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Gaël Brault (Community Manager Bourges): « On ne cherche pas à faire du buzz, on se tromperait à vouloir en faire »

Pour un club, un joueur, la communication est devenue un élément central. Amplifiée par les réseaux sociaux mais aussi par la pandémie que nous traversons, cet aspect est primordial pour garder un lien avec les supporters, voire en créer davantage. Community manager pour sa cinquième saison au Tango

Pour un club, un joueur, la communication est devenue un élément central. Amplifiée par les réseaux sociaux mais aussi par la pandémie que nous traversons, cet aspect est primordial pour garder un lien avec les supporters, voire en créer davantage. Community manager pour sa cinquième saison au Tango Bourges Basket, Gaël Brault, dont une vidéo originale a fait le buzz, dévoile ses secrets.

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Avant de rentrer dans le vif du sujet avec votre activité au Tango, quel est le véritable but selon vous du Community Manager ?

Avant toute chose, plusieurs aspects sont importants. Il faut avant tout assurer la visibilité du club sur les réseaux, principalement en valorisant les joueuses, les partenaires et le public. Bien entendu, le lien entre les fans et l’équipe tout en attirant de nouveaux fans est primordial. Nous sommes une entreprise « d’entertainment », de divertissement donc nous travaillons sur les émotions à véhiculer. Ces dernières, ce n’est pas moi qui les invente : ce sont les joueuses. Au final, je ne suis juste que le pont entre des joueuse très extraverties et un public demandeur « d’inside ». Avec ce formidable groupe, c’est encore plus facile.

Le confinement et toute cette pandémie a forcément accentué votre travail, comment trouver des nouvelles idées ? Comment renouer le lien avec les supporters ?

Les plus gros changements concernent la diffusion en direct sur Youtube. On doit rechercher de nouveaux sujets, des incrustations pour les partenaires lors de ces retransmissions. Pour les abonnés, nous avons mis en place des exclusivités comme des cours de cuisine avec les joueuses ou encore des moments d’après match avec les joueuses. Pour ce coup-là, je tire un coup de chapeau à Laure Cadoret (responsable animation/billetterie) qui a eu cette brillante idée. Sinon, nous avons continué à alimenter les réseaux avec des contenus à valeur ajoutée comme « Le journal du hub » pendant la campagne d’Euroleague. Pour m’épauler, nous avons dû recruter un stagiaire. On a eu la tête dans le guidon très tôt avec une saison très condensée, il a fallu alors se renforcer.

Qu’est-ce que vous relayez avant tout sur les réseaux sociaux ? Les formats sont-ils spécifiques selon ces derniers ?

Tout d’abord, il faut savoir que nous sommes présents sur tous les types de réseaux : Twitter, Instagram, Youtube et Facebook. Selon les types de supports, on s’adapte. Principalement, le texte ne sera pas le même. Au début on voulait différencier les plateformes selon les contenus mais on a très vite compris que ce n’était pas nécessaire, on se perdait. Seul Twitter reste à part. Cela s’explique par une limite de 280 caractères mais aussi par le fait que ce réseau est très viral. C’est un peu l’apéritif du match qui amène à aller le voir sur Youtube.

En tant que club féminin le plus titré de France en basket, est-ce que vous ressentez ce devoir d’être la vitrine du basket féminin et ainsi à le promouvoir ?

Indirectement, Bourges a longtemps été une locomotive du basket féminin, il ne faut pas s’en cacher. Tous les ans, les objectifs sont les mêmes : au moins un titre national, Coupe de France ou championnat, au moins un quart de finale en Euroleague. Pareil en communication, on se doit d’innover, être les meilleurs même si c’est subjectif. Cela a toujours été la force du club.

Photo: Gaël Brault (Bourges Basket)

Un timing parfait

Prenons l’exemple du match de ce soir (entretien réalisé mardi 6 avril, juste avant le match Bourges-Landerneau de LFB) , est-ce que vous avez une routine, une feuille de route pour chaque match (avant, pendant, après) dans les publications ?

Une certaine routine s’installe c’est sûr. La façon est souvent la même. Pour l’avant-match, je mets principalement les informations pratiques. Quand le match se jouait à la maison avec du public, on partageait les animations sur les réseaux. Pendant le match, le travail se base beaucoup sur Twitter, pour du commentaire à chaud. Le but est toujours d’inciter le public à venir sur la diffusion mais aussi de divertir. L’après continue jusqu’à j+1 voire j+2. On retrouve des « highlights », des réactions. Comme les joueuses, on passe directement à autre chose puisqu’il y a souvent un match en semaine. Je passe des petites soirées assez longues !

Votre dernière grosse réussite sur les RS a été la vidéo présentation des joueuses par leurs proches lors du match Bourges Basket/Basket Landes (environ 90 000 vues). Elle fut relayée par de nombreux/nombreuses journalistes (Estelle Denis, Mary Patrux par exemple), parlez-en nous !

Dès le huis-clos en mars, on y pensait déjà. On souhaitait faire le lien avec les supporters tout en  apportant de l’émotion dans une salle malheureusement vide. On voulait également casser la routine du début de match qui est très protocolaire. Le timing était également parfait : pour le dernier match au Prado, la première place au championnat était assurée donc on voulait féliciter les joueuses pour les 19 victoires d’affilées. À aucun cas on a cherché à faire du buzz, on se tromperait à vouloir en faire. Nous sommes toujours dans un but de créer des émotions pour les partager avec les gens, c’est pourquoi nous l’avons publié. Ce qui est merveilleux, c’est qu’on parle plus de cette vidéo que de la défaite (62-69, la première de l’année en championnat) !

Comment élaborez-vous ces idées, les mettez en place…

Je bois beaucoup de café (rires). On arrive à s’inspirer de tout ce qui se fait, que ce soit en NBA, les grands clubs d’Europe ou encore nos concurrents. Il faut chercher des moyens de trouver de nouveaux publics mais surtout de les garder. On a un beau produit, le basket féminin, il faut donc le promouvoir. Je regarde beaucoup de ce qui se fait dans le sport mais aussi en dehors. Je trouve que le sport a encore énormément à apprendre par rapport à d’autres secteurs. Par exemple, je trouve que le domaine de la culture, notamment les festivals, sont très fort en matière de communication. J’ai la chance d’avoir un club qui me fait confiance et qui m’aide à développer de nombreux projets. Cette équipe réussit sportivement mais elle est très accessible, ce qui nous permet toujours de véhiculer ces émotions pour divertir les fans. L’arrivée du stagiaire m’a également permis de trouver du temps pour de nouvelles idées. Sans lui, la vidéo pour les joueuses n’aurait pas vu le jour !

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Avant de rentrer dans le vif du sujet avec votre activité au Tango, quel est le véritable but selon-vous du Community Manager ?

Avant toute chose, plusieurs aspects sont importants. Il faut avant tout assurer la visibilité du club sur les réseaux, principalement en valorisant les joueuses, les partenaires et le public. Bien entendu, le lien entre les fans et l’équipe tout en attirant de nouveaux fans est primordial. Nous sommes une entreprise « d’entertainment », de divertissement donc nous travaillons sur les émotions à véhiculer. Ces dernières, ce n’est pas moi qui les invente : ce sont les joueuses. Au final, je ne suis juste que le pont entre des joueuse très extraverties et un public demandeur « d’inside ». Avec ce formidable groupe, c’est encore plus facile.

Le confinement et toute cette pandémie a forcément accentué votre travail, comment trouver des nouvelles idées ? Comment renouer le lien avec les supporters ?

Les plus gros changements concernent la diffusion en direct sur Youtube. On doit rechercher de nouveaux sujets, des incrustations pour les partenaires lors de ces retransmissions. Pour les abonnés, nous avons mis en place des exclusivités comme des cours de cuisine avec les joueuses ou encore des moments d’après match avec les joueuses. Pour ce coup-là, je tire un coup de chapeau à Laure Cadoret (responsable animation/billetterie) qui a eu cette brillante idée. Sinon, nous avons continué à alimenter les réseaux avec des contenus à valeur ajoutée comme « Le journal du hub » pendant la campagne d’Euroleague. Pour m’épauler, nous avons dû recruter un stagiaire. On a eu la tête dans le guidon très tôt avec une saison très condensée, il a fallu alors se renforcer.

Qu’est-ce que vous relayez avant tout sur les réseaux sociaux ? Les formats sont-ils spécifiques selon ces derniers ?

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