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Playoffs en Europe: Milan, Olympiacos et Vitoria, ces équipes d’Euroleague qui dévissent

Trois des onze licences A d’Euroleague sont déjà sorties des playoffs. Avec des effets secondaires qui pose question sur ce que représentent désormais réellement les playoffs des ligues nationales. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »] Un petit résumé de la saison 2018-19 de Mila

James NunnallyrA|X Armani Exchange Milano – Sidigas AvellinorPlayoff-Semi finale finale-Gara 1rLega Basket Serie A rMilano 29/05/2019rFoto : Ivan Mancini / Ciamillo

Trois des onze licences A d’Euroleague sont déjà sorties des playoffs. Avec des effets secondaires qui pose question sur ce que représentent désormais réellement les playoffs des ligues nationales.

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Un petit résumé de la saison 2018-19 de Milan, dont le budget est estimé par un confrère italien à deux fois et demi minimum celui de la concurrence. En coupe d’Italie ? Elimination en quart de finale par la Virtus Bologne, futur vainqueur de la BCL. En playoffs ? Elimination en demi-finale 3-0 par le Dinamo Sassari, vainqueur de la Fiba Europe Cup. En Euroleague ? Pas de playoffs. A ce jour, Milan est la seule équipe détentrice d’une licence A En Euroleague qui n’a jamais atteint le Final Four de l’Euroleague. Mais justement, Milan détient un long bail dans la compétition reine en Europe. Et peu importe ses résultats sur le terrain, peu importe le gâchis d’un budget colossal, aucune sanction ne tombe puisque le club jouera la saison prochaine l’Euroleague. Et tant pis aussi pour le mérite sportif des autres clubs italiens qui font mieux que l’ogre cette saison.

La situation n’est pas isolée en Europe. Si, en Grèce, Dimitris Giannakopoulos le président de l’Olympiakos se permet absolument tout et n’importe quoi dans son championnat, comme par exemple de ne pas se présenter aux matches de playoffs sous prétexte que l’arbitrage ne lui plait pas, c’est également parce qu’il sait que, comme l’a confirmé récemment Jordi Bertomeu, son engagement en Euroleague pour la saison prochaine n’est pas remis en cause. La licence A lui permet de facto de mener ce cirque qui jette l’absurde et le ridicule sur tout le championnat et les playoffs de la ligue grecque.

Enfin, en Espagne, la victoire de Valencia en EuroCup et donc sa qualification pour l’Euroleague la saison prochaine alimente une polémique qui pourrait enfler en ACB. En effet, Vitoria, Barcelona et le Real Madrid disposent d’une licence A et la direction de l’Euroleague refuse d’avoir cinq clubs espagnols au sein de sa compétition. Or, aujourd’hui Saragosse est en demi-finale après avoir balayé Vitoria 2-0, et Malaga est à égalité 1-1 avec Valencia. En cas de victoire de Malaga, deux demi-finalistes se battraient donc en ACB pour le titre (sans être favoris, évidemment) mais sans espoir non plus de pouvoir rejoindre l’Euroleague en cas de victoire. Un cas d’école qui pose question. Une situation que vit assez mal l’ACB, la deuxième ligue nationale la plus puissante du monde et dont le championnat, sur le papier, pourrait ne plus qualifier aucun club pour l’Euroleague.

En France, si l’Asvel semble le grand favori pour le titre, le problème est finalement le même pour Nanterre, Dijon et surtout Monaco. Qui que soit le champion de France, Lyon-Villeurbanne sera la saison prochaine le représentant de la Jeep Elite en Euroleague. Par le choix d’un seul homme, le président de l’Euroleague Jordi Bertomeu. Pas sûr quoi qu’il arrive que Nanterre et Dijon aient été intéressés par le fait de jouer une compétition aussi relevée et exigeante (34 matches à jouer la saison prochaine contre des armadas aux ressources illimitées) mais Monaco a exprimé récemment son désir de rejoindre un jour la grande ligue européenne.

Quoi qu’il arrive, il est évident, comme le disait récemment Alain Béral, mais également bien d’autres voix en Europe, que la fermeture de l’Euroleague via ces licences et non via le mérite sportif dans les ligues nationales dévalorise et parfois même perturbe fortement les playoffs des ligues domestiques en cours. Et le projet évoqué d’attribuer un deuxième ticket en Euroleague dans les années à venir pour le finaliste de l’EuroCup n’est qu’un pas de plus dans la relégation des ligues nationales à un statut de troisième chapeau continental.

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Un petit résumé de la saison 2018-19 de Milan, dont le budget est estimé par un confrère italien à deux fois et demi minimum celui de la concurrence. En coupe d’Italie ? Elimination en quart de finale par la Virtus Bologne, futur vainqueur de la BCL. En playoffs ? Elimination en demi-finale 3-0 par le Dinamo Sassari, vainqueur de la Fiba Europe Cup. En Euroleague ? Pas de playoffs. A ce jour, Milan est la seule équipe détentrice d’une licence A En Euroleague qui n’a jamais atteint le Final Four de l’Euroleague. Mais justement, Milan détient un long bail dans la compétition reine en Europe. Et peu importe ses résultats sur le terrain, peu importe le gâchis d’un budget colossal, aucune sanction ne tombe puisque le club jouera la saison prochaine l’Euroleague.
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Photo: Mike James (Armani Milano)

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