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JO – Los Angeles’84 : Bobby Knight, le général

Tout autant que Michael Jordan, la star des Jeux Olympiques à Los Angeles, ce fut le coach, Bobby Knight. Ceci est le 5e chapitre d’une rétrospective sur les évènements, équipes et joueurs qui ont marqué l’Histoire des JO. A lire aussi : JO Berlin’36 : Le régisseur, l’inventeur et le dictateur. Hels

Tout autant que Michael Jordan, la star des Jeux Olympiques à Los Angeles, ce fut le coach, Bobby Knight.

Ceci est le 5e chapitre d’une rétrospective sur les évènements, équipes et joueurs qui ont marqué l’Histoire des JO. A lire aussi :

JO Berlin’36 : Le régisseur, l’inventeur et le dictateur.

Helsinki’52, Melbourne’56, Rome’60 : Interview Jean-Paul Beugnot.

Mexico’68 : Spencer Haywood, un prodige de 20 ans

Munich’72 : Trois secondes, une éternité

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Bobby Knight, c’est 902 victoires dans le basket-ball des colleges de Division I, soit la deuxième marque au palmarès derrière Mike Krzyzewski, le mentor de Duke. C’est, en récompense, trois titres NCAA avec Indiana University. En 1976, les Hoosiers jouèrent 32 matches, autant de succès. Pareille invincibilité ne s’est pas renouvelée depuis. Les coaches américains sont tous costumés et cravatés, Bobby Knight portait lui généralement un pull over rouge ou blanc griffé Adidas qui cachait mal une belle brioche. Pour se permettre ce genre de fantaisie, il fallait une aura tout à fait exceptionnelle.

Lorsque Bobby Knight arriva sur le campus d’Indiana, les principes de jeu de l’université se résumait en deux thèmes : courir et shooter. Lui qui fut un joueur d’attaque et une passoire en défense inculqua à ses ouailles les principes d’une défense harassante et d’un jeu offensif sur demi-terrain hyper contrôlé. Les intérieurs se devaient de multiplier les écrans en béton, les joueurs au périmètre de passer la balle jusqu’à démarquer un équipier pour un shoot facile ou un lay-up. Ténacité, abnégation, discipline… Un Coach avec un C majuscule, qui n’admettait pas non plus de faux-pas en dehors du terrain. Il était dans les clous dans son recrutement — aucune de ses équipes ne fut sanctionnée par la très pointilleuse NCAA — et ses joueurs devaient avoir le nez dans les bouquins à la sortie des vestiaires.

Nous sommes en 1984. Bonny Knight a 44 ans et ses débordements ont déjà défrayé la chronique. Dix ans plus tôt, à la fin du match contre Kentucky, il se précipite vers le banc adverse en pleine discussion avec les arbitres à propos d’un coup de sifflet. Knight frappe à la nuque le coach Joe B. Hall, un ami de longue date. Hall doit repousser son assistant Lynn Nance, un ancien agent du FBI bien taillé qui voulait répliquer pour le venger. « J’ai été humilié », dira Hall. Knight répondra que donner ainsi un coup à la tête de l’un de ses joueurs était depuis des années une marque… d’affection. « Mais peut-être des gens n’aiment-ils pas ça. Et si Joe n’aime pas ça, je lui présente mes excuses. Mais je ne m’excuse pas pour l’intention. S’il veut rompre notre amitié, c’est à lui de voir. »

Bobby Knight coache en 1979 l’équipe nationale américaine à San Juan de Porto Rico pour les jeux Panaméricains. Un policier borné lui interdit l’entrée de la salle d’entraînement. Le coach américain monte en tours et bouscule le flic au point d’être condamné à six mois de prison par contumace ! Finalement, les autorités locales ne demanderont pas son extradition. Après les Jeux de Los Angeles, son casier disciplinaire s’alourdira de plusieurs sanctions, notamment après qu’il ait jeté une chaise sur le parquet, ne menaçant pat toutefois l’intégrité physique de quiconque. « Bob veut toujours avoir le dernier mot », commentera alors Edgar Williams, vice-président d’Indiana University.

Michael Jordan face à l’Espagne (Photo : Andy Hayt/Sports Illustrated)
« Tu as plus de capacité que 95% des joueurs que nous avons ici, mais tu es une tapette du sommet de ton crâne à la plante de tes pieds »

Bobby Knight est le coach le plus admiré et le plus détesté des Etats-Unis. Isiah Thomas quitta Bloomington — la ville où est située IU — pour les Detroit Pistons après deux ans de relations extrêmement tendues et ambiguës avec son chef. « Si j’avais eu un flingue, je suis sûr que j’aurais tiré sur lui. A côté de ça, d’autres fois, j’aurais voulu mettre mes bras autour de lui, l’embrasser, et lui dire que je l’aimais. »

Bobby Knight a eu recours aux méthodes sans nuances des sergents des commandos de marines. Un jour à l’entraînement, il rendit minable Daryl Thomas, un ailier de 2 m et 100 kg. « Arrêtez ça ! Arrêtez ça ! Daryl, regarde ça ! Tu n’arrives même pas à courir à fond. Tu ne bosses pas. Tu ne te défonces pas. Tu sais ce que tu es, Daryl ? Tu es la pire poule mouillée enc… que je n’ai jamais vu dans cette école. Tu as plus de capacité que 95 % des joueurs que nous avons ici, mais tu es une tapette du sommet de ton crâne à la plante de tes pieds. C’est ce que je pense de toi après les trois ans que tu as passé ici… « Bobby Knight savait qu’il avait poussé le bouchon un peu trop loin, mais pas question de se dédire, il envoya un de ses assistants pour réconforter Thomas qui était effondré, seul dans son coin. Deux jours plus tard, le coach appela le joueur dans les vestiaires et lui passa la main autour du cou. « Daryl, je déteste être obligé de dire des choses comme ça. Mais sais-tu pourquoi je l’ai fait ? » Thomas secoua la tête. « Parce que, Daryl, quelquefois, j’ai l’impression que je désire davantage que toi-même que tu deviennes un grand joueur. Essaye de donner le maximum. Pas pour moi, pour toi. »

Knight a passé sa carrière de joueur  à Ohio State University en compagnie des futurs « Hall of Fame » John Havlicek et Jerry Lucas. Il accepta ensuite un poste d’assistant à l’US Army dont il devint le coach à l’âge de 24 ans. Etre stationné à West Point était un plaisir car Bobby Knight est passionné par les faits militaires et les grands guerriers, d’Hammourabi à Patton. C’est l’ancien coach et journaliste télé Dick Vitale qui le surnomma « The General ». « Bobby Knight est unique et à une autre époque il aurait été un superbe général », confirmait l’ancien coach de Marquette Al McGuire dans l’ouvrage de John Feinstein A Season Inside. « Il n’a jamais fait l’armée mais il a prouvé qu’il était un leader fantastique à travers sa carrière. Il est peut-être bien le dernier des coachs dictateurs, le dernier de l’espèce. »

Pour Knight, représenter les Etats-Unis sur un terrain de basket était la mission, l’honneur suprême. Il craignait que l’incident de Porto Rico lui interdise à jamais d’être coach olympique. D’ailleurs, Dave Gavitt de Providence fut choisi à ses dépens pour prendre en charge l’équipe des Jeux de Moscou. Sauf que les Etats-Unis boycottèrent le rassemblement en représailles à l’invasion de l’Afghanistan par les troupes soviétiques. Lorsque le comité de sélection se réunit en mai 1982 il y avait deux candidats majeurs : Knight et John Thompson de Gerogetown. Sitôt élu, Bobby Knight appela trois de ses amis et chacun se souvient de l’extraordinaire émotion qui l’avait envahi. « Il était comme un gosse », assure l’un deux, Bob Hamel, chef des sports au Bloomington Herald au téléphone. « Je couvrais un meeting d’athlétisme à Minneapolis et quand j’ai appelé au bureau on m’a fait part de son coup de fil, ce qui n’était pas inhabituel. Ce qui l’était, c’est qu’il avait laissé son numéro de domicile. A l’ordinaire, il était méfiant avec les inconnus mais là, il voulait être certain que je le rappelle. Quand je l’ai rappelé la première chose qu’il a dit, c’est « tu ne devineras jamais ce qui m’arrive. » Une fois le job en poche, Bobby Knight n’eut qu’une obsession : pulvériser l’URSS. Prouver qu’en matière de basket-ball, il y avait d’un côté les Américains et de l’autre le reste du Monde. Et peu importe qu’il soit alors totalement interdit de puiser dans l’extraordinaire vivier de la NBA. D’ailleurs, Bobby Knight n’aurait probablement pas accepté d’être un simple montreur d’ours. il voulait étudier chaque adversaire, chaque joueur, et prendre les douze joueurs qui pourraient jouer SON jeu. Il s’entoura de trois amis comme assistants, C.M. Newton de Vanderbilt, Don Donoher de Dayton et George Raveling d’Iowa. Ils se rendirent au championnat d’Europe de juin 1983 en France et en profitèrent par la volonté de Knight pour visiter les plages du débarquement en Normandie. « Nous avons dû examiner chaque canon, chaque blockhaus, chaque grotte, chaque pièce de barbelé. Il connaissait tout », rapporta Donoher. « Finalement, à la fin de la journée, nous sommes allés à Omaha Beach. Il a fait le tour des lieux, puis il m’a dit : tu imagines comme ça devait être extraordinaire d’être là en position de commandement le jour J. »

Seulement, dent pour dent, les Soviets boycottèrent à leur tour les Jeux de Los Angeles. Il est établi que bien après cette annonce en avril, Bobby Knight prépara ses troupes à l’affrontement frontal avec les Rouges, jusqu’en juillet en fait lorsque les Soviétiques ne purent revenir éventuellement sur leur décision de forfait.

« S’il voulait que je perde du poids, j’aurais perdu dix pounds (4,5 kg). Et s’il avait souhaité que j’en perde vingt, j’en aurais perdu vingt«

Charles Barkley était bourré d’adrénaline lorsqu’il se rendit au camp de sélection de Bloomington pour lequel Bobby Knight avait sélectionné 75 joueurs, la crème de la crème universitaire. Force herculéenne de l’université d’Auburn, surnommé alors The Round Mound of Rebound, Barkley avait un double objectif : prouver aux scouts NBA qu’il était l’une des meilleures affaires pour la Draft à venir et gagner sa place pour ensuite décrocher l’or olympique. Bref, faire taire les sceptiques qui estimaient qu’il était trop gros pour réussir au plus haut niveau.

« J’ai cherché à joindre coach Knight au téléphone environ dix jours avant le début des Trials afin de lui demander à quel poids il voulait que je me présente à ce camp, » confie-t-il dans son autobiographie Outrageous ! « S’il voulait que je perde du poids, j’aurais perdu dix pounds (4,5 kg). Et s’il avait souhaité que j’en perde vingt, j’en aurais perdu vingt. Trente pounds ? j’aurais pu y arriver. J’ai laissé un message à sa secrétaire mais il ne m’a jamais retourné l’appel. J’ai pensé « va te faire foutre ». Je suis arrivé au Trial à 284 pounds (129 kilos). Et je me sentais vachement bien (…) Durant la première semaine de Trials, j’ai fini par demander à Coach Knight pourquoi il ne m’avait pas rappelé. « J’aurais voulu que te présentes avec un poids de 215 pounds (98 kg) mais je ne pensais pas que tu en aurais été capable, aussi je ne t’ai pas rappelé » m’a-t-il dit. Peut-être avait-il raison. »

Michael Jordan était persuadé que Charles Barkley serait sélectionné. Pat Ewing a été choqué qu’il ne le soit pas. Steve Alford confirme qu’il était assurément l’un des top 5 joueurs en terme de talent. Alvin Robertson rapporte que Barkley s’est fait un soir agonir comme un poisson pourri et c’est là qu’il a compris que le futur Dreamteamer ne serait pas retenu, « Quand il nous réunissait au milieu de la salle pour nous parler avant et après chaque séance, tout le monde se tenait tranquille », raconta Barkley. « Quand il criait durant les workouts, tout le monde arrêtait. Le bruit des baskets qui crissent sur le parquet et du ballon qui rebondit faisait soudainement place au silence et pas un ne bougeait. Vous pouviez entendre soixante douze cœurs battre dans leur poitrine. Je trouvais ça drôle mais je n’étais pas suffisamment fou pour faire quoi que ce soit… »

Les talentueux Charles Barkley comme Antoine Carr furent recalés et des role players comme Jeff Turner et Jon Koncak préférés à leur place. Pourquoi ? Simple : Bobby Knight voulait des joueurs qui lui obéissent sans poser de questions. Il pouvait faire le difficile. Pat Ewing, Wayman Tisdale, Sam Perkins, Chris Mullin étaient dans l’équipe. Et il y avait au centre un diamant comme jamais le basket n’en a produit d’aussi beau et n’en produira peut-être jamais plus, Michael Jordan.

Ceux-là en ont bavé, forcément. Michael Jordan parlera de « séquestration » durant le jour à Bloomington. Wayman Tisdale avouera, « j’ai été intimidé par Bobby Knight. Quand tout fut terminé, ce fut une délivrance. » « Après tout le sang et la sueur que nous avons mis là-bas, la médaille d’or est encore meilleure », conclura Leon Wood. Et tous de se poser la question : Comment Steve Alford, qui porte le maillot d’Indiana University, fait-il pour le supporter toute l’année ? Alford représentait tout ce que Bobby Knight aimait. C’était un valeureux compétiteur, très smart, bien dans sa tête. Un type qui était allait au basket comme à la messe, avec ferveur. Alford n’était pas assez costaud et rapide pour être un super défenseur mais il fit tout son possible pour progresser au contact de son coach. Un jour, il fit trois interceptions d’affilée et Knight l’interpella : « tu as lu un bouquin sur le jeu défensif, Steve ? » C’était déjà une sorte de compliment.

« Je pense que le basket américain a 50 ans d’avance sur le reste du monde. Nous n’arriverons jamais à son niveau »

Invincible. Cette Dream Team universitaire était invincible. Elle gagna ses matches avec une marge de 39,2 points et le reste du monde shoota à 38,7 % contre elle. La France fut fessée cul nu concédant 58 points (62-120), le plus gros débours de 86 ans d’histoire. « Nous aurions peut-être pu gagner… en jouant à sept contre cinq » a plaisanté le coach de l’Uruguay Ramon Etchamendi. Seule l’Allemagne de Detlef Schrempf évita de couler à pic (67-78) et, énervé, Knight refusa que l’un de ses joueurs se présente à la conférence d’après-match. « Nous essayons de comprendre pourquoi… ce manque de concentration » fut son explication.

Le coach avait demandé à plusieurs basketteurs et sportifs de venir faire leur prêche dans les vestiaires avant les matches. Pour la finale contre l’Espagne, il fit appel à Willie Davis, un ancien footballeur des Green Bay Packers qui leur dit qu’ils allaient se souvenir toute leur vie de cette soirée-là. Bobby Knight était prêt alors à délivrer quelques mots selon l’inspiration avant que l’équipe ne pénètre sur le parquet du Forum de Los Angeles. Mais quand il s’approcha du tableau où il voulait écrire le nom des starters de l’équipe adverse, il tomba sur un petit mot scotché écrit par Michael Jordan lui-même. « Coach », était-il écrit, « Après toute la merde qui nous est tombée dessus, il n’y a aucune possibilité que nous perdions ce soir. » Knight regarda ses joueurs et leur cria « place au jeu ! » Il ramassa le mot de Jordan dans sa poche — il l’afficha ensuite dans son bureau à Bloomington — et il balança à ses adjoints, « ce match sera terminé en dix minutes ». Il se trompait. Cela prit cinq minutes.

Cisaillés par les extérieurs américains, désintégrés par les intérieurs, les Espagnols perdirent 27 fois la balle en 40 minutes. Juanito Corbalan, le cerveau de la seleccion, suffoquait avant même de franchir la ligne médiane. Positionner deux meneurs en même temps sur le terrain ne changea rien à l’équation absolument insoluble. 21 tirs réussis sur 57 pour les Espagnols, pratiquement aucune contre-attaque, eux qui en avaient fait leur arme absolue. 101 à 68. « Je pense que le basket américain a 50 ans d’avance sur le reste du monde. Nous n’arriverons jamais à son niveau », soufflera le coach Antonio Diaz-Miguel complètement dégoûté.

Alors que ses joueurs joueurs voulaient le porter en triomphe, Bobby Knight cria : « d’abord coach Iba ! » Il exigeait qu’un hommage soit rendu à l’un de ses modèles, patron de l’équipe olympique victorieuse en 64 et 68, mais aussi honni par toute l’Amérique du basket-ball pour avoir mené ses troupes à l’incroyable défaite à Munich en 72 face à l’URSS. Et puis ce fut autour de Bobby Knight de s’asseoir sur les épaules de ses joueurs, le filet autour du cou, de lever le bras. Et puis, seulement là, le général laissa apparaître un sourire.

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Bobby Knight, c’est 902 victoires dans le basket-ball des colleges de Division I, soit la deuxième marque au palmarès derrière Mike Krzyzewski, le mentor de Duke. C’est, en récompense, trois titres NCAA avec Indiana University. En 1976, les Hoosiers jouèrent 32 matches, autant de succès. Pareille invincibilité ne s’est pas renouvelée depuis. Les coaches américains sont tous costumés et cravatés, Bobby Knight portait lui généralement un pull over rouge ou blanc griffé Adidas qui cachait mal une belle brioche. Pour se permettre ce genre de fantaisie, il fallait une aura tout à fait exceptionnelle.

Lorsque Bobby Knight arriva sur le campus d’Indiana, les principes de jeu de l’université se résumait en deux thèmes : courir et shooter. Lui qui fut un joueur d’attaque et une passoire en défense inculqua à ses ouailles les principes d’une défense harassante et d’un jeu offensif sur demi-terrain hyper contrôlé. Les intérieurs se devaient de multiplier les écrans en béton, les joueurs au périmètre de passer la balle jusqu’à démarquer un équipier pour un shoot facile ou un lay-up. Ténacité, abnégation, discipline… Un Coach avec un C majuscule, qui n’admettait pas non plus de faux-pas en dehors du terrain. Il était dans les clous dans son recrutement — aucune de ses équipes ne fut sanctionnée par la très pointilleuse NCAA — et ses joueurs devaient avoir le nez dans les bouquins à la sortie des vestiaires.

Nous sommes en 1984. Bonny Knight a 44 ans et ses débordements ont déjà défrayé la chronique. Dix ans plus tôt, à la fin du match contre Kentucky, il se précipite vers le banc adverse en pleine discussion avec les arbitres à propos d’un coup de sifflet. Knight frappe à la nuque le coach Joe B. Hall, un ami de longue date. Hall doit repousser son assistant Lynn Nance, un ancien agent du FBI bien taillé qui voulait répliquer pour le venger. « J’ai été humilié », dira Hall. Knight répondra que donner ainsi un coup à la tête de l’un de ses joueurs était depuis des années une marque… d’affection. « Mais peut-être des gens n’aiment-ils pas ça. Et si Joe n’aime pas ça, je lui présente mes excuses. Mais je ne m’excuse pas pour l’intention. S’il veut rompre notre amitié,

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Paru dans Maxi-Basket en 2011

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