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Interview Amath Mbaye: « On a un problème… On a beaucoup de bons joueurs »

Actuellement en stage à Lyon avec l’équipe de France de basket, Amath M’baye, l’ailier-fort passé cette inter-saison de la Virtus Bologne au Pinar Karsiyaka (Turquie) s’exprime sur ses espoirs d’être retenu dans la sélection finale, la vie pendant la préparation et son expérience au Japon.

Actuellement en stage à Lyon avec l’équipe de France de basket, Amath M’baye, l’ailier-fort passé cette inter-saison de la Virtus Bologne au Pinar Karsiyaka (Turquie) s’exprime sur ses espoirs d’être retenu dans la sélection finale, la vie pendant la préparation et son expérience au Japon.

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Entre le stage de Pau puis le match à Toulouse et l’actuel stage à Lyon, les joueurs effectuant la préparation pour la coupe du Monde ont bénéficié de quelques jours de repos. Qu’avez-vous fait pendant ce temps ?

J’en ai profité pour retrouver ma famille et mes amis de Bordeaux, que je n’avais pas vu depuis longtemps. Cela permet de « débrancher » du basket, parce qu’ici, on est plongé dedans en permanence.

Que fait-on, lorsqu’on est en période de repos ? On ne fait que se reposer ?

Non, car ne rien faire n’est jamais bon. Je fais de la musculation, de l’entretien, mais j’essaye  aussi de profiter un peu du temps qu’on a pour voir des gens, pour faire des choses qui me relaxe, qui me permettent de décompresser, de ne pas trop penser basket.

Actuellement, vous avez deux entraînements par jour, soit environ quatre heures par jour. Quand on est joueur, que fait-on le reste du temps ?

On fait des soins, de la vidéo, on reste focalisé sur le basket, même si on n’est pas forcément sur le terrain. On reste dans l’optique de performer, de faire attention à notre corps.

Sur quoi travaillez-vous à l’entraînement ?

Après notre première semaine de stage, nous connaissons mieux les formes de jeu, les choses que l’on doit faire défensivement, ce qui nous permet de plus nous concentrer sur les détails. Nous ne sommes plus dans l’apprentissage, mais dans le peaufinage.

À la fin de l’entraînement d’aujourd’hui (NDLR : mardi matin), j’ai pu voir Vincent Collet donner des indications techniques sur un mouvement à Thimoté Luwawu-Cabarrot. À le voir, on le sent très porté sur les détails, que ce soit collectivement et individuellement. C’est le cas ?

Effectivement. Dans un club, on tisse sur la durée une relation joueur-entraîneur qu’on ne peut pas développer dans le cadre d’un stage. Nous ne travaillons ensemble que depuis deux semaines, les joueurs découvrent donc ce qu’il veut. Mais on voit au quotidien qu’il est très pointilleux, très focalisé sur les détails. Ce sont eux qui peuvent faire la différence, en match.

La sélection finale, celle des douze qui iront en Chine, approche. Vous êtes en balance avec d’autres joueurs, sur votre poste. Est-ce que cela vous stresse ?

Non, pas du tout.  Je pense que dans tous les cas, dans l’équipe, on a un « problème » : on a beaucoup de talents, de bons joueurs. Le stress, c’est plutôt le sélectionneur qui l’a de devoir faire les bons choix. Moi, personnellement, je ne me sens pas stressé. Si ça se fait, tant mieux, si ça ne se fait pas, « tant mieux ». Ce ne sera pas grave, ça aura été une super aventure dans tous les cas. Je le vis comme du positif, comme une bonne expérience, et après on verra.

Mais vous avez quand même l’espoir de faire partie des douze ?

Bien sûr, mais après, c’est le travail du sélectionneur. Moi, je fais ce que je peux pour démontrer que je peux faire partie du groupe, répondre aux attentes du sélectionneur.

Photo: FIBA
« J’ai adoré le Japon »

Vous avez un parcours atypique, vous avez été en fac aux Etats-Unis puis vous avez joué au Japon. Quand vous étiez là-bas, vous voyiez vous jouer en équipe de France un jour ?

Tout d’abord, même s’il peut sembler atypique, mon parcours ne me semble pas particulier, c’est mon parcours. Quant à penser à l’équipe de France lorsque j’étais là-bas, honnêtement, non. Mais c’est quelque chose que j’avais bien envie d’expérimenter. Et lorsque cela s’est produit, ça a été très gratifiant.

Qu’avez-vous pensé du Japon ?

J’ai vraiment adoré, je pense que j’y retournerai. Les Japonais sont des gens super, très polis. Et le pays est très sûr. J’étais à Nagoya avec ma femme, nous n’avons jamais eu le moindre problème. En outre, je suis arrivé dans une bonne organisation, une bonne équipe (NDLR : les Nagoya Diamond Dolphins), qui m’a donné la possibilité de bien en profiter. En matière de niveau de jeu, ce n’est pas comparable avec l’Europe, aussi bien physiquement que tactiquement, mais cela m’a permis de me tester, de travailler mon jeu, surtout offensivement.

Le Japon, c’était un choix ?

Non, mais l’opportunité s’est présentée. Cela a été pour moi une bonne occasion de bien gagner ma vie pour ma première année professionnelle tout en continuant à me développer. Mon coach me donnait pas mal de libertés, me laissait faire des erreurs et apprendre, c’était vraiment une belle expérience.

Vous avez appris le japonais ?

Non, c’est trop compliqué ! (rires) C’est une langue très difficile et, en plus, tu ne peux pas lire les idéogrammes. En espagnol ou en italien, tu peux lire un mot et essayer de le comprendre, avec le japonais, tu ne comprends rien. En outre, à chaque fin de saison, je pensais que j’allais partir dans un autre pays, je n’avais aucune idée que j’allais rester trois ans. Donc, je ne me suis pas lancé dans le japonais.

Vous avez joué l’Euroleague avec Milan, une fois revenu en Europe. Qu’en avez-vous pensé ?

Cela a été une excellente expérience, même si cela aurait pu mieux se passer à Milan, pour moi comme pour l’équipe. Mais cette saison à Milan puis la suivante à Bologne en Champions League, c’étaient vraiment deux bonnes années.

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Entre le stage de Pau puis le match à Toulouse et l’actuel stage à Lyon, les joueurs effectuant la préparation pour la coupe du Monde ont bénéficié de quelques jours de repos. Qu’avez-vous fait pendant ce temps ?

J’en ai profité pour retrouver ma famille et mes amis de Bordeaux, que je n’avais pas vu depuis longtemps. Cela permet de « débrancher » du basket, parce qu’ici, on est plongé dedans en permanence.

Que fait-on, lorsqu’on est en période de repos ? On ne fait que se reposer ?

Non, car ne rien faire n’est jamais bon. Je fais de la musculation, de l’entretien, mais j’essaye  aussi de profiter un peu du temps qu’on a pour voir des gens, pour faire des choses qui me relaxe, qui me permettent de décompresser, de ne pas trop penser basket.

Actuellement, vous avez deux entraînements par jour, soit environ quatre heures par jour. Quand on est joueur, que fait-on le reste du temps ?

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