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Guide Euroleague 2021-22 Étoile Rouge / Zalgiris Kaunas : la reconstruction permanente

Tous les budgets de la saison d’Euroleague en cours n’ont pas été officialisés. Mais les Lituaniens du Zalgiris Kaunas comme les Serbes de l’Étoile Rouge de Belgrade font partie des petits poucets financiers de la compétition, c’est une certitude. Les deux clubs ont entamé une nouvelle reconstructio

Tous les budgets de la saison d’Euroleague en cours n’ont pas été officialisés. Mais les Lituaniens du Zalgiris Kaunas comme les Serbes de l’Étoile Rouge de Belgrade font partie des petits poucets financiers de la compétition, c’est une certitude. Les deux clubs ont entamé une nouvelle reconstruction, un passage désormais obligé pour ces clubs historiques, dépassés par la réalité économique.

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Étoile Rouge de Belgrade

Qualifiée pour l’Euroleague pour la huitième fois en neuf ans, l’Etoile Rouge de Belgrade revient sur la scène européenne année après année sans pour autant faire grimper son budget, et donc, ses ambitions. Pour la saison en cours, il sera seulement de 5,1 millions d’euros selon son président. C’est près de deux fois moins que le Zalgiris Kaunas – environ 10 millions d’euros – et trois fois moins que l’ASVEL – 15,1 millions d’euros ! Son rival, le Partizan Belgrade – qui a construit une petite armada en Eurocup – dispose d’un budget supérieur annoncé à 6 millions d’euros.

C’est peu dire que l’Etoile Rouge fait désormais partie des « petits » de la compétition, du moins sur le plan économique. Aucune possibilité de garder ses meilleurs joueurs de la saison dernière. Jordan Loyd, Corey Walden et Landry Nnoko, entre autres, sont partis vers d’autres écuries d’Euroleague… sans trop de surprise.

Pas de licence permanente en vue

Pour les remplacer, le Crvena Zvezda a dû composer avec ses moyens. Le club serbe a tout de même réalisé des coups assez intéressants en récupérant Nikola Kalinic (Valence), Austin Hollins (Zenit), Aaron White (Panathinaïkos) et Nate Wolters (UNICS Kazan), des joueurs référencés en Europe. Mais aussi Nikola Ivanovic et Luka Mitrovic, qui se sont montrés en Eurocup avec le Buducnost Podgorica l’an dernier.

De quoi viser plus haut que la saison dernière puisque le Red Star a terminé dans les bas fonds de la compétition (17e, 10-24), son plus mauvais résultat depuis l’introduction du nouveau format en 2017, remplaçant au passage son coach Sasa Obradovic par Dejan Radoncic avant la mi-saison. La participation du club serbe à l’Euroleague à moyen terme reste perturbée, sachant qu’il ne dispose pas de licence permanente et que l’organisation souhaite davantage se tourner vers les marchés de l’Allemagne, la France ou l’Italie au détriment de l’ABA League.

Une équipe expérimentée mais une raquette très courte

Si l’on se recentre sur les terrains, l’Etoile Rouge a en tout cas davantage de raisons de briller que l’an dernier. La formation dispose d’énormément d’expérience : Nate Wolters et Nikola Ivanovic, qui ont déjà évolué sous les ordres de Dejan Radonjic par le passé, à la mène. Austin Hollins, qui peut faire la différence des deux côtés du terrain. Le capitaine Branko Lazic – l’homme qui a disputé le plus de rencontres dans l’histoire du club – et le polyvalent Dejan Davidovac, comme le swingman Stefan Lazarevic.

Idem sur les postes 3 et 4 avec le retour de Nikola Kalinic, vainqueur de la compétition avec Fenerbahçe et qui compte plus de 200 matches, six ans après son départ. La formation compte aussi Ognjen Dobric, devenu l’un des leaders, ou encore le vétéran Marko Simonovic, l’athlétique Aaron White (blessé en début de saison) ou le coéquipier modèle Luka Mitrovic, autre rapatrié. La seul incertitude – et pas des moindres – semble être la raquette car le seul Ognjen Kuzmic fait office de poste 5, aux côtés de Maik Zirbes, dont le rendement n’est pas garanti, et du très jeune Nemanja Popovic.

Nikola Ivanovic, nouveau meneur du Red Star. (c) Euroleague

Mouvements de l’intersaison

Arrivées : Nate Wolters (UNICS Kazan, Russie, 2022), Nikola Ivanovic (Buducnost Podgorica, Monténégro, 2022), Austin Hollins (Zenit, Russie, 2022), Stefan Lazarevic (Beograd, Serbie, 2022), Nikola Kalinic (Valence, Espagne, 2022+1), Aaron White (Panathinaïkos, Grèce, 2023), Luka Mitrovic (Buducnost Podgorica, Monténégro, 2023), Maik Zirbes (Dubai, EAU, 2022+1), Nik Popovic (Beograde, Serbie, 2024).

Départs : Corey Walden (Bayern Munich, Allemagne), Langston Hall (Bahcesehir, Turquie), Jordan Loyd (Zénit, Russie), Marko Jagidic-Kuridza (Buducnost Podgorica, Monténégro), Aleksa Radanov (Igokea, Bosnie), Borisa Simanic (Mega Bemax, Serbie), Landry Nnoko (Baskonia, Espagne), Duop Reath (Illawarra Hawks, Australie).

Sous contrat : Aleksa Uskokovic (2024), Ognjen Dobric (prolongé jusqu’en 2023), Branko Lazic (2022), Dejan Davidovac (2022), Marko Simonovic (2022), Ognjen Kuzmic (2023), Dejan Radonjic (coach, 2022).

Effectif 2021-2022

Meneurs : Nate Wolters (1,94 m, 30 ans), Nikola Ivanovic (1,90 m, 27 ans), Aleksa Uskokovic (1,90 m, 22 ans)
Arrières : Austin Hollins (1,93 m, 29 ans), Stefan Lazarevic (2,00 m, 25 ans), Branko Lazic (1,95 m, 32 ans)
Ailiers : Dejan Davidovac (2,03 m, 26 ans), Ognjen Dobric (2,00 m, 26 ans), Marko Simonovic (2,03 m, 35 ans)
Ailiers-forts : Nikola Kalinic (2,03 m, 29 ans), Aaron White (2,06 m, 29 ans), Luka Mitrovic (2,05 m, 28 ans), Nemanja Popovic (2,05 m, 19 ans)
Pivots : Ognjen Kuzmic (2,14 m, 31 ans), Maik Zirbes (2,09 m, 31 ans),

Coach : Dejan Radonjic (51 ans)
Assistants : Goran Boskovic, Nikola Birac, Sasa Kokovic, Miodrag Dinic

Le joueur à suivre : Nikola Kalinic

Stats Euroleague 2020-2021 (Valence) : 10,4 points à 53,3 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points), 3,4 rebonds, 3,2 passes décisives et 0,9 interception pour 12,4 d’évaluation en 27 minutes (34 matches)

Nikola Kalinic est de retour à la maison. L’international serbe était parti en 2015, direction Fenerbahçe puis Valence. Il revient auréolé d’un titre de champion d’Europe avec le club turc (en 2017), en étant un joueur complètement différent. Plus mature, plus posé et plus polyvalent, le natif de Subotica sort peut-être de la meilleure saison de sa carrière au niveau individuel, avec Valence. Il sera cette année le leader du Red Star, celui qui peut remettre l’équipe sur le chemin de la victoire.

Le pronostic : 16e de la saison régulière

L’Etoile Rouge de Belgrade peut-elle se qualifier pour les playoffs malgré son tout petit budget ? Après avoir longtemps joué les lieutenants, Nikola Kalinic est-il prêt à devenir le leader de son équipe ? L’absence de taille dans la raquette sera-t-elle préjudiciable ? Dejan Radonjic pourra traditionnellement s’appuyer sur sa défense afin de réussir en Euroleague. Si le club serbe a perdu plusieurs cadres importants, ceux-ci ont été numériquement remplacés pour créer une équipe agressive et avec des valeurs collectives.

La preview d’Upset

Zalgiris Kaunas

Final Four en 2018, playoffs en 2019, 9e ex-aequo à l’arrêt de la saison en 2020 puis 11e place en 2021 et limogeage de son coach après seulement deux journées… Le Zalgiris Kaunas n’est pas sur une pente ascendante depuis l’apogée de son parcours européen, il y a maintenant plus de trois ans, où les Verts avaient même décroché la 3e place. Après avoir raté de peu les playoffs l’an dernier, le club lituanien entame une reconstruction totale.

Si l’on excepte le Français Joffrey Lauvergne et le meneur Lukas Lekavicius, le Zalgiris a perdu ses cinq plus gros temps de jeu de la saison dernière, tous vers des écuries européennes : Thomas Walkup (Olympiakos), Rokas Jokubaitis (Barcelone), Nigel Hayes (Barcelone), Augustine Rubit (Bayern Munich) et surtout son maître à jouer Marius Grigonis (CSKA Moscou). Et il a même remercié ce vendredi son coach autrichien Martin Schiller, après seulement deux journées d’Euroleague, au profit de Jure Zdovc.

Jure Zdovc monte en gamme

En prenant de la hauteur, l’après Sarunas Jasikevicius débute donc maintenant, un an après son départ. Le chantier estival du manager général Paulius Motiejunas fut colossal, et les Lituaniens ont dû multiplier les paris, plus ou moins limités. La priorité a été de récupérer des joueurs d’expérience – l’équipe est celle qui a le plus été vieillie par rapport à l’an dernier : 29,2 ans (+ 2,3 de moyenne) – avec le retour de Mantas Kalnietis ou encore les arrivées de Niels Giffey et Tyler Cavanaugh.

La suite du casting fut plus innovante avec les signatures de Janis Strelnieks, Edgaras Ulanovas, Josh Nebo et surtout Emmanuel Mudiay, qui débarque après cinq saisons en NBA (lire ci-dessous). Malgré un budget de seulement 10 millions d’euros, le Zalgiris a donc fait quelques folies au niveau de la masse salariale – qui est de 7,2 millions d’euros (soit 72 % de son budget !) – mais tous les titulaires seront en fin de contrat en 2022. Preuve que la reconstruction sera permanente. L’arrivée du Français François Lamy dans l’équipe dirigeante ne pourra qu’accompagner cette éternelle transition, et ce nouveau pari, Jure Zdovc, qui va connaître une nouvelle expérience après celle de Boulogne-Levallois, qui ne s’est pas très bien terminée. Lui qui n’a jamais dirigé en Euroleague.

Emmanuel Mudiay se lance en Europe

Le coach slovène pourra s’appuyer sur trois meneurs de qualité : le polyvalent Mantas Kalnietis, le feu follet Lukas Lekavicius et l’attendu Emmanuel Mudiay. La qualité de tir du vétéran Janis Strelnieks sera précieuse, comme celle de sa rotation Arturas Milaknis. Autres shooteurs : Niels Giffey ou encore Karolis Lukosiunas. De quoi artiller longue distance sans problème. Egalement de retour à Kaunas, Edgaras Ulanovas utilisera sa taille et sa polyvalence au poste 3.

Les expérimentés Paulius Jankunas et Tyler Cavanaugh devraient se partager des minutes au poste 4, comme le solide Joffrey Lauvergne et l’athlète Josh Nebo au poste 5. Les titulaires et rotations ne sont pas vraiment définies mais les options sont larges, bien que le roster soit relativement court.

Emmanuel Mudiay a débuté par une défaite en Euroleague à l’Astroballe, contre l’ASVEL. (c) Euroleague

Mouvements de l’intersaison

Arrivées : Emmanuel Mudiay (Utah Jazz, 2022), Mantas Kalnietis (Lokomotiv Kuban, Russie, 2023), Janis Strelnieks (CSKA Moscou, Russie, 2022), Niels Giffey (ALBA Berlin, Allemagne, 2022+1), Edgaras Ulanovas (Fenerbahçe, Turquie, 2022), Tyler Cavanaugh (Tenerife, Espagne, 2023+1), Josh Nebo (Hapoel Eilat, Israël, 2022+1), Jure Zdovc (coach, Boulogne-Levallois).

Départs : Thomas Walkup (Olympiakos, Grèce), Rokas Jokubaitis (Barcelone, Espagne), Marius Grigonis (CSKA Moscou, Russie), Steve Vasturia (Besiktas, Turquie), Patricio Garino (Nanterre), Nigel Hayes (Barcelone, Espagne), Augustine Rubit (Bayern Munich, Allemagne), Martinas Geben (Bamberg, Allemagne), Martin Schiller (coach).

Sous contrat : Lukas Lekavicius (prolongé jusqu’en 2022+1), Arturas Milaknis (2022), Karolis Lukosiunas (2022), Paulius Jankunas (prolongé jusqu’en 2022), Joffrey Lauvergne (prolongé jusqu’en 2023), Marek Blazevic (2023).

Effectif 2021-2022

Meneurs : Emmanuel Mudiay (1,96 m, 25 ans), Mantas Kalnietis (1,96 m, 35 ans), Lukas Lekavicius (1,81 m 27 ans)
Arrières : Janis Strelnieks (1,91 m, 32 ans), Arturas Milaknis (1,95 m, 35 ans)
Ailiers : Niels Giffey (2,01 m, 30 ans), Edgaras Ulanovas (1,98 m, 29 ans), Karolis Lukosiunas (1,95 m, 24 ans)
Ailiers-forts : Tyler Cavanaugh (2,06 m, 27 ans), Paulius Jankunas (2,05 m, 37 ans)
Pivots : Joffrey Lauvergne (2,11 m, 30 ans), Josh Nebo (2,06 m, 24 ans), Marek Blazevic (2,09 m, 20 ans)

Coach : Jure Zdovc (54 ans) remplace Martin Schiller (39 ans)
Assistants : Arne Woltmann, Tautvydas Sabonis, Stefan Grassegger

Le joueur à suivre : Emmanuel Mudiay

À seulement 25 ans et une saison en Chine puis cinq saisons en NBA, Emmanuel Mudiay débarque en Europe revanchard, lui qui n’a pas obtenu de nouvelle opportunité aux Etats-Unis. Le fougueux et talentueux meneur de jeu aura les clés de l’attaque du Zalgiris Kaunas. Doté d’un arsenal de mouvements offensifs, mais aussi d’une palette défensive, l’ancien des Denver Nuggets (300 matches NBA) veut aider les Lituaniens à retrouver les playoffs. Si le natif de Kinshasa s’adapte avec succès au basket européen et aux types de défenses qui ne ressemblent à rien de ce qu’il a connu auparavant (il sort d’une saison blanche), il pourrait être une bonne surprise de la saison. Une individualité qui devra s’affirmer dans un collectif.

Le pronostic : 17e de la saison régulière

Le Zalgiris Kaunas a-t-il fait des erreurs de casting cet été ? Jure Zdovc est-il l’homme de la situation pour inverser la tendance du début de saison ? Emmanuel Mudiay s’imposera-t-il en Europe ? Beaucoup de questions se posent sans que le club lituanien n’apporte réellement de réponses en début d’exercice. Un choix fort : celui de se séparer de Martin Schiller après seulement deux matches, lui qui avait fait venir plusieurs joueurs sur lesquels il comptait à l’intersaison. L’effectif reste talentueux mais les leaders de la saison dernière sont partis et deux de ses nouveaux joueurs majeurs (Mudiay, Nebo) doivent encore s’adapter à leur nouvel environnement malgré des débuts prometteurs. Les playoffs ne semblent pas d’actualité alors que l’exercice ne fait que débuter.

La preview d’Upset

Les pronostics de Basket Europe – Euroleague

  1. Real Madrid
  2. FC Barcelone
  3. CSKA Moscou
  4. Anadolu Efes
  5. ?
  6. Fenerbahçe
  7. Olympiakos
  8. Zénit Saint-Pétersbourg
  9. Monaco
  10. Bayern Munich
  11. ?
  12. ASVEL
  13. Panathinaïkos
  14. UNICS Kazan
  15. Baskonia
  16. Etoile Rouge de Belgrade
  17. Zalgiris Kaunas
  18. ALBA Berlin

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Étoile Rouge de Belgrade

Qualifiée pour l’Euroleague pour la huitième fois en neuf ans, l’Etoile Rouge de Belgrade revient sur la scène européenne année après année sans pour autant faire grimper son budget, et donc, ses ambitions. Pour la saison en cours, il sera seulement de 5,1 millions d’euros selon son président. C’est près de deux fois moins que le Zalgiris Kaunas – environ 10 millions d’euros – et trois fois moins que l’ASVEL – 15,1 millions d’euros ! Son rival, le Partizan Belgrade – qui a construit une petite armada en Eurocup – dispose d’un budget supérieur annoncé à 6 millions d’euros.

C’est peu dire que l’Etoile Rouge fait désormais partie des « petits » de la compétition, du moins sur le plan économique. Aucune possibilité de garder ses meilleurs joueurs de la saison dernière. Jordan Loyd, Corey Walden et Landry Nnoko, entre autres, sont partis vers d’autres écuries d’Euroleague… sans trop de surprise.

Pas de licence permanente en vue

Pour les remplacer, le Crvena Zvezda a dû composer avec ses moyens. Le club serbe a tout de même réalisé des coups assez intéressants en récupérant Nikola Kalinic (Valence), Austin Hollins (Zenit), Aaron White (Panathinaïkos) et Nate Wolters (UNICS Kazan), des joueurs référencés en Europe. Mais aussi Nikola Ivanovic et Luka Mitrovic, qui se sont montrés en Eurocup avec le Buducnost Podgorica l’an dernier.

De quoi viser plus haut que la saison dernière puisque le Red Star a terminé dans les bas fonds de la compétition (17e, 10-24), son plus mauvais résultat depuis l’introduction du nouveau format en 2017, remplaçant au passage son coach Sasa Obradovic par Dejan Radoncic avant la mi-saison. La participation du club serbe à l’Euroleague à moyen terme reste perturbée, sachant qu’il ne dispose pas de licence permanente et que l’organisation souhaite davantage se tourner vers les marchés de l’Allemagne, la France ou l’Italie au détriment de l’ABA League.

Une équipe expérimentée mais une raquette très courte

Si l’on se recentre sur les terrains, l’Etoile Rouge a en tout cas davantage de raisons de briller que l’an dernier. La formation dispose d’énormément d’expérience : Nate Wolters et Nikola Ivanovic, qui ont déjà évolué sous les ordres de Dejan Radonjic par le passé, à la mène. Austin Hollins, qui peut faire la différence des deux côtés du terrain. Le capitaine Branko Lazic – l’homme qui a disputé le plus de rencontres dans l’histoire du club – et le polyvalent Dejan Davidovac, comme le swingman Stefan Lazarevic.

Idem sur les postes 3 et 4 avec le retour de Nikola Kalinic, vainqueur de la compétition avec Fenerbahçe et qui compte plus de 200 matches, six ans après son départ. La formation compte aussi Ognjen Dobric, devenu l’un des leaders, ou encore le vétéran Marko Simonovic, l’athlétique Aaron White (blessé en début de saison) ou le coéquipier modèle Luka Mitrovic, autre rapatrié. La seul incertitude – et pas des moindres – semble être la raquette car le seul Ognjen Kuzmic fait office de poste 5, aux côtés de Maik Zirbes, dont le rendement n’est pas garanti, et du très jeune Nemanja Popovic.

Nikola Ivanovic, nouveau meneur du Red Star. (c) Euroleague

Mouvements de l’intersaison

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Photo d’ouverture : Austin Hollins (Euroleague)

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