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En direct avec… Tima Pouye (Charleville-Mézières) : « La finale de Coupe de France ? J’ai hâte de défendre les couleurs du club »

En terminant quatrième du Final Four de l’Eurocup avec Charleville-Mézières, la jeune meneuse Tima Pouye (1, 75m, 22 ans), nourrit forcément des regrets. Pour autant, de nouvelles échéances arrivent pour les Flammes, qui en terminent la saison régulière de LFB et veulent triompher, samedi, en finale

En terminant quatrième du Final Four de l’Eurocup avec Charleville-Mézières, la jeune meneuse Tima Pouye (1, 75m, 22 ans), nourrit forcément des regrets. Pour autant, de nouvelles échéances arrivent pour les Flammes, qui en terminent la saison régulière de LFB et veulent triompher, samedi, en finale de la Coupe de France face à Lattes-Montpellier, après trois échecs successifs.

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Le premier match que vous avez joué en pro :

C’était avec Tarbes à l’Open LFB en 2017, j’avais 18 ans. On jouait contre Lyon, on avait perdu de beaucoup malheureusement donc sur le coup ce n’était pas un très bon souvenir. Ce fut un premier match intéressant bien sûr, je découvrais la LFB, il y avait beaucoup d’excitation avant de jouer. Au final, ça m’a permis de me lancer et puis on termine vice-championnes de France donc c’était une bonne première saison.

La joueuse qui vous a rendu meilleure :

Je e dirais pas forcément une joueuse mais toutes les joueuses avec qui j’ai pu jouer ont été bénéfiques. Quand on côtoie des joueuses avec beaucoup plus d’expérience que nous, c’est super. Elles donnent des conseils, elles nous donnent des outils. Quand je dis des outils, c’est-à-dire qu’elles m’aident sur comment j’aurais pu mieux jouer, pour avancer tout simplement.

La meilleure joueuse actuelle de votre championnat :

Il y a plusieurs qui performent beaucoup cette année. Je ne pourrais pas vous dire des noms mais nous sommes dans un championnat dans un niveau très élevé. Ce ne sont pas forcément les mêmes qui jouent au plus haut niveau, cela peut varier selon les matchs.

La joueuse la plus râleuse du championnat :

Je ne passe pas trop mon temps à regarder qui parle aux arbitres. Je me concentre sur le basket c’est déjà beaucoup, donc je ne pourrais même pas vous dire un nom ! Dans mon équipe, aucune ne râle véritablement.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Je suis désolée mais encore une fois, je n’ai pas un coach qui m’a marquée plus qu’un autre. Tous à un moment donné m’ont aidée à grandir. On évolue, on change de club, donc on rencontre de nouveaux coachs. Je reste en contact avec certains coachs. Ils viennent aux nouvelles, certains mêmes qui m’ont connu dès le plus jeune âge. C’est super gentil, cela montre qu’on m’encourage et qu’on suit mes performances depuis longtemps !

Le club où vous aimeriez jouer :

Je verrais bien ce qui se présente, je suis quelqu’un qui vit au jour le jour. Voyager ? Peut-être, on verra les opportunités. Cela permettrait de découvrir de nouvelles choses.

Le club où vous ne voulez pas jouer :

Je n’en ai pas vraiment. Comme je disais précédemment, on verra bien ce qui se présente.

Votre pire souvenir de joueuse :

Je dirais quand on arrive et que l’on perd en demi en Eurocup. Le Final Four ? Bien sûr j’ai des regrets. Contre Valence, en première mi-temps, on n’y est pas. C’est difficile de rattraper, on a dû mettre beaucoup d’énergie. Après, je ressens quand même de la fierté que nous soyons revenues dans le match. Pour le match pour la 3e place c’était prenable, une équipe à notre portée (KSC Szekszard ) mais nous n’avons pas réussi. Malgré cela, c’est toujours bien d’avoir une expérience comme celle-ci, ce n’est que du plus.

Photo: FFBB
« Je sais que c’est impossible mais j’aurais bien aimé pouvoir dunker »

Votre adversaire la plus coriace :

J’ai joué contre de nombreuses adverses coriaces ici. Dans ce championnat, tout le monde l’est. Comme j’ai dit précédemment, la LFB a un niveau très élevé, dans toutes les équipes. D’un week-end à l’autre, les joueuses sont toutes aussi fortes.

Le trophée que vous êtes le plus fier d’exposer :

En U18 avec l’Équipe de France, on gagne l’Euro. C’était à Sopron en Hongrie. Il y avait une bonne ambiance dans la salle. C’était super, de très bons souvenirs et surtout une belle épopée. Nous étions un groupe qui s’entendait très bien et puis nous n’avions pas fait de faux pas, on a tout gagné !

Le match dont vous avez le plus honte :

Non aucun. Tous ces mauvais matchs, même s’ils ne sont pas bons, ils permettent de progresser.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

Je sais que c’est impossible mais j’aurais bien aimé pouvoir dunker. Ce qui m’attire dans ce geste, c’est de s’accrocher à l’arceau, cela doit être pas mal. Je pense qu’on doit avoir de bonnes sensations.  Sinon je n’ai pas de joueur en particulier à citer.

Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur :

Je regarde pas assez de basket pour dire quel joueur me donne envie de le voir. Je ne suis pas trop basket, je regarde un peu mais j’aime bien faire autre chose en dehors du basket.

Pourquoi portez-vous le numéro 32 :

Avant je portais le numéro 12. Quand je suis arrivée ici, il était déjà pris. J’ai donc choisi le 32 juste parce qu’il était disponible, il n’y a pas d’attache particulière.

L’exercice que vous faites en plus que les autres à l’entraînement:

Il n’y en a pas forcément. Avant les entraînements, j’aime bien venir shooter mais j’estime que tout le monde le fait. Mes statistiques ? J’aimerais bien m’améliorer partout. Après, ce ne sont que des chiffres, cela dépend du rôle que nous donne le coach. Cette année, on me demande de jouer en 2 par exemple.

Est-ce que ça vaut la peine de discuter avec les arbitres:

Non. Ils connaissent leur travail, chacun doit faire ce pourquoi il est sur le terrain. Ça peut arriver d’aller les voir pour simplement communiquer mais sans plus.

Le principal sujet de conversation entre joueuses:

Un peu de tout. On parle de basket mais aussi du quotidien, ce qui se passe dans nos vies. On est un groupe assez proche, on est soudées.

Votre meilleure pote dans le basket :

Je dirais Emmanuelle Tahane. Elle est aux États-Unis actuellement, à l’université de Rhode Island. On s’est connu à l’INSEP en 2015. On avait la même vision des choses à l’époque : on voulait devenir professionnelles et on s’entendait bien sur le terrain.

Aimez-vous lire ou regarder des reportages sur vous:

Cela m’intéresse, ça fait toujours plaisir d’être sollicitée et que l’on parle de moi. Mais ce n’est pas ce sur quoi je me concentre le plus et ce à quoi je fais le plus attention, le basket c’est déjà beaucoup.

Votre principale occupation entre deux entraînements :

Je suis du genre à me reposer. Cela passe par faire à manger, faire la sieste et les choses du quotidien. Je regarde des séries, sinon la télévision. En ce moment, je regarde tous les épisodes de Grey’s Anatomy. Ça m’arrive de lire également. Le basket ? Pas tellement mais cela m’intéresse de plus en plus d’en regarder.

Photo: FIBA
« Sur le terrain, j’ai un jeu très agressif vers le cercle »

La ville où vous avez joué et que vous préférez :

Je n’ai pas forcément de préférences. J’aime bien la salle ici, à Charleville. Beaucoup d’ambiance, la salle est top. Je n’ai pas eu la chance de découvrir la salle avec les spectateurs, seulement un peu avant la situation sanitaire. Cela faisait plaisir mais c’est dommage de ne pas avoir pu connaître davantage. Surtout que cela arrive quand on fait un Final Four de Coupe d’Europe et une finale de Coupe de France, c’est vraiment dommage. La finale ? J’ai tout simplement hâte de la jouer et de défendre les couleurs du club. Sur un match couperet, tout peut se passer.

Vous résumé en quelques phrases :

Une bosseuse. Quelqu’un qui ne se prend pas la tête. Sur le terrain, j’ai un jeu très agressif vers le cercle.

Si vous ne jouiez pas au basket :

J’y réfléchis. Je ne sais pas vraiment mais c’est important de commencer à sa reconversion. Une carrière, cela passe vite. Je vais bien voir, il faut que je continue d’apprendre à me connaître.

Votre routine :

Forcément, des routines s’installent. Je fais ma sieste, j’arrive en voiture avec de la musique. J’aime bien aussi arriver un peu plus tôt que les autres à la salle. Je shoote, je mets quelques paniers afin de me mettre en confiance.

Votre musique préférée en avant-match :

En avant-match, on va dire qu’il y en a plusieurs. En ce moment, j’aime bien celle de Coldplay « Viva la Vida ». J’aime bien écouter de la musique. Cela me permet de me mettre dans ma bulle, dans l’atmosphère.

Vous avez été appelée en Équipe de France récemment, votre ressenti :

Ce fut encore une fois une très bonne expérience, c’est toujours un plaisir de faire partie d’un tel événement. Je l’ai appris au téléphone puisque je devais remplacer une joueuse (NDLR : Alix Duchet, Tango Bourges Basket). On m’a donc appelée pour savoir si j’étais disponible. Je ne dirais jamais non à l’Équipe de France. L’Euro et les JO ? Ce serait super pour continuer d’avoir de l’expérience. Toutes les joueuses rêvent de faire des compétitions nationales ou internationales comme celles-ci.

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Le premier match que vous avez joué en pro :

C’était avec Tarbes à l’Open LFB en 2017, j’avais 18 ans. On jouait contre Lyon, on avait perdu de beaucoup malheureusement donc sur le coup ce n’était pas un très bon souvenir. Ce fut un premier match intéressant bien sûr, je découvrais la LFB, il y avait beaucoup d’excitation avant de jouer. Au final, ça m’a permis de me lancer et puis on termine vice-championnes de France, donc c’était une bonne première saison.

La joueuse qui vous a rendu meilleure :

Je e dirais pas forcément une joueuse mais toutes les joueuses avec qui j’ai pu jouer ont été bénéfiques. Quand on côtoie des joueuses avec beaucoup plus d’expérience que nous, c’est super. Elles donnent des conseils, elles nous donnent des outils. Quand je dis des outils c’est-à-dire qu’elles m’aident sur comment j’aurais pu mieux jouer, pour avancer tout simplement.

La meilleure joueuse actuelle de votre championnat :

Il y a plusieurs qui performent beaucoup cette année. Je

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Photo d’ouverture: FIBA

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