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Guide Pro B 2022-23 – Aix-Maurienne : Opération survie, comme toujours

Parmi les petits poucets de Pro B depuis son retour à cet échelon en 2016, Aix-Maurienne se bat chaque saison pour sa survie. Le club espère encore monter d’un cran en misant sur la continuité et sur la jeunesse. Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe

Parmi les petits poucets de Pro B depuis son retour à cet échelon en 2016, Aix-Maurienne se bat chaque saison pour sa survie. Le club espère encore monter d’un cran en misant sur la continuité et sur la jeunesse.

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L’AMSB est un habitué des fins de saison à suspense depuis sa remontée en Pro B, en 2016. Jamais mieux classé que 11e de la division, le club s’est fait peur lors des quatre derniers exercices, ne sauvant sa peau en deuxième division que lors des dernières – voire de la dernière – journées du championnat, déjouant au même titre les pronostics qui les renvoyaient en NM1.

Des affres qu’Emmanuel Schmitt, le coach de l’équipe savoyarde depuis cinq saisons, espère bien s’éviter cette année, sur la base d’une composition d’équipe mêlant expérience et jeunesse.

Le bilan de la saison passée

Niveau frousse, la saison 2021-22 a été l’une des plus intenses qui soit pour Aix-Maurienne. Après un très bon début de saison (7 victoires – 4 défaites), le club a progressivement dégringolé dans la hiérarchie par la faute de blessures, notamment. Et il a fallu un léger redressement en fin d’exercice (5 victoires pour autant de défaites, dont 4 succès sur les 5 derniers matches) pour que l’équipe puisse souffler, terminant avec une petite victoire de plus que le premier relégué.

Le recrutement

Pour repartir sur de meilleures bases, Aix Maurienne Savoie Basket a conservé trois joueurs, dont un seul de son cinq majeur, le précieux Juan Jose Garcia. Et il s’est attaché à constituer un effectif à partir de joueurs rompus aux joutes de Pro B (Lucas Hergott ou Nisre Zouzoua), d’étrangers sans grandes références (David Nichols) ou entamant leur carrière professionnelle (Gavin Kensmil) et de jeunes joueurs au potentiel encore à affirmer (Corentin Falcoz, Calvin Hippolyte, Samuel Eyango-Dingo).

Il est à noter que, alors que l’AMSB a bouclé son recrutement, seuls trois non-JFL figurent dans le roster. De quoi se donner une petite marge de manœuvre en cas de difficultés, même si le club, comme toujours, dispose de moyens limités.

Les objectifs

Forcément, le staff aixois a pour première idée d’éviter les sueurs froides des saisons précédentes. Et, si possible, de voir enfin plus haut qu’une 11e place, certes satisfaisante, mais pas apaisante. Les matches amicaux (des victoires contre des équipes suisses, un match nul contre Vichy-Clermont et de lourdes défaites contre Chalon ou des pensionnaires de Betclic Élite) ainsi qu’une élimination douloureuse en coupe de France (victoire 83-64 de Saint-Chamond) ne rassure pas.

Un constat à nuancer, l’équipe n’ayant quasiment jamais pu évoluer au complet. Et la médiocre prestation lors du premier match de Leaders Cup face à Saint-Vallier (18 points de retard à la mi-temps, 74-87 au final) ne donne pas plus de certitudes alors que l’équipe ne comportait aucun absent. Une harmonie reste à créer.

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : David Ramseyer (2024), Juan José Garcia (prolongation, 2024, capitaine), Corentin Carne (prolongation, 2023), Emmanuel Schmitt (coach, prolongation 2024)
Arrivées : Samuel Eyango-Dingo (Nanterre/Betclic Élite, prêt), Corentin Falcoz (espoirs Bourg, 2024), David Nichols (Mons-Hainaut/Belgique, 2023), Lucas Hergott (Blois/Pro B, 2023), Nisre Zouzoua (ASA Basket, 2023), Gavin Kensmil (Austin/NCAA, 2023), Calvin Hippolyte (Saint-Quentin/Pro B, 2023)
Départs : Kadri Moendadze (Roanne/Betclic Élite), Lucas Beaufort (Strasbourg/Betclic Élite, retour de prêt), Thomas Tshikaya (NM1/Berck), Dagoberto Pena, Cheick Sane, Fréjus Zerbo, Chaz Williams, Georgi Joseph (libre)

Effectif 2022-23

Meneur : David Nichols (1,83 m, 26 ans, USA), Corentin Falcoz (1,92 m, 19 ans)
Arrière : Nisre Zouzoua (1,88 m, 26 ans, CIV), Corentin Carne (1,95 m, 26 ans)
Ailier : Lucas Hergott (2,00 m, 24 ans), Calvin Hippolyte (1,98 m, 22 ans)
Ailier-fort : Juan Jose Garcia (2,01 m, 33 ans, DOM), David Ramseyer (2,02 m, 35 ans, FRA/SUI)
Pivot : Gavin Kensmil (2,01 m, 23 ans, SUR), Samuel Eyango-Dingo (2,06 m, 21 ans)

Coach : Emmanuel Schmitt (56 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

David Nichols
Né le 26 mars 1996 (26 ans) – 1,83 m – Poste 1-2 – Américain

Stats BNXT (Belgique/Pays-Bas) : 13,3 points à 47,3 % aux tirs (dont 38,1 % à trois-points), 2,3 rebonds, 2,3 passes, 1,1 interception et 2,0 balles perdues pour 10,8 d’évaluation en 25 minutes (23 matches)
Stats FIBA Europe Cup : 11,7 points à 42,4 % aux tirs (dont 33,3 % à trois-points), 3,5 rebonds, 2,3 passes, 1,0 interception, 4,7 balles perdues pour 8,2 d’évaluation en 25 minutes (6 matches)

Passé par les facs d’Albany (14,6 points et 3,5 passes en 2017-18) puis Florida State (6,4 points, 3,5 passes), il a commencé sa carrière professionnelle en 2019 à Nicosie avant de rejoindre Rogaska (Slovénie) puis Mons-Hainaut (Belgique). Considéré comme un meneur vif, adroit à trois-points, il n’est en revanche pas un gros passeur. 17,5 points (37 % à trois-points) et 3,3 passes en préparation, 15 points (1/6 à trois-points), 4 rebonds, 2 passes et 14 d’évaluation en coupe de France face à Saint-Chamond. Peu à son avantage pour sa première en Leaders Cup : 12 points à 3/13 aux tirs, 2 passes et 1 d’évaluation.

David Nichols (photo FIBA)

Nisre Zouzoua
Né le 16 juillet 1996 (26 ans) – 1,88 m – Poste 2-1 – Ivoirien (Cotonou)

Stats Pro B : 7,4 points à 40,6 % à deux-points et 31,9 % à trois-points, 2,6 rebonds, 1,6 passe, 0,5 interception et 1,1 balle perdue pour 5,7 d’évaluation en 18 minutes (10 matches)

L’Ivoirien a passé 5 ans en NCAA (Bryant puis Nevada) avant de commencer sa carrière professionnelle à Dax-Gamarde (NM1) en 2020-21, terminant 3e meilleur marqueur de NM1 avec 19,0 points et 4,1 rebonds. Longtemps blessé la saison dernière, il a eu du mal à passer le cap de la Pro B. D’une adresse perfectible à trois-points, ce finaliste de l’AfroBasket 2021, 2e marqueur de l’équipe avec 11,2 points pour la Côte d’Ivoire se distingue surtout par ses qualités athlétiques et son activité. Une saison pour démontrer qu’il a le niveau. 10,2 points (37 % aux tirs), 3,0 rebonds, 1,5 passe en préparation, 0 point (0/4 aux tirs), 3 rebonds, 0 d’évaluation en coupe de France. Du mieux en Leaders Cup : 15 points à 5/12 aux tirs pour 11 d’évaluation.

Lucas Hergott
Né le 26 décembre 1997 (24 ans) – 2,00 m – Poste 3-2 – Français

Stats Pro B : 3,8 points à 44,6 % à deux-points et 16,1 % à trois-points, 1,6 rebond, 1,6 passe, 0,5 interception et 0,9 balle perdue pour 4,1 d’évaluation en 15 minutes (32 matches)

Le joueur formé à l’ASVEL a vu sa carrière professionnelle pourrie par les blessures : un seul match joué en 2020-21 ! Rétabli la saison passée, il n’a brillé que par séquences, se montrant peu productif à trois-points, l’une de ses failles. Passé par Saint-Chamond, Fos (deux ans chaque) puis Blois il vient à Aix pour se relancer. 6,5 points (43 % aux tirs), 2,0 rebonds, 2,3 passes en préparation, 8 points (42,9 % aux tirs), 1 rebond, 3 d’évaluation en coupe de France. À son avantage en Leaders Cup : 14 points à 3/4 aux tirs et 8/9 aux lancers francs, 4 rebonds, 5 passes pour 21 d’évaluation.

Lucas Hergott (photo Nguyen Tuan)

Juan Jose Garcia
Né le 22 avril 1989 (33 ans) – 2,01 m – Poste 4 – Hispano-Dominicain (Bosman)

Stats Pro B : 11,0 points à 55,4 % à deux-points et 32,7 % à trois-points, 7,1 rebonds, 1,6 passe, 0,5 contre, 1,3 interception et 1,3 balle perdue pour 15,0 d’évaluation en 30 minutes (22 matches)

Une très bonne surprise de la saison passée, devenue la pierre angulaire du jeu de l’AMSB. Pour mesurer son impact, il suffit de constater que l’équipe a remporté 11 de ses 15 victoires lorsqu’il était en mesure de jouer. Après avoir alterné entre D2 espagnole et championnat dominicain (et avoir buté sur la marche Liga Endesa avec Manresa, Saragosse et Malaga), il a montré en Savoie toutes ses qualités : jeu complet, adresse de près, rebond, défense, QI basket… Ne manque plus à l’international dominicain qu’une meilleure adresse de loin. Encore en rodage : 8,8 points (57 % aux tirs), 7,5 rebonds, 2,0 passes en préparation, 9 points (3/6 aux tirs), 8 rebonds, 2 passes, 2 contres, 15 d’évaluation en coupe de France. Toujours pas au top, il n’a pas brillé en Leaders Cup : 2 points (1/2 aux tirs), 3 rebonds pour 8 d’évaluation. Il ne sera certainement pas toujours aussi transparent.

Juan Jose Garcia (photo AMSB)

Gavin Kensmil
Né le 29 décembre 1998 (23 ans) – 2,01 m – Poste 4-5 –Surinamien (Cotonou)

Stats NCAA : 16,6 points à 61,1 % aux tirs (dont 20,0 % à trois-points), 6,8 rebonds, 1,8 passe, 0,5 contre, 1,0 interception, 3,6 balles perdues pour 16,6 d’évaluation en 31 minutes (32 matches)

L’inconnue du recrutement savoyard. Le natif de Paramaribo (capitale du Suriname) débute à Aix-Maurienne sa carrière professionnelle après ses années en JuCo et NCAA, à la petite fac de Stephen F. Austin State. Catalogué bon défenseur, gros rebondeur, adroit de près et bon intercepteur. En revanche, il perd pas mal de ballons et se montre moyen aux lancers francs (61,3 % la saison passée). Ne tire à trois-points que sous la torture : 9 tentatives (pour 1 réussite…) en quatre saisons ! N’a pas joué en coupe de France mais a montré de bonnes dispositions en préparation, à confirmer dans de « vrais » matches : 12,6 points (60 % aux tirs, pas de trois-points tentés), 8,2 rebonds, 0,8 interception et 2,4 balles perdues. Un beau bébé. Une première indication, positive, est venue de sa bonne prestation en Leaders Cup : 16 points à 5/8, 7 rebonds et 19 d’évaluation.

Le banc

Corentin Falcoz
Né le 5 novembre 2002 (19 ans) – 1,92 m – Poste 2 – Français

Stats Espoirs : 21,5 points à 65,0 % à deux-points et 42,3 % à trois-points, 4,7 rebonds, 2,6 passes, 1,5 interception, 1,5 balle perdue pour 21,0 d’évaluation en 35 minutes (34 matches)

L’an passé, il a montré qu’il n’avait plus rien à faire en championnat Espoirs : un match à 46 d’évaluation (40 points à 10/10 à deux points et 6/12 à trois-points, 7 rebonds, 4 passes et 3 interceptions), quatre autres à 35 et plus d’évaluation ! Mais aussi qu’il n’était pas prêt pour la première division (2 matches à 4 minutes pour 1,5 point et 1,0 d’évaluation la saison dernière). Bourg l’a donc laissé filer à l’AMSB. Adroit à trois-points, bon rebondeur pour son poste, un physique à étoffer. Doit encore hisser son niveau de jeu : 3,7 points (63 % aux tirs mais 4/14 à trois-points), 1,2 rebond en préparation, 6 points (2/2 à trois-points) et 6 d’évaluation en 6 minutes en coupe de France. 3 points à 1/3 aux tirs en 8 minutes en Leaders Cup.

Corentin Carne
Né le 18 juin 1996 (26 ans) – 1,95 m – Poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 8,2 points à 43,1 % à deux-points et 34,1 % à trois-points, 2,8 rebonds, 4,4 passes, 2,2 interceptions, 1,5 balle perdue pour 16,9 d’évaluation en 28 minutes (24 matches)

Il sort de sa meilleure saison depuis ses années Espoir. Formé à Pau, il a buté sur la marche de la Pro A avec Nanterre avant de passer à l’étage inférieur avec Antibes puis Aix-Maurienne depuis 2020, club où il progresse gentiment. Bon QI basket, adresse fluctuante mais bon passeur, perdant peu de ballons. Belle performance en coupe de France : 12 points (5/6 aux tirs dont 1/2 à trois-points), 2 rebonds, 2 passes, 4 interceptions pour 18 d’évaluation. Mal à l’aise en Leaders Cup : 2 points (0/4 à trois-points) et -2 d’évaluation.

Corentin Carne (photo F. Pietrzak)

Calvin Hippolyte
Né le 15 janvier 2000 (22 ans) – 1,97 m – Poste 3-4 – Français

Stats Pro B : 3,8 points à 47,0 % aux tirs dont 31,8 % à trois-points, 1,8 rebond, 0,4 passe, 0,6 balle perdue pour 3,6 d’évaluation en 11 minutes (30 matches)

Formé au Havre, le Toulousain s’est montré performant en 2020-21 en NM1 : 10,8 points et 6,1 rebonds. Très moyen à trois-points et catastrophique aux lancers francs (23,8 % la saison passée !), il ne s’est pas imposé l’an passé à Saint-Quentin, équipe pourtant réputée savoir développer les jeunes joueurs. Bon défenseur, actif, mais parfois lymphatique. 9,5 points (56 % aux tirs mais 2/12 à trois-points), 3,7 rebonds en préparation, 6 points (3/11 aux tirs), 1 rebond et 3 d’évaluation sur 30 minutes en coupe de France. S’est distingué en Leaders Cup : 9 points (3/7 aux tirs), 5 rebonds et 1 contre pour 12 d’évaluation.

David Ramseyer
Né le 11 janvier 1987 (35 ans) – 2,02 m – Poste 4-5 – Franco-Suisse (JFL)

Stats Pro B : 11,9 points à 50,6 % à deux-points et 0 % à trois-points, 3,5 rebonds, 0,5 passe, 1,0 interception, 1,1 balle perdue pour 10,1 d’évaluation en 25 minutes (17 matches)

Il va jouer sa quatrième saison à Aix-Maurienne, lui qui en compte 11 en Pro B, 2 à l’étage supérieur et 3 en Suisse. Longtemps blessé la saison dernière, il s’est montré moins performant qu’en 2020-21 (15,3 points, 5,5 rebonds, 14,1 d’évaluation). Ne tire quasi jamais à trois-points, actif, toujours agressif et dans le collectif. Un gros caractère. Blessé pour la préparation, il n’a commencé sa saison qu’en coupe de France : 6 points (2/7 aux tirs), 1 rebond, 2 passes, 2 contres, 6 d’évaluation en 26 minutes. Encore en rodage en Leaders Cup : 2 petits rebonds au compteur en 14 minutes.

David Ramseyer (photo AMSB)

Samuel Eyango-Dingo
Né le 16 mai 2001 (21 ans) – 2,06 m – Poste 5 – Français

Stats Espoirs : 12,6 points à 56,4 % à deux-points et 14,9 % à trois-points, 7,4 rebonds, 1,3 passe, 1,2 contre, 1,7 interception, 3,1 balles perdues pour 14,1 d’évaluation en 26 minutes (27 matches)

Pas le plus jeune de l’effectif mais le plus « brut de décoffrage ». À Nanterre, son club formateur, il s’est montré à son avantage en Espoirs mais n’a pas percé en Élite : 1,0 points (à 36,4 % à deux-points), 1,1 rebond, 1,2 d’évaluation en 4 minutes sur 15 matches. Dur au mal, le médaillé d’argent au Mondial U17 de 2018 ne brille pas au tir dès qu’il s’écarte de la raquette. Lui reste à gagner du temps de jeu : 3,3 points (40 % aux tirs, dont 0/4 à trois-points), 1,8 rebond sur 14 minutes de moyenne en préparation, il n’a pas joué en coupe de France. Discret en Leaders Cup : 1 point et 2 rebonds en 6 minutes.

Le coach

Emmanuel Schmitt
Né le 19 septembre 1966 (56 ans) – Français

En quatre saisons à Aix-Maurienne, il a toujours réussi à maintenir l’équipe en Pro B, avec des moyens très modestes. Plus jeune joueur à entrer sur un parquet de première division, à 15 ans, avec Mulhouse, il a effectué sa reconversion en tant que coach en Suisse (Genève, Neuchâtel, Monthey, l’équipe nationale) et en France : Chalon, HTV avant Aix-Maurienne.

Emmanuel Schmitt (photo ASMB – Ocram)

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L’AMSB est un habitué des fins de saison à suspense depuis sa remontée en Pro B, en 2016. Jamais mieux classé que 11e de la division, le club s’est fait peur lors des quatre derniers exercices, ne sauvant sa peau en deuxième division que lors des dernières – voire de la dernière – journées du championnat, déjouant au même titre les pronostics qui les renvoyaient en NM1.

Des affres qu’Emmanuel Schmitt, le coach de l’équipe savoyarde depuis cinq saisons, espère bien s’éviter cette année, sur la base d’une composition d’équipe mêlant expérience et jeunesse.

Le bilan de la saison passée

Niveau frousse, la saison 2021-22 a été l’une des plus intenses qui soit pour Aix-Maurienne. Après un très bon début de saison (7 victoires – 4 défaites), le club a progressivement…

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Photo : AMSB

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