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Rediff – Marine Fauthoux, vainqueur de la Coupe de France, 15 ans après son père

Quinze ans après son père, Freddy, qui avait tiré sa révérence après une ultime victoire en Coupe avec l’Elan Béarnais en 2007, Marine Fauthoux (1,76 m, 21 ans) a ramené son premier titre de Coupe de France avec Basket Landes. La jeune meneuse internationale raconte. Durant l’été, la rédaction de Ba

Quinze ans après son père, Freddy, qui avait tiré sa révérence après une ultime victoire en Coupe avec l’Elan Béarnais en 2007, Marine Fauthoux (1,76 m, 21 ans) a ramené son premier titre de Coupe de France avec Basket Landes. La jeune meneuse internationale raconte.

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Dans la joyeuse sarabande de Basket Landes, fêtant son tout nouveau trophée de Coupe de France, acquis face à Bourges (91-88), on l’a vue, d’un coup, traverser le terrain, comme un boulet de canon, échappant aux étreintes de ses coéquipières, pour aller se jeter dans les bras de son frère Baptiste, qui l’attendait au bord du terrain. La jeune meneuse française de 21 ans fait tout en accéléré, à l’image de l’énergie qu’elle déploie sur le terrain. Elle a été élue récemment meilleure jeune joueuse de la saison régulière d’Euroleague, où elle a livré un exercice intense et efficace (12,9 points, 3,9 passes décisives et 2,7 rebonds en moyenne par match, en saison régulière, en jouant plus de 25 minutes).

Elle a aussi été, samedi, à la mène des irréductibles landaises, un atout fort pour les filles de Julie Barennes. Avec 14 points, 7 rebonds, 5 passes (mais aussi 5 balles perdues) et la deuxième évaluation  de son équipe (15) derrière la MVP Regan Magarity (31), Marine Fauthoux a été le moteur du jeu landais pendant plus de 37 minutes.

Et elle ramène à la maison sa première Coupe de France, dans la famille Fauthoux, qui en comptait déjà trois (2002, 2003, 2007). C’est en effet quinze ans après son père, Freddy, qui avait tiré sa révérence après une ultime victoire en Coupe, avec l’Elan Béarnais en 2007, que Marine ramène la Coupe chez les Fauthoux. Une fierté qu’elle a hâte de partager avec son père, car malheureusement, ses parents n’étaient pas présents à l’Accor Arena. Elle raconte cette soirée qui marquera sa carrière.

Marine, vous avez gagné cette Coupe au bout d’un match très long (deux prolongations), dans une ambiance de folie, comment avez-vous géré tout ça ?
« J’avais déjà joué à Bercy, ça n’était pas aussi plein ; mais là, ce soir, quand on a vu tous ces supporters derrière nous, cette ambiance, c’était incroyable. C’est une motivation extraordinaire pour nous, joueuses. Surtout dans un match comme ça.

Ça a été un match serré, interminable, où même en ayant fait l’écart à plusieurs reprises, Basket Landes a été sous la menace jusqu’au bout. Vous avez été éprouvée par cette longueur, cette intensité ? Y-at-il eu de l’inquiétude à un moment ?
Non, non ce n’était pas de l’inquiétude. Mais il ne faut pas oublier que Bourges, c’est la meilleure équipe du championnat. Elles sont dominantes, et on savait bien que ce n’était pas une équipe à qui on allait mettre trente points. Ce sont des filles qui ont du caractère, une capacité de réaction. Donc elles sont revenues, elles nous ont fait peur à chaque fois, c’est vrai que c’était serré, et heureusement, nous aussi on a des ressources, on a tenu.

Aviez-vous imaginé que vous pourriez jouer deux prolongations ?
Oh non, vraiment pas ! Parce que moi, j’étais vraiment KO, je n’en pouvais plus. Mes deux lancers francs que je loupe, c’est parce que je suis crevée, j’étais morte. Je savais que c’était important, mais j’étais vraiment morte. Ce n’est pas une excuse, mais pour montrer à quel point ce match a été intense. Il y a eu des erreurs, de tous les côtés, mais on y a mis tellement de cœur, et avec tous les supporters, toutes les Landes derrière nous, ça nous a portées.

Photo : FIBA

Ce trophée est un aboutissement ou une porte ouverte sur d’autres ambitions ?
C’est un peu des deux. Un aboutissement dans la mesure où ça valide tout ce qu’on a fait dans cette partie de la saison. En Euroleague aussi, je pense qu’on méritait d’aller en quarts de finale, on fait des choses. Et là, on a ce trophée pour fêter ça, ça valide tout le travail. Et maintenant qu’on a battu Bourges dans un match couperet, on se dit qu’on peut aller chercher plus loin.

On a l’impression que tout s’accélère pour vous, que vous avez pris de la maturité très vite sur cette saison. C’est aussi votre impression ?
C’est vrai que je suis jeune, mais j’ai envie que ça aille vite. Cette année, cette saison, ça a fait beaucoup pour m’aider à gagner en maturité, en responsabilités. En jouant beaucoup, en jouant au quotidien avec « Caps » (Céline Dumerc) à mes côtés, en ayant Shona (Thorburn, assistante) dans le staff qui est une ex-meneuse, c’est vrai que j’apprends beaucoup, énormément. C’est le meilleur endroit pour moi. Et ça se ressent sur le terrain.

Et le fait que ce soit Basket Landes, un club avec une forte identité et un ancrage landais, c’est un plus pour vous ?
Oui, ça fait encore plus chaud au cœur, vu que moi, je suis de là-bas. On construit des choses ensemble, en plus, là, on a le ticket pour l’Euroleague l’année prochaine, et ramener tout ça dans les Landes, cette coupe de France, et tout ce qui va avec, c‘est juste génial.

Vous vous êtes jetée dans les bras de votre frère, après le match, mais vos parents n’étaient pas là. Vous allez fêter tout ça en famille ensuite ?
Oui, avec mon frère Baptiste (22 ans), on est très proches tous les deux, et je voulais partager ça direct avec lui. On a toujours été très, très liés, mon frère a toujours été là pour moi. C’est vrai qu’on ne se voit pas beaucoup, mais il est toujours là. Forcément, c’est une petite déception que ni mon père, ni ma mère n’aient pu être là. J’aurais aimé partager ça avec lui, ça aurait été si spécial, vu que c’est lui qui a gagné la dernière dans la famille. Maintenant, c’est pas grave, je pense qu’il a vu le match quand même, et on va trouver un moment pour fêter ça. Ce n’est que du bonheur quand même. »

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Dans la joyeuse sarabande de Basket Landes, fêtant son tout nouveau trophée de Coupe de France, acquis face à Bourges (91-88), on l’a vue, d’un coup, traverser le terrain, comme un boulet de canon, échappant aux étreintes de ses coéquipières, pour aller se jeter dans les bras de son frère Baptiste, qui l’attendait au bord du terrain. La jeune meneuse française de 21 ans fait tout en accéléré, à l’image de l’énergie qu’elle déploie sur le terrain. Elle a été élue récemment meilleure jeune joueuse de la saison régulière d’Euroleague, où elle a livré un exercice intense et efficace (12,9 points, 3,9 passes décisives et 2,7 rebonds en moyenne par match, en saison régulière, en jouant plus de 25 minutes).

Elle a aussi été, samedi, à la mène des irréductibles landaises, un atout fort pour les filles de Julie Barennes. Avec 14 points, 7 rebonds, 5 passes (mais aussi 5 balles perdues) et la deuxième évaluation  de son équipe (15) derrière la MVP Regan Magarity (31), Marine Fauthoux a été le moteur du jeu landais pendant plus de 37 minutes.

Et elle ramène à la maison sa première Coupe de France, dans la famille Fauthoux, qui en comptait déjà trois (2002, 2003, 2007). C’est en effet quinze ans après son père, Freddy, qui avait tiré sa révérence après une ultime victoire en Coupe, avec l’Elan Béarnais en 2007, que Marine ramène la Coupe chez les Fauthoux. Une fierté qu’elle a hâte de partager avec son père, car malheureusement, ses parents n’étaient pas présents à l’Accor Arena. Elle raconte cette soirée qui marquera sa carrière.

Marine, vous avez gagné cette Coupe au bout d’un match très long (deux prolongations), dans une ambiance de folie, comment avez-vous géré tout ça ?
« J’avais déjà joué à Bercy, ça n’était pas aussi plein ; mais là, ce soir, quand…

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Photo d’ouverture : Marine Fauthoux (FIBA)

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