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[REDIFF] La femme derrière l’horrible M. Rudy Fernandez

L’international du Real Madrid Rudy Fernandez est toujours considéré comme une petite frappe dans le milieu du basket mais sa femme Helen Lindes, une ancienne Miss Espagne, a fait de lui un autre homme. Après Masha Kirilenko, Miriam Poterbin, Jelisaveta Teodosic, Sabrina Ionescu et Juste Jocyte voic

L’international du Real Madrid Rudy Fernandez est toujours considéré comme une petite frappe dans le milieu du basket mais sa femme Helen Lindes, une ancienne Miss Espagne, a fait de lui un autre homme.

Après Masha Kirilenko, Miriam Poterbin, Jelisaveta Teodosic, Sabrina Ionescu et Juste Jocyte voici une autre femme influente du basket européen.

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En 2009, Rodolfo « Rudy » Fernández Farrés était présent au concours de dunks de la NBA, preuve ultime de ses qualités athlétiques et de détente reconnues par les fans puisque ce sont eux qui avaient poussé les organisateurs à l’inviter. A 35 ans, cet arrière-ailier tout en longueur est descendu en altitude mais qui connaît mieux que lui le basket international ? Ses états de service mettent en valeur 2 titres de champion du monde, 3 Eurobasket, 2 Euroleague, 5 championnats d’Espagne, deux médailles d’argent olympique, une de bronze. Il n’a pas son pareil pour accumuler les triples dans les moments chauds et le Real Madrid est tellement persuadé que sa longévité au plus haut niveau va perdurer qu’il l’a signé récemment jusqu’en 2022.

Le joueur le mieux payé d’Espagne

Le basket est dans son sang et sa sœur aînée Marta fut 120 fois internationale. A 12 ans, il quitta le domicile familial afin de rejoindre la Joventut Badalone et de son propre avis cet éloignement lui a forgé le caractère.

« C’était difficile. J’ai eu de très mauvais moments. J’avais dû vivre avec des personnes âgées, et cela m’a coûté. Mais toute cette souffrance a eu sa récompense. Cette ténacité m’a aidé mentalement, m’a rendu plus fort. » Il dit qu’il ne se souvient d’aucune soirée d’adolescent, pas de bière entre amis : « Je suis en colère d’avoir perdu cette partie de l’enfance … Mais aller loin impose des sacrifices. »

Autre caractéristique de Rudy Fernandez : il a passé quatre années en NBA mais en conserve une saveur douce-amère en raison du fait que les joueurs n’ont pas leur destin entre leurs mains, sont des pions sur l’échiquier et sont transférés au gré des besoins des franchises.

« C’était difficile », répète t-il. « Et l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de retourner en Europe était celle-ci. Un jour, vous pouvez être dans une très belle ville comme Miami ou Los Angeles, et le lendemain, vous pouvez être à Milwaukee, Oklahoma ou Memphis, qui sont des endroits où il est difficile de vivre. Vous êtes toujours avec l’incertitude de ne pas savoir dans quelle équipe vous allez jouer. Vous êtes à la disposition du club, qui peut vous transférer où et quand il le souhaite. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai quitté la NBA et signé pour Madrid ».

La trace qu’a laissé l’Espagnol dans la ligue américaine est loin d’être invisible (9,1 points en 249 matches) mais il n’a aucun regret d’avoir définitivement opté pour le Real en 2012 après un essai concluant quelques mois auparavant en raison du lockout.

« Mon style de jeu convient plus au basket européen qu’au système NBA. Je suis probablement un meilleur joueur ici (en Europe). Je peux tout faire, pas comme durant mes années en NBA. La NBA, c’est un business. Madrid m’a offert de la stabilité et un grand projet. La NBA ne m’offrait rien de concret, c’était impossible qu’ils me donnent ce que je voulais », a-t-il expliqué à CNN.

Son choix a été aussi financier puisque le club madrilène lui aurait alors offert 3,0 millions d’euros la saison, soit trois fois plus que sa moyenne salariale en NBA. De quoi en faire alors selon El Pais le joueur le mieux rémunéré de l’histoire du championnat espagnol.

« Vous pouvez dire que je suis un bâtard sur le terrain »

Depuis de nombreuses années, le nom de Rudy Fernandez est aussi associé à divers qualificatifs peu flatteurs : truqueur, simulateur, vicieux, petite frappe, etc. Il est une sorte de réincarnation du Croate Drazen Petrovic; une talentueuse tête à baffes. A Barcelone, il est l’ennemi intime et lors du dernier clasico au Palau Blaugrana, il a été traité par le public de « fils de pute ».

Fernandez est toujours au coeur des embrouilles. En janvier 2013, après le match Madrid-Kaunas, il avait écopé de 3 500 euros d’amende de la part de l’Euroleague pour avoir envoyé délibérément le ballon dans la tête de Krystof Lavrinovic et s’être moqué de Paulius Jankunas qui était à terre après avoir manqué le panier de la victoire. Au match retour, Rudy Fernandez et son garde du corps furent agressés par deux frères supporters du Zalgiris. Frappé au visage, l’Espagnol s’en sortit sans véritables bobos et ses agresseurs furent interdits à vie de matches d’Euroleague.

« Nous défendions l’honneur de la Lituanie », s’étaient-ils justifiés. « Il m’a donné un coup d’épaule, a dit de mauvaises choses au sujet de la Lituanie. Il nous a traités de communistes. Combien de personnes de notre peuple ont souffert sous le communisme ? Pourquoi un joueur a le droit de nous humilier ? »

En France, Rudy Fernandez est l’ennemi public numéro 1. Il fut l’auteur d’un véritable attentat sur Tony Parker lors de la finale de l’Euro 2011 et il récidiva sur Mickaël Gelabale un an plus tard lors d’un match « amical » à Paris-Bercy. L’hebdomadaire Basket-Hebdo réalisa un dossier sur l’énergumène qui lui valu un fort écho dans le baloncesto espagnol. Ainsi le prestigieux quotidien madrilène El Pais écrivit :

« Il y a quelques années, la publication française de basket-ball Basket hebdo lui a consacré toute sa place sur sa couverture. Sur une photo de lui en tenue du Real Madrid qui occupe toute la page, quelques lettres rouges indiquent: «Le joueur le plus détesté d’Europe». Tout cela est arrivé en raison d’un incident que le Majorquin, un rival coriace, a eu sur le terrain avec le joueur français le plus efficace de ces derniers temps, Tony Parker. Pour le reste, Rudy est le type d’athlète que vous aimez toujours avoir comme partenaire, cet équipier qui allie qualité et ardeur, un type musclé, courageux, avec une pointe de bravade. Il le qualifie de « salaud sur le terrain », et ce ne sera pas nous qui le contredirons. »

Parole à la défense… Il s’agit en fait d’un aveu empreint d’une grande lucidité paru dans Gigantes del Basket en 2013 et qui confirme les écrits d’El Pais:

« On dit que je suis une crapule sur le terrain. Je dirai que c’est plutôt vrai. Mais c’est parce qu’il faut faire la distinction entre le joueur sur le terrain et l’homme dans la vie de tous les jours. Je crois que je dois améliorer certaines choses sur le parquet, et je suis encore jeune pour le faire. »

Sept ans plus tard, le joueur a peu changé sur le terrain et il reconnaît lui-même qu’il se nourrit de son agressivité toujours très limite pour donner le meilleur de lui-même.

« Grâce à ma façon agressive de jouer sur le terrain, j’ai tout accompli dans ma carrière. Mais je n’aime ça que lorsque je joue. Je n’entre pas en jeu pour blesser mes collègues mais pour gagner. A la maison, c’est tout le contraire. Je suis assez calme dans le cercle familial, mon fils se moque de moi. Je suis très attaché aux enfants et sentimental. Je suis vraiment pris pour un dessin animé Disney vivant. Chaque fois que je regarde « Le Roi Lion », je pleure après la mort du père lion « . Et encore : « J’aime la tension. Je suis un gars qui a du caractère, qui essaie toujours de se battre au maximum, de jouer avec toute l’intensité et de défendre le maillot que je porte, quel qu’il soit. Vous pouvez dire que je suis un bâtard sur le terrain. «

Une vraie beauté

Ce n’est peut-être pas perceptible dans le jeu mais une femme a changé l’homme Rudy Fernandez : Helen Lindes, Miss Espagne 2000, deuxième dauphine de Miss Univers. Une vraie beauté à rendre jaloux tous les détracteurs du joueur.

«Pour moi, seul le basket existait. Mais maintenant, j’ai d’autres priorités qui ne sont pas sportives. Avant, je ne me souciais pas de ma vie personnelle. Je pensais juste au terrain : tirer, défendre, attaquer … Et je pense que c’était une erreur.  »

La romance a commencé… au téléphone. Rudy a appelé sa future femme afin de s’assurer de sa coopération à l’un de ses projets de charité. La conversation a ensuite pris une toute autre tournure. Rudy a demandé la main d’Helen en lui présentant une bague et en tombant à genoux ! Le couple a ensuite choisi un château du XVIIe siècle romantique de Majorque pour se marier. Il y avait 200 invités dont Pau Gasol et Sergio Llull mais aussi des comédiens, des mannequins et des présentateurs TV.

« Nous entamons une nouvelle phase de notre vie avec enthousiasme et un très grand amour. Notre mariage était juste magique. Tout était exactement comme je l’avais rêvé. Rudy a fait de moi la femme la plus heureuse du monde … Il est maintenant temps de s’amuser pour toujours. Cet amour est pour la vie ! ”, déclara alors le nouvelle Madame Fernandez.

Pour les fans de basket en Europe, Rudy Fernandez est une personnalité reconnue mais en Espagne c’est sa femme, née d’un père andalou et d’une mère anglaise et de quatre ans son aînée, qui possède la plus grande notoriété. Sa brève participation lors de la campagne publicitaire pour la marque Nespresso en 2010 où elle remet une machine à café à George Clooney n’est pas passée inaperçue y compris des magazines people français. Lors des défilés de mode, Rudy est appelé « le mari d’Helen Lindes. »

« J’avais l’habitude que l’on m’appelle le frère de Martha. Je n’ai aucun problème avec ça. Quant à la presse people, nous sommes assez polis avec elle et nous la traitons très bien, ils font la même chose. Même si au début c’était difficile, car nous venions de sortir ensemble et les photographes sont immédiatement apparus. Plus tard, je m’y suis habitué », a déclaré Fernandez lors d’une interview avec xlsemanal.

Le mannequin célèbre toujours les victoires de son mari et le soutient également dans les moments difficiles. En septembre, l’équipe nationale espagnole a remporté la Coupe du monde, à laquelle Rudy ne voulait pas participer. Son grand-père venait de décéder et sa sœur avait fait une fausse couche. C’est la persuasion d’Helen qui a poussé Rudy à se rendre en Chine et, en tant que capitaine, à mener son équipe nationale à une médaille d’or. Helen n’est pas allée en Chine, mais elle a regardé chaque match de son mari à la télévision.

« La demi-finale contre l’Australie a été l’un des matchs les plus « cardiaques » de toute ma vie … Nous avons pleuré, ri, sauté. Aller en finale, c’est comme un rêve devenu réalité, mais ensuite nous sommes devenus champions du monde et avons laissé notre nom parmi les meilleures équipes de tous les temps. Personnellement, j’ai des raisons d’être fière, le capitaine de l’équipe nationale espagnole est mon mari. Bien sûr, ce moment nous unit en tant que couple. Ressentez-vous de telles émotions quotidiennement ? Je ressens de la fierté et un grand respect pour mon mari. À la maison, il est père et mari, et à l’extérieur, c’est une star mondiale. Dès que Rudy rentre à la maison, on ne parle plus de basket. Il est le père des enfants et la personne avec qui je me réveille au lit tous les jours, celui que j’embrasse. »

Rudy a changé au contact permanent d’Helen et selon ses dires, l’inverse est vrai tout autant :

« Tout le monde dit qu’ils me voient comme une femme très confiante. Avant, je me sentais timide, mais maintenant c’est du passé. Des changements similaires se sont produits à cause du mariage et de la naissance d’une famille, pas seulement à cause de la maternité (NDLR : le couple a deux enfants). J’ai atteint une stabilité émotionnelle. Lorsque vous commencez une relation avec quelqu’un, vous êtes très nerveux au début. Le début du roman avec Rudy a été très excitant, comme si on sautait dans une piscine : on ne comprend pas ce qui va se passer. Mais je comprends que j’ai eu beaucoup de chance. Rudy a tout de suite su que je deviendrai sa femme et la mère de ses enfants. Maintenant, nous sommes inséparables. Je ne peux pas imaginer ma vie sans Rudy. Suis-je jalouse ? J’étais beaucoup plus jalouse avant de rencontrer Rudy que maintenant. Il a une situation similaire à la mienne. J’ai dû surmonter des clichés concernant nos professions, mais, finalement, Rudy s’est rendu compte que j’étais même une personne plus popote que lui. »

https://www.youtube.com/watch?v=Glb6Oqd_SPs

Businessman et charitable

Heureux en amour et en affaires. Rudy Fernandez est devenu plus responsable en dehors du terrain. En juillet 2014, quelques mois avant le mariage, avec un groupe de businessmen, ainsi que le joueur de tennis Rafael Nadal et Pau Gasol, il est devenu le co-fondateur de Tatel Restaurant, qui est l’un des établissements de restauration les plus populaires de Madrid. Avec sa sœur Marta, il a créé un camp d’été de basket pour les enfants. L’établissement est situé à Pollensa et peut en accueillir 220. Chaque année, Fernandez passe une semaine de congé pour jouer et s’entraîner avec eux. Par ailleurs, la Fondation Rudy Fernandez à Majorque aide à éduquer les enfants handicapés. Marta a terminé sa carrière de basketteuse, elle consacre donc plus de temps à ce projet. Rudy affirme qu’après avoir clôturé la sienne, il sera également activement impliqué dans ce processus.

« Rudy est une personne très responsable. Je vous assure, il pense constamment au développement des affaires après sa carrière. Une chaîne de restaurants Tatel a été lancée, une application mobile a été développée, il a sa propre gamme de lunettes de soleil… Il pense et fait toujours de telles choses. Bien que de nombreux projets ne puissent pas être achevés en raison du manque de temps », a déclaré sa femme à mujerhoy.com.

Rudy Fernandez, un type bien ? Pas sûr que les fans français en soient totalement convaincus, même à la lecture de l’article et après le plaidoyer de sa femme.

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En 2009, Rodolfo « Rudy » Fernández Farrés était présent au concours de dunks de la NBA, preuve ultime de ses qualités athlétiques et de détente reconnues par les fans puisque ce sont eux qui avaient poussé les organisateurs à l’inviter. A 35 ans, cet arrière-ailier tout en longueur est descendu en altitude mais qui connaît mieux que lui le basket international ?  Ses états de service mettent en valeur 2 titres de champion du monde, 3 Eurobasket, 2 Euroleague, 5 championnats d’Espagne, deux médailles d’argent olympique, une de bronze. Il n’a pas son pareil pour accumuler les triples dans les moments chauds et le Real Madrid est tellement persuadé que sa longévité au plus haut niveau va perdurer qu’il l’a signé récemment jusqu’en 2022.

Le joueur le mieux payé d’Espagne

Le basket est dans son sang et sa sœur aînée Marta fut 120 fois internationale. A 12 ans, il quitta le domicile familial afin de rejoindre la Joventut Badalone et de son propre avis cet éloignement lui a forgé le caractère.

« C’était difficile. J’ai eu de très mauvais moments. J’avais dû vivre avec des personnes âgées, et cela m’a coûté. Mais toute cette souffrance a eu sa récompense. Cette ténacité m’a aidé mentalement, m’a rendu plus fort. » Il dit qu’il ne se souvient d’aucune soirée d’adolescent, pas de bière entre amis : « Je suis en colère d’avoir perdu cette partie de l’enfance … Mais aller loin impose des sacrifices. »

Autre caractéristique de Rudy Fernandez : il a passé quatre années en NBA mais en conserve une saveur douce-amère en raison du fait que les joueurs n’ont pas leur destin entre leurs mains, sont des pions sur l’échiquier et sont transférés au grés des besoins des franchises.

« C’était difficile », répète t-il. « Et l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de retourner en Europe était celle-ci. Un jour, vous pouvez être dans une très belle ville comme Miami ou Los Angeles, et le lendemain, vous pouvez être à Milwaukee, Oklahoma ou Memphis, qui sont des endroits où il est difficile de vivre. Vous êtes toujours avec l’incertitude de ne pas savoir dans quelle équipe vous allez jouer. Vous êtes à la disposition du club, qui peut vous transférer où et quand il le souhaite. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai quitté la NBA et signé pour Madrid ».

La trace qu’a laissé l’Espagnol dans la ligue américaine est loin d’être invisible (9,1 points en 249 matches) mais il n’a aucun regret d’avoir définitivement opté pour le Real en 2012 après un essai concluant quelques mois auparavant en raison du lockout.

« Mon style de jeu convient plus au basket européen qu’au système NBA. Je suis probablement un meilleur joueur ici (en Europe). Je peux tout faire, pas comme durant mes années en NBA. La NBA, c’est un business. Madrid m’a offert de la stabilité et un grand projet. La NBA ne m’offrait rien de concret, c’était impossible qu’ils me donnent ce que je voulais », a-t-il expliqué à CNN.

Son choix a été aussi financier puisque le club madrilène lui aurait alors offert 3,0 millions d’euros la saison, soit trois fois plus que sa moyenne salariale en NBA. De quoi en faire selon El Pais le joueur le mieux rémunéré de l’histoire du championnat espagnol.

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