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Amath Mbaye et la Turquie : « j’ai évité de mettre mes équipements « Equipe de France » à chaque fois que je sortais »

Amath Mbaye (2,06m, 31 ans en décembre) n’a connu sa première sélection en équipe de France qu’à près de 29 ans mais il a eu un vrai rôle à la Coupe du monde en Chine. Il poursuit sa carrière en Turquie, à au Pinar Karsikaya -un club situé à Izmir- où il tourne à 8,9… Continue reading Amath Mbaye et

Amath Mbaye (2,06m, 31 ans en décembre) n’a connu sa première sélection en équipe de France qu’à près de 29 ans mais il a eu un vrai rôle à la Coupe du monde en Chine. Il poursuit sa carrière en Turquie, à au Pinar Karsikaya -un club situé à Izmir- où il tourne à 8,9 points, 3,1 rebonds et 2,9 passes.

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Le temps disponible pour préparer ces deux matches est réduit et les entraînements raccourcis, c’est un problème ?

C’est un challenge pour tout le monde mais ce qui bien pour nous c’est qu’on a un groupe où on se connaît quand même pas mal. Ça fait quelques fenêtres que je fais avec pas mal des mêmes gars, on se redécouvre mais on a quand même une habitude de jouer ensemble. C’est peut-être un avantage vis-à-vis des autres équipes. Les coaches se débrouillent bien pour nous mettre dans le bain assez rapidement.

Vous êtes avec Andrew Albicy et Mathias Lessort le seul joueur à avoir participé à la Coupe du Monde 2019. Avez-vous un rôle à jouer vis-à-vis de ceux qui sont moins expérimentés comme Nicolas Lang et Jerry Boutsiele qui arrivent ?

Oui, je pense. Après, je suis plus du genre à guider par l’exemple, aussi j’essaie de faire des petites choses et de les faire bien. Je ne suis pas trop un leader vocal comme Andrew peut l’être. On a des personnes qui connaissent bien leurs rôles et le staff fait aussi bien le job pour déterminer une hiérarchie dans l’équipe qui est souvent respectée. On met tout le monde dans le bain assez rapidement, c’est une bonne ambiance, il y a vraiment que des bons gars ici. C’était super facile pour moi de m’intégrer au groupe la première fenêtre que j’ai faite et ça rend les choses faciles pour les autres aussi.

Vous n’avez jamais joué dans le championnat de France professionnel, or il y a des nouveaux en équipe de France. Les connaissiez-vous auparavant et regardez-vous des images de la Jeep Elite ou des coupes d’Europe ?

Pas vraiment. Nico, je l’ai connu quand il était à Strasbourg. On a joué l’un contre l’autre quand j’étais à Bologne en Champions League. J’ai soit joué avec les autres gars en équipe de France ou contre en coupes d’Europe et je les connais assez bien quand même. Le seul que je ne connaissais pas avant c’était Jerry mais ça reste super facile, même si on n’a pas regardé les gens à la télé, de prendre nos petites habitudes ensemble.

Sur le poste 4, vous allez vous retrouver face à Myles Hesson, qui est le co-capitaine de la Grande-Bretagne et un joueur majeur, avez-vous regardé des vidéos et préparé quelque chose de spécifique ?

Pas vraiment. Aujourd’hui c’était la première séance vidéo sur la Grande-Bretagne et c’est la première fois que j’ai eu l’occasion de le voir. Je ne peux pas dire que c’est un joueur que je connais personnellement, que j’ai vu jouer avant mais le staff fait toujours un super job pour nous donner les bons scouting reports sur tous les joueurs donc je ne m’inquiète pas trop par rapport à ça.

« Pour l’instant, j’ai préféré continuer les aventures à l’étranger car les offres étaient plus intéressantes »

Comment se passe votre saison en Turquie. On sait qu’entre la Turquie et la France s’est un peu tendu actuellement, êtes-vous impacté en tant que Français ?

La saison se passe bien. On a eu quelques cas de COVID il y a trois semaines et on a dû faire une pause de deux semaines, ce qui était un peu bizarre. Je m’ennuyais un petit peu de ne pas pouvoir m’entraîner avec le groupe. C’est une saison un peu spéciale pour tout le monde. Au niveau politique, honnêtement, je n’avais aucun vrai ressenti. C’est plus ma famille qui m’a dit d’être vigilant. Malheureusement, j’ai évité de mettre mes équipements « Equipe de France » à chaque fois que je sortais. Mais, à un niveau personnel, je ne sais pas trop ce qui se passe.

Comment ça se passe au niveau sanitaire en Turquie ?

Le règlement est assez respecté. Dans tous les endroits publics, il y a beaucoup de savon et de gel hydroalcoolique. Le port du masque est assez respecté.  On vient aussi de passer en lockdown (confinement) nous aussi, les restaurants sont fermés, ils n’assurent que de la livraison. Ils mettent en place les mesures qu’il faut pour essayer de combattre le COVID. C’est un peu pareil que partout.

Vous n’avez donc jamais joué en Jeep Elite, vous êtes passé par les Etats-Unis, le Japon, l’Italie, la Turquie. Vous avez un parcours assez atypique. Quel regard avez-vous là-dessus ?

C’est le seul parcours que je connais, il est donc normal pour moi (sourire), peut-être atypique pour les autres. Au final, c’est une carrière qui me plaît vachement surtout qu’elle a abouti sur de bonnes choses comme être membre de de l’équipe de France. C’est définitivement l’un des accomplissements les plus importants de ma vie.

Vous n’avez pas eu l’occasion pour l’instant de signer dans un club français ?

J’en ai eu mais je ne pense pas que c’était le bon timing. Je suis assez confortable à l’étranger donc j’avais envie de continuer des aventures là-bas. Si un jour un retour en France se prononce avec un projet, quelque chose qui m’intéresse, je ne fermerai pas la porte. La France ça me manque un petit peu, c’est quand même la maison. Pour l’instant, j’ai préféré continuer les aventures à l’étranger car les offres étaient plus intéressantes.

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Le temps disponible pour préparer ces deux matches est réduit et les entraînements raccourcis, c’est un problème ?

C’est un challenge pour tout le monde mais ce qui bien pour nous c’est qu’on a un groupe où on se connaît quand même pas mal. Ça fait quelques fenêtres que je fais avec pas mal des mêmes gars, on se redécouvre mais on a quand même une habitude de jouer ensemble. C’est peut-être un avantage vis-à-vis des autres équipes. Les coaches se débrouillent bien pour nous mettre dans le bain assez rapidement.

Vous êtes avec Andrew Albicy et Mathias Lessort le seul joueur à avoir participé à la Coupe du Monde 2019. Avez-vous un rôle à jouer vis-à-vis de ceux qui sont moins expérimentés comme Nicolas Lang et Jerry Boutsiele qui arrivent ?

Oui, je pense. Après, je suis plus du genre à guider par l’exemple, aussi j’essaie de faire des petites choses et de les faire bien. Je ne suis pas trop un leader vocal comme Andrew peut l’être. On a des personnes qui connaissent bien leurs rôles et le staff fait aussi bien le job pour déterminer une hiérarchie dans l’équipe qui est souvent respectée. On met tout le monde dans le bain assez rapidement, c’est une bonne ambiance, il y a vraiment que des bons gars ici. C’était super facile pour moi de

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Photos: FFBB

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