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Mathias Lessort : « C’est sûr que j’ai envie de retourner en Euroleague, c’est l’objectif »

L’équipe de France et aussi l’AS Monaco peuvent compter sur l’explosivité de Mathias Lessort (2,05m), qui entre le championnat national, l’Eurocup, les qualifications à l’EuroBasket 2022, et peut-être les Jeux Olympiques de Tokyo, a beaucoup de challenges excitants à relever en perspective.

L’équipe de France et aussi l’AS Monaco peuvent compter sur l’explosivité de Mathias Lessort (2,05m), qui entre le championnat national, l’Eurocup, les qualifications à l’EuroBasket 2022, et peut-être les Jeux Olympiques de Tokyo, a beaucoup de challenges excitants à relever en perspective.

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Une des clés pour le match de demain contre le Monténégro, c’est d’être prêt physiquement. Comment vous y préparez-vous ?

Il faut que l’on reste fidèle à nous-même, que l’on respecte l’identité de cette équipe. Peu importe contre qui l’on joue, il faut toujours que l’on soit physique, que l’on utilise nos capacités athlétiques. On a juste à jouer notre jeu et à respecter nos principes.

Une victoire contre le Monténégro et vous êtes qualifié pour le championnat d’Europe. Vous avez hâte d’y être après cette semaine à Podgorica ?

Oui, on a hâte d’y être. C’est un match très important. On veut gagner les deux matches. Si on bat le Monténégro, on ne veut pas arriver contre les Anglais la fleur au fusil et croire que l’on est en vacances. On veut gagner les deux matches, peu importe le résultat contre le Monténégro. On travaille bien, on a fait une bonne semaine d’entraînement.

Comment est la vie quand on est bloqué au troisième étage de l’hôtel Hilton de Podgorica ?

(Sourire) Ce n’est pas forcément facile mais heureusement, on est en 2021 et il y a beaucoup de choses à faire. Il y a le téléphone, les jeux vidéo, on a des films, des séries, on a beaucoup de choses pour passer le temps. Même si on aurait bien aimé visiter Podgorica, qui est une belle ville, se balader, faire un peu de tourisme. Mais on prend les choses du bon côté, on est plus concentré sur le basket que d’habitude, même si comme je le disais, on a beaucoup de passe-temps.

Après votre belle performance contre l’Allemagne, vous attendez-vous à être scouté, trappé ?

Je ne sais pas comment lls vont me défendre. Il faut demander à leur coach ! Je m’attends à tout. S’il me trappe, il y aura d’autres personnes de l’équipe, d’autres menaces, qui vont avoir des opportunités. Ça sera tant mieux pour l’équipe si je me fais trapper car on a un bon collectif. Il y aura des déséquilibres dans la défense que l’on saura exploiter.

Photo: Eurocupbasketball
« En début d’année, on était plus ou moins privilégiés mais les Français se sont plaints, aussi tout s’est fermé à Monaco »

Avec Monaco, vous êtes performant aussi bien en Jeep Elite qu’en Eurocup. Quel regard avez-vous sur cette saison ?

Collectivement, c’est sûr que l’on est dans ce que l’on veut. On est premier de notre groupe en Eurocup et aussi en Pro A, même si on sait qu’avec la différence de match, ça ne veut pas forcément dire grand-chose. C’est une saison qui se passe bien mais on n’a pas encore atteint nos objectifs. Il nous reste encore des matches en Eurocup pour finir premier de notre poule et avoir l’avantage du terrain. En Pro A, la décision a été apparemment prise de finir la saison, et le but c’est de gagner le plus de matches possible pour rester premier et être dans la meilleure position pour aborder les playoffs.

Monaco a perdu les deux dernières finales. Y a-t-il une grosse attente de la part du club et comment vivez-vous le confinement là-bas ? Avez-vous le sentiment d’être un peu privilégié en tant que Monégasque ?

Déjà, je n’habite pas à Monaco. En début d’année, on était plus ou moins privilégiés mais les Français se sont plaints, aussi tout s’est fermé à Monaco (sourire). Il y a le couvre-feu. En revanche, c’est sûr : pour se réveiller le matin, on voit le soleil, le beau temps, ça met de bonne humeur, même s’il y a des restrictions sanitaires. Au niveau des matches, on sent que les dirigeants nous mettent beaucoup la pression. Ils n’ont pas envie que l’on commette les mêmes erreurs qui ont été commises avant. Après, on est encore loin d’une finale, on n’est même pas encore à la moitié de la saison de Jeep Elite et en Eurocup, il nous reste encore deux matchs dans la phase de poule avant d’entamer les playoffs.

Quelles équipes craignez-vous le plus pour le titre d’Eurocup ?

Les deux équipes contre qui on a perdu, Bologne et le Loko (NDLR : Lokomotiv Kouban Krasnodar). Le Loko est moins bien et ce n’est pas sûr qu’il passe le prochain tour. Bologne continue de perfomer. Je ne sais plus s’ils sont invaincus ou s’ils ont perdu un match (NDLR : la Virtus a en fait remporté jusqu’à présent ses 14 matches d’Eurocup). C’est clairement l’équipe favorite pour le titre. On ne les craint pas, mais contre eux, on a perdu deux fois (85-94 et 68-74), même si c’était deux matches serrés et en plus on avait un effectif réduit.

Vous étiez dans l’équipe qui a battu les Américains aux JO. Ça vous excite de les retrouver ou avez-vous un peu peur qu’ils veuillent prendre leur revanche ?

Ils vont être revanchards, c’est sûr, mais je ne crois pas que l’on doit avoir peur. On a montré que l’on était capable de rivaliser avec eux, même si ça sera certainement un effectif différent. Mais, non, on n’a pas à avoir peur, on a la chance de pouvoir jouer contre la meilleure équipe du monde, c’est une opportunité.

La saison dernière, vous étiez en Euroleague avec le Bayern Munich. Est-ce que ça vous manque ? Avez-vous l’ambition d’y retourner le plus vite possible ?

Dire que ça me manque, ça voudrait dire que je ne suis pas heureux là où je suis. Donc, je ne dirai pas que ça me manque, mais c’est sûr que c’est un objectif. Après la NBA, c’est le meilleur championnat du monde et quand on a goûté à ça, on a envie d’y rester. C’est comme lorsqu’un joueur a joué en NBA, il fait tout pour y rester. Des joueurs font des sacrifices financiers, vont en G-League plutôt que de retourner en Europe parce qu’ils ont envie de re-jouer en NBA. Quand on a joué au haut niveau, on n’a pas envie de retourner à l’étage inférieur mais parfois ce sont des étapes, c’est reculer pour mieux sauter. C’est sûr que j’ai envie d’y retourner, c’est l’objectif, mais dire que ça me manque ça voudrait dire que je ne suis pas satisfait de là où je suis.

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Une des clés pour le match de demain contre le Monténégro, c’est d’être prêt physiquement. Comment vous y préparez-vous ?

Il faut que l’on reste fidèle à nous-même, que l’on respecte l’identité de cette équipe. Peu importe contre qui l’on joue, il faut toujours que l’on soit physique, que l’on utilise nos capacités athlétiques. On a juste à jouer notre jeu et à respecter nos principes.

Une victoire contre le Monténégro et vous êtes qualifié pour le championnat d’Europe. Vous avez hâte d’y être après cette semaine à Podgorica ?

Oui, on a hâte d’y être. C’est un match très important. On veut gagner les deux matches. Si on bat le Monténégro, on ne veut pas arriver contre les Anglais la fleur au fusil et croire que l’on est en vacances. On veut gagner les deux matches, peu importe le résultat contre le Monténégro. On travaille bien, on a fait une bonne semaine d’entraînement.

Comment est la vie quand on est bloqué au troisième étage de l’hôtel Hilton de Podgorica ?

(Sourire) Ce n’est pas forcément facile mais heureusement, on est en 2021 et il y a beaucoup de choses à faire. Il y a le téléphone, les jeux vidéo, on a des films, des séries, on a beaucoup de choses pour passer le temps. Même si on aurait bien aimé visiter Podgorica, qui est une belle ville, se balader, faire un peu de tourisme. Mais on prend

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Photo d’ouverture : FIBA

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