Après plusieurs reports liés au Covid, la première édition de la Basketball Africa League (BAL), ligue panafricaine de basket, s’est terminée dimanche à Kigali (Rwanda). Cette ambitieuse ligue née d’un partenariat inédit entre la NBA et la FIBA doit devenir un vecteur de développement de la balle orange sur le continent le plus jeune de la planète. Mais que faut-il retenir de cette première édition ?
Une volonté de « construire un écosystème permettant aux jeunes d’atteindre leur plein potentiel en Afrique sans devoir partir »
Après des mois d’attente et plusieurs reports successifs, la BAL, ligue issue d’un partenariat inédit entre la FIBA Afrique et la NBA – qui devait se lancer en mars 2020 à Dakar – a eu lieu du 16 au 30 mai 2021 à Kigali (Rwanda). Le format fut plus ramassé que prévu – un lieu unique pour 15 jours de compétition dans une bulle sanitaire au lieu d’un véritable championnat sur plusieurs mois – mais l’ambition était intacte.
C’est la première expérience de ce genre pour la NBA. Pour la première fois, la Grande Ligue a décidé de créer une compétition en-dehors des États-Unis (elle avait créé la WNBA en 1996 et l’actuelle G-League en 2001 sur son propre sol). La naissance de la BAL fait partie de la stratégie de NBA Afrique de promouvoir la basket sur ce continent en s’appuyant sur le soutien de la Fédération internationale de basket (FIBA).
Plus que cette première édition dont la pandémie a limité l’ampleur, il faut retenir la volonté de structurer le développement du basket en Afrique. « Nous construisons un écosystème pour que nos jeunes puissent atteindre leur plein potentiel sur notre continent sans devoir partir », a expliqué Amadou Gallo Fall, figure tutélaire du basket africain, président de la BAL, en préambule du lancement de la compétition.
« Des LeBron James, il y en a plein en Afrique », lance Alphonse Bilé, aujourd’hui directeur exécutif de FIBA Afrique. Pour rappel, plusieurs joueurs africains évoluent sur le sol américain Joel Embiid (Philadelphia 76ers), Gorgui Dieng (San Antonio Spurs), Bismack Biyombo (Charlotte Hornets) ou encore Serge Ibaka (Los Angeles Clippers, naturalisé Espagnol).
Les Egyptiens de Zamalek premiers vainqueurs
Parmi les douze équipes en lice lors de cette première saison et après une compétition extrêmement raccourcie (six matchs pour les deux finalistes), c’est le Zamalek (Egypte) qui a remporté le titre ce dimanche en s’imposant 76-63 en finale face à l’US Monastir (Tunisie)…
Photo : Kamalek (BAL)