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Interview Axel Julien (Dijon) : « j’ai pris beaucoup d’expérience depuis mes débuts à Dijon et aussi en équipe de France grâce aux fenêtres »

Depuis sa première sélection en équipe de France en Juin 2016 -il en compte 13 à ce jour-, Axel Julien (1,85m, 28 ans) a pris du galon grâce à ses performances sans cesse croissante avec la JDA Dijon. Au point d’être un pilier des Bleus dans ces fenêtres hivernales.

Depuis sa première sélection en équipe de France en Juin 2016 -il en compte 13 à ce jour-, Axel Julien (1,85m, 28 ans) a pris du galon grâce à ses performances sans cesse croissante avec la JDA Dijon. Au point d’être un pilier des Bleus dans ces fenêtres hivernales.

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Comment vous sentez-vous actuellement ?

Tout se passe bien. On est arrivé dans de bonnes conditions. La chose qui change un peu c’est que l’on a beaucoup moins de temps d’entraînement par rapport aux fenêtres d’avant. Comme on est quatre équipes à se partager la salle, forcément les créneaux sont beaucoup plus courts. Il faut être prêt plus vite à apprendre des choses. Sinon, on a la chance d’avoir que des joueurs qui ont continué à jouer et ainsi tout le monde a gardé un rythme assez bon. J’espère que l’on va pouvoir en profiter pour les matches à venir.

Avec l’expérience acquise à la JDA Dijon, allez-vous vous autoriser à prendre plus de responsabilités en équipe de France ?

C’est vrai que j’ai pris beaucoup d’expérience depuis mes débuts à Dijon et aussi en équipe de France grâce aux fenêtres. Forcément, je suis susceptible d’avoir plus de responsabilités dans l’équipe et c’est à moi maintenant de prouver que je peux faire encore plus que ce que j’ai pu faire. C’est quelque chose que j’espère qui va se passer. Il ne faut pas non plus forcer les choses. Je fais partie maintenant des cadres de cette équipe de par les sélections que j’ai eu par le passé mais je ne veux pas non plus faire n’importe quoi et vouloir me montrer absolument. Ce n’est pas du tout le but.

Avez-vous déjà eu l’occasion de voir des matches de la Grande-Bretagne ? Vincent Collet dit que c’est le match le plus important des deux et qu’il ne faut pas le perdre.

J’en n’ai pas vu mais je connais certains joueurs qui sont passés par le championnat français. On sait que c’est une équipe très athlétique, qui joue vite et qui est assez costaude. Il va falloir que l’on réponde à ce combat-là. Forcément c’est le match le plus important car étant donné que l’Allemagne est déjà qualifiée, il faut que l’on mettre la Grande-Bretagne ou le Monténégro derrière. Ça rend un peu plus important ce match-là, on veut gagner les deux matches, mais clairement celui que l’on ne doit pas perdre c’est celui de vendredi.

Que faites-vous en dehors des plages d’entraînement ? Beaucoup de vidéos, de la préparation physique ?

Hors entraînement, on se repose un peu. On essaie d’avoir une petite vie de groupe pendant les repas. Par contre, on n’a pas encore commencé la vidéo ce qui ne va pas tarder pour préparer le match. Là, on s’est surtout concentré sur nous car on n’a vraiment pas beaucoup de temps pour créer quelque chose offensivement et défensivement. Ce matin, on a eu un entraînement optionnel pour s’habituer un peu au ballon, certains sont allés à la muscu. On essaie de maximiser le temps de travail. Ce n’est pas facile mais on n’a pas le choix, il faut être absolument prêt vendredi.

« Ils descendent de leur bus et nous on monte dans le nôtre. On n’a vraiment aucun échange avec les autres équipes »

Vous avez déjà participé à plusieurs fenêtres, aussi pensez-vous être appelé pour une grande compétition ?

Je ne vais pas refuser si on m’appelle. Maintenant, il y a une hiérarchie dans toutes les équipes nationales, il faut la respecter, il faut aussi être réaliste. Je sais qu’il faut être bon en club et durant ces fenêtres pour pouvoir espérer une sélection. C’est un peu le but que j’ai dans ma tête mais le premier objectif c’est de qualifier l’équipe pour l’Euro. Il sera temps après de voir si je suis parmi les noms ou pas.

Avez-vous des rapports à Pau avec les autres équipes. Par exemple avec Myles Hesson qui a joué plusieurs saisons en France. Ou êtes-vous complètement cloisonné ?

En fait, chacun à son hôtel et des créneaux différents. Il me semble qu’il y a toujours un quart d’heure entre la fin de notre entraînement et le début des autres équipes et on se croise à la sortie du palais des sports (NDLR : pendant ce temps les espaces sont nettoyés et les ballons sont changés). Ils descendent de leur bus et nous on monte dans le nôtre. On n’a vraiment aucun échange avec les autres équipes. J’ai joué avec Myles à Dijon… Ce n’est pas interdit mais fortement déconseillé d’avoir des contacts avec des joueurs hors du groupe et même si on le voulait ça serait compliqué car on ne fait vraiment que se croiser de loin.

Vous qui avez déjà disputé le Final 8 de la Basketball Champions League à huis-clos avec Dijon, qu’est-ce que ça change de se retrouver dans une salle vide pour disputer un match qui est encore plus important qu’un match de championnat ?

C’est spécial. C’est quelque chose que l’on n’a pas l’habitude de vivre sauf sur des matches amicaux de début de saison. Là, les enjeux sont différents, c’est assez bizarre. Ça change beaucoup de choses pour l’échauffement car c’est très calme et c’est difficile de se mettre dans l’enjeu du match mais une fois que le match est lancé, honnêtement on n’a plus trop le temps de penser à ça. On se met à fond, on sait les enjeux, on se déconnecte totalement de ce fait là, pendant qu’on est sur le terrain, il faut totalement se concentrer à ça. Ça change beaucoup de choses sur la communication entre coéquipiers car forcément il y a beaucoup moins de bruits. C’est un avantage. En plus, en sélection, on ne parle pas le même langage que les autres équipes, aussi on peut vraiment communiquer en plus. C’est important d’avoir un esprit de groupe pour que même s’il n’y a pas les supporters, ceux qui sont sur le terrain sentent le banc, pour trouver des choses positives comme ça puisqu’évidemment il n’y aura pas de supporters à Pau qui pourront nous pousser si on en a besoin.

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Comment vous sentez-vous actuellement ?

Tout se passe bien. On est arrivé dans de bonnes conditions. La chose qui change un peu c’est que l’on a beaucoup moins de temps d’entraînement par rapport aux fenêtres d’avant. Comme on est quatre équipes à se partager la salle, forcément les créneaux sont beaucoup plus courts. Il faut être prêt plus vite à apprendre des choses. Sinon, on a la chance d’avoir que des joueurs qui ont continué à jouer et ainsi tout le monde a gardé un rythme assez bon. J’espère que l’on va pouvoir en profiter pour les matches à venir.

Avec l’expérience acquise à la JDA Dijon, allez-vous vous autoriser à prendre plus de responsabilités en équipe de France ?

C’est vrai que j’ai pris beaucoup d’expérience depuis mes débuts à Dijon et aussi en équipe de France grâce aux fenêtres. Forcément, je suis susceptible d’avoir plus de responsabilités dans l’équipe et c’est à moi maintenant de prouver que je peux faire encore plus que ce que j’ai pu faire. C’est quelque chose que j’espère qui va se passer. Il ne faut pas non plus forcer les choses. Je fais partie maintenant des cadres de cette équipe de par les sélections que j’ai eu par le passé mais je ne veux pas non plus faire n’importe quoi et vouloir me montrer absolument. Ce n’est pas du tout le but.

Avez-vous déjà eu l’occasion de voir des matches de la Grande-Bretagne ? Vincent Collet dit que c’est le match le plus important des deux et qu’il ne faut pas le perdre.

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Photos: FIBA

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