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Interview Rudy Gobert : « Notre potentiel est illimité »

Présent avec l’Equipe de France à l’INSEP pour la conférence de presse en amont de la préparation à la coupe du Monde, Rudy Gobert (2,16m, 27 ans) a répondu aux questions des médias. Il n’en démord pas: il veut la médaille d’or.

Présent avec l’Equipe de France à l’INSEP pour la conférence de presse en amont de la préparation à la coupe du Monde, Rudy Gobert (2,16m, 27 ans) a répondu aux questions des médias. Il n’en démord pas: il veut la médaille d’or.

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Quel est votre état d’esprit en retrouvant l’Equipe de France ?

Motivé. Motivé pour essayer d’aller chercher cette médaille d’or. Et puis je suis aussi content de retrouver tout le monde, tous mes amis, le staff, cette équipe de France. Je suis aussi très heureux d’être en France. Le plus dur commence et j’ai vraiment hâte de passer aux choses sérieuses. Il y a quelques nouveaux joueurs, mais ce sont des gars qu’on connait. On a parlé avec eux. Il y a quelques joueurs qui sont partis à la retraite, mais je pense qu’on garde le même noyau.

Sentez-vous votre rôle évoluer avec le temps ?

Oui, je pense qu’avec les années, j’ai plus d’expérience qu’avant et je suis un meilleur joueur. Je vais avoir plus un rôle de leader et les jeunes vont me regarder comme un ancien, même si je ne me considère pas encore en tant que tel. Mais c’est quelque chose que j’aime, partager avec les autres, c’est important. Quand tu veux gagner, il faut savoir communiquer avec tes coéquipiers.

Ça vous met la pression d’avoir ce rôle de leader ?

Non, j’aime bien. Quand tu veux gagner, il faut faire tous les sacrifices possibles. Pour moi, c’est ça être un leader. Ce n’est pas forcément dire aux autres quoi faire, mais donner l’exemple par l’attitude par les actes pour faire en sorte que tout le monde te suive et s’inspire de ça.

Le basket FIBA a aussi ses propres règles, pouvoir rester dans la raquette ou nettoyer l’anneau, qu’est-ce que ça change ?

C’est différent. Il va falloir que je m’y habitue à nouveau, je pense que ça va me prendre quelques semaines. C’est fun pour moi de pouvoir faire ça et je pense que du coup c’est un gros plus pur l’équipe. Je pense que je suis un défenseur identique en NBA ou en FIBA, mais les règles FIBA avantagent. C’est un plus pour nous.

Vous avez la possibilité de jouer avec des postes 4 mobiles, comme Nicolas Batum, est-ce quelque chose que vous préférez ou vous aimez les postes 4 classiques ?

Avoir des joueurs qui shootent à mes côtés ça m’ouvre le jeu, ça met beaucoup de pression sur la défense, mais je peux jouer avec les deux. J’ai joué six ans avec Derrick Favors qui joue en 4 mais qui est un vrai 5. Je sais m’adapter.

Photo: FFBB
« Je ne vois pas vraiment de limite nous concernant. On a du talent à tous les postes, on a de l’expérience et de la jeunesse »

Qu’attendez-vous de ce mois de préparation ?

Ça va être une grosse Coupe du monde. On sait qu’on a beaucoup de boulot, mais l’important c’est de connaitre nos principes, de trouver notre identité et qu’on s’habitue à jouer ensemble pour qu’on développe des automatismes et qu’une fois arriver en match on puisse exécuter et gagner les matchs.

C’est quelque chose qui peut se faire rapidement ?

Je pense qu’on a des joueurs intelligents, des joueurs qui veulent gagner donc oui je pense que ça va se faire rapidement et que chacun sera capable de se sacrifier pour le bien de l’équipe.

Quel est le potentiel de cette équipe de France ?

Je dirais un potentiel illimité. Je ne vois pas vraiment de limite nous concernant. On a du talent à tous les postes, on a de l’expérience et de la jeunesse. C’est à nous de bien nous préparer et d’être sérieux.

C’est toujours comme ça ou cette année vous sentez qu’il y a un vrai potentiel ?

Il y a de quoi y croire, mais il faut s’en donner les moyens. Tout le monde sait que la route est longue, elle n’est pas simple. Il faut être un groupe soudé, même dans les moments difficiles parce qu’on en aura c’est sûr. S’il n’y a que des moments faciles en général tu arrives aux matchs couperets et tu tombes de haut. C’est dans les moments difficiles qu’on se forge.

Vous croisez avec un groupe relevé en sortant de la phase de poules quel est votre avis là-dessus ?

Je trouve que c’est bien. Je préfère jouer des grosses équipes dès le début, ça nous forge. On va se battre pour être le mieux possible, même si on passe à côté d’un quart-temps ou d’un match.

Vincent Collet disait qu’il ressentait beaucoup d’enthousiasme mais qu’il fallait aussi de la crainte.

Je pense qu’on a cette crainte, c’est le respect. On sait qu’on va affronter des adversaires redoutables. Il faut faire le job, on se prépare pour essayer d’enlever cette crainte et la transformer en confiance.

Photo: FIBA
« Il faudrait dix nouveaux forfaits pour que les Américains ne soient plus les favoris. »

Boris Diaw n’est plus là, qu’est-ce que ça va changer ?

Je vais m’y habituer au fur et à mesure, mais c’est vrai que Boris ça a toujours été un joueur qui se sacrifiait pour l’équipe et rendait la vie facile aux autres quand il était sur le terrain. C’est clair qu’un joueur comme ça, ça ne court pas les rues.

Que pensez-vous de la sélection américaine qui essuie forfait sur forfait ?

Ça reste les favoris. Ça reste une équipe très talentueuse, très athlétique. Il faudrait dix nouveaux forfaits pour qu’ils ne soient plus les favoris.

Ça fait du bien de retrouver la prépa, l’INSEP ?

C’est comme un bol d’air frais. Retrouver tous ces gars avec qui j’ai disputé des matchs, mais avec qui je n’ai pas fait de compétitions depuis trois ans c’est que du plaisir. On a hâte que les choses sérieuses commencent.

Vous pourriez vous retrouver face à de gros joueurs comme Nikola Jokic ou Marc Gasol, qu’en pensez-vous de ces affrontements ?

C’est bien. Mais quand je joue contre une équipe, c’est 5 contre 5. Je veux maitriser les cinq joueurs en face. Si Jokic met 2 points, mais qu’un autre en met 40 et que c’est de ma faute, c’est pareil.

Photo d’ouverture: FFBB

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Quel est votre état d’esprit en retrouvant l’Equipe de France ?

Motivé. Motivé pour essayer d’aller chercher cette médaille d’or. Et puis je suis aussi content de retrouver tout le monde, tous mes amis, le staff, cette équipe de France. Je suis aussi très heureux d’être en France. Le plus dur commence et j’ai vraiment hâte de passer aux choses sérieuses. Il y a quelques nouveaux joueurs, mais ce sont des gars qu’on connait. On a parlé avec eux. Il y a quelques joueurs qui sont partis à la retraite, mais je pense qu’on garde le même noyau.[/arm_restrict_content]

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Photo : FIBA/FFBB

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