L’ADA Blois va découvrir pour la première fois de son histoire la Betclic Élite. L’occasion de retrouver son Directeur des opérations, Julien Monclar, pour faire un état des lieux à l’aube de la pré-saison. En passant d’une finale de playoffs face à son frère où « il ne dormait pas bien » à la découverte de l’Élite, il évoque tous les sujets. Le tout sans langue de bois.
Après cette saison historique, quel est votre état d’esprit ?
« Nous sommes heureux de ce que nous avons pu vivre. Je répète depuis longtemps que la Betclic Élite n’est pas un pur objectif pour notre club puisque nous avons des limites que l’on connait. Pour autant, avec ce qui nous est arrivés pendant plusieurs saisons, 2018, 2020 et même 2021, le fait d’obtenir ce sésame qui n’est pas contesté, c’est un espèce de soulagement. On se dit que nous allons pouvoir vivre une aventure qui est largement méritée. Mérité cela ne veut pas dire grand chose, le sport ne fonctionne pas au mérite, disons qu’elle n’est pas usurpée. Maintenant, il se pose la question de ce que nous allons en faire sans trop de pression. »
Après vos deux échecs administratifs pour la montée, pour un centre de formation non conforme et la seconde fois en raison du Covid, aviez-vous pensé que vous étiez maudits, que le possibilité d’accéder à l’élite était passée ?
« C’est un échec relatif je pense puisque nous avions remporté deux fois le championnat. Ce sont plutôt des victoires mais qui n’ont pas été suivies d’effet. Quand tu remportes la Pro B lors de ta deuxième saison, ce n’est pas un échec. Deux ans après, tu te relèves avec 80% de l’équipe qui change. Le Covid arrive, t’es à 19 victoires pour 4 défaites, le deuxième est à 15 victoires, ce n’est pas un échec non plus, il s’agit même d’une saison magnifique. Maudit, je ne pense pas qu’il y ait de poupée vaudou nulle part. Mais on pense à un amoncèlement d’éléments contraires. On s’y remet et puis la preuve est que non au final (rires). »