovène, entouré de deux Croates, d’un Monténégrin et d’un Ukrainien. En finale du championnat slovène, seuls deux de ces joueurs (Roko Badzim, 1997 et Marko Simonovic, 1999) sont entrés en jeu lors des deux premières parties (un autre, Luka Samanic, 2000, ayant brillé lors des tours précédents avant de disparaître de la rotation, blessé ?), signe que l’Olimpija resserre quelque peu sa rotation lors des matchs à enjeu tout en laissant leur chance aux meilleurs de ses U21.

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Dans les quinze coupes d’Europe et championnats nationaux ou multi-nationaux (ligues Adriatique et VTB) que nous avons étudié lors des jours précédents, on dénombre pas moins de 125 clubs ayant fait jouer au moins un joueur de 21 ans ou moins de façon régulière (rappelons que nous avons pris pour critère de base une participation de 5 minutes/match en moyenne sur au moins un tiers des matchs joués par l’équipe pour « sélectionner » un U21). Un chiffre important, qui recouvre des réalités fort différentes, entre équipes faisant un petit peu jouer un seul jeune prometteur et clubs misant réellement sur la formation, sans même parler de cas exceptionnels comme « l’usine à jeunes » du Mega Bemax en Serbie.

Dans les championnats nationaux majeurs, l’Allemagne est le pays où le plus grand nombre de clubs a fait jouer au moins un U21 de manière régulière : 15. Suit juste derrière la France, avec 14, puis l’Espagne avec 10, la Grèce avec 9, Israël, l’Italie et la Turquie avec 8 et la Lituanie avec 6. Quant aux « pouponnières » serbe et croate, ce sont respectivement 14 et 12 clubs – soit 100 % des équipes dans les deux cas – qui font appel à ces U21. En Ligue Adriatique, 11 clubs sont dans le même cas (seul Mornar Bar n’a fait appel à aucun U21) mais ils ne sont que cinq en VTB League, réellement le parent pauvre de cette étude.

Du côté des coupes d’Europe, l’Euroleague a vu 8 clubs mettre des U21 sur le terrain, un nombre qui monte à 14 en Eurocup et à 20 en BCL.

Dix clubs en pointe

Globalement, un grand nombre d’équipes européennes se sent donc concernée par l’éclosion de jeunes joueurs. Mais, nous l’avons déjà dit, cela n’empêche pas de grandes disparités entre toutes ces équipes, qui jouent plus ou moins le jeu. Nous avons donc dégagé 10 équipes qui nous semblent, pour diverses raisons, les plus intéressées par la formation des U21. Comme il est rationnellement impossible de comparer ces équipes, nous n’avons pas établi de hiérarchie entre elles, nous vous en proposons simplement la liste.

Maccabi Tel-Aviv (Israël et Euroleague)

On pourrait s’étonner de trouver le « club nation » dans ce Top10 de notre étude puisqu’il fait jouer « seulement » deux U21.

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Photo d’ouverture: Adam Mokoka (ABA League)

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