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Guide Ligue Féminine 2019-20 – Landerneau: Le deuxième étage de la fusée

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

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Bonne lecture !

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Une septième place en saison régulière, une victoire à La Cimenterie lors du match retour de quarts de finale des playoffs face à Bourges (71-67), 1 900 spectateurs en moyenne (80% de taux de remplissage). Landerneau a pleinement réussi sa première saison en Ligue Féminine qui a permis à la Bretagne de retrouver une équipe de haut niveau. Pas question pour autant de s’endormir sur ses lauriers pour le club du Finistère qui a fait ses adieux à sept joueuses et accueille autant de nouvelles têtes. Outre l’Américaine Marissa Coleman, le coach Stéphane Leite aurait bien aimé conserver l’Ivoirienne Kariata Diaby, l’une des révélations de la saison dont il a apprécié l’éthique de travail.

« Il y a eu une refonte de l’effectif car nous ne sommes plus sur un projet de maintien mais de construction sur le long terme », explique le coach. « On a pris des joueuses qui doivent nous permettre de grandir en même temps qu’elles. On avait déjà fait ça en Ligue 2 lorsque je suis arrivé. La première année, on avait créé une équipe pour se maintenir, bien figurer, et ensuite une équipe refaite de manière à pouvoir accéder au plus haut niveau. Là en Ligue Féminine ça parait difficile de l’atteindre avec les armadas à Lyon, Charleville, Montpellier et Bourges. Villeneuve a aussi de nouveau une grosse équipe avec Rachid Méziane. Mais l’idée c’est de créer quelque chose de pérenne. La Coupe d’Europe c’est l’objectif du club à moyen terme mais on ne se met pas la pression. On se dit qu’il faut faire une saison au moins aussi aboutie que celle que l’on vient d’achever. »

La Malienne Mariam Coulibaly, meilleure rebondeuse de la ligue espagnole et qui fut élue dans son cinq all-star, aura la lourde tâche de succéder à Kariata Diaby. Elle fait partie des joueuses expérimentées qui ont été recrutées avec les Américaines Ashley Bruner et Taylor Wurtz, la Nigériane Ezinne Kalu et Virginie Brémont. « C’est maintenant une experte de la Ligue Féminine et c’était important d’avoir quelqu’un à la mène comme ça. C’est une fille qui a gagné des titres. Elle doit amener de la sérénité, de l’expérience. »

L’apport de la jeunesse n’est pas non plus négligeable avec Hélène Jakovljevic et Myriam Djekoundade qui se sont affirmées en Équipe de France jeune.

EFFECTIF

2 Taylor WURTZ (1,83m, 1990, Ailière, Américaine); 4 Mariam HASLE (1,81m, 2001, arrière, Française); 5 Virginie BREMONT (1,77m, 1989, Meneuse, Française); 6 Laëtitia FAMIBELLE (1,85m, 2001, Intérieure, Française); 7 Hélène JAKOVLJEVIC (1,78m, 2000, Arrière, Française); 8 Marie BUTARD (1,72m, 1986, Arrière, Française); 9 Myriam DJEKOUNDADE (1,85m, 1998, Ailière, Française); 11- Ashley BRUNER (1,83m, 1991, Intérieure, Américaine); 13 Elodie NAIGRE (1,83m, 1995, Ailière, Française); 15 Mariam COULIBALY (1,93m, 1997, Pivot, Malienne); 23 Ezinne KALU (1,73m, 1992, Arrière, Nigériane). COACH: Stéphane LEITE; ASSISTANT: Wani MUGANGUZI.

ARRIVÉES
BREMONT Virginie (Villeneuve d’Ascq)
BRUNER Ashley (Saint-Amand)
COULIBALY Mariam (Sant Adria, Espagne)
DJEKOUNDADE Myriam (Mondeville)
JAKOVLJEVIC Hélène (Villeneuve d’Ascq)
KALU Ezinne (Keltern, Allemagne)
WURTZ Taylor (Lattes Montpellier)
DÉPARTS
COLEMAN Marissa (Bourges)
COUSSEINS-SMITH Joyce
DIABY Kariata (Villeneuve d’Ascq)
LITHARD Pauline (Charnay)
LUCAS Maggie
MAJEKODUNMI Victoria (Calais, LF2)
STEPANOVA Kamila

Focus sur…

Photo: FIBA

TAYLOR WURTZ

Après l’université du Wisconsin et une élection dans le meilleur cinq académique de la Big Ten, ce qui récompense les basketteuses à la fois performante sur le terrain et dans les études, l’Américaine est entrée par la petite porte en Europe : le Luxembourg (Bertrange) avant de passer trois saisons en Suède. Elle a changé de profil d’équipe en intégrant Lattes Montpellier, finaliste à la fois du championnat de France et de l’Eurocup. Taylor Wurtz a pu faire apprécier la qualité de son shoot à distance (7,9 points à 36% à 3-points en 22’).

« On aura plusieurs armes offensives dans l’équipe dont Ezinne Kalou. Comme chaque année, on ne veut pas avoir une star, une joueuse sur laquelle on s’appuie. Je veux faire de Taylor un leader pas forcément offensif mais d’exemple. C’est quelqu’un qui a une vraie exigence, qui est agréable à vivre, qui sait ajouter les actes à ses paroles, » détaille Stéphane Leite.

Photo: Landerneau BB

MARIE BUTARD

Elle est Tourangelle mais on pourrait la croire Bretonne. Marie Butard est arrivée au club en 2010 quand il était installé à Pleyber-Christ. Ce sera donc sa dixième saison. Avec l’âge et la montée du niveau, elle n’a plus le même rendement qu’à l’époque mais son influence est toujours fondamentale. « C’est une personne qui aime le club et qui arrive à ce que les gens s’y intègrent », loue Stéphane Leite. « Sans parler de la basketteuse, dans un groupe elle est d’une utilité forte. Elle va amener les gens à s’identifier. Quand on refait une équipe, c’est important de ne pas perdre complètement cette culture et notre façon d’être et Marie Butard la véhicule parfaitement. Comme joueuse, elle n’abdique jamais. Elle a des moments de frustration, de déception, de joie mais quoiqu’il arrive sur le terrain elle sera à fond, que l’on soit à +40 ou à -40. C’est le lien avec les racines bretonnes même si elle ne l’est pas, les structures et l’équipe. C’est quelqu’un de très disponible, qui a monté son entreprise, qui a des projets personnels, qui a fait autre chose que du basket dans sa vie. »

De fait, cette amatrice de musique old school, a suivi une formation et acheté un camion adéquat pour faire de la cryothérapie, cette méthode qui consiste à immerger le corps dans un froid sec – entre -110 et -170° – pour soigner les bobos du corps, éliminer les toxines. Ses premières clientes, ce sont ses équipières.

Photo d’ouverture: Landerneau BB

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Une septième place en saison régulière, une victoire à La Cimenterie lors du match retour de quarts de finale des playoffs face à Bourges (71-67), 1 900 spectateurs en moyenne (80% de taux de remplissage). Landerneau a pleinement réussi sa première saison en Ligue Féminine qui a permis à la Bretagne de retrouver une équipe de haut niveau. Pas question pour autant de s’endormir sur ses lauriers pour le club du Finistère qui a fait ses adieux à sept joueuses et accueille autant de nouvelles têtes. Outre l’Américaine Marissa Coleman, le coach Stéphane Leite aurait bien aimé conserver l’Ivoirienne Kariata Diaby, l’une des révélations de la saison dont il a apprécié l’éthique de travail.

« Il y a eu une refonte de l’effectif car nous ne sommes plus sur un projet de maintien mais de construction sur le long terme », explique le coach. « On a pris des joueuses qui doivent nous permettre de grandir en même temps qu’elles. On avait déjà fait ça en Ligue 2 lorsque je suis arrivé. La première année, on avait créé une équipe pour se maintenir, bien figurer, et ensuite une équipe refaite de manière à pouvoir accéder au plus haut niveau. Là en Ligue Féminine ça parait difficile

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