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Guide Euroleague 2022-23 – Grèce : l’Olympiakos et le Panathinaïkos, le retour des dieux grecs

L’Olympiakos et le Panathinaïkos ont un passé glorieux, un public de gladiateurs et des grandes ambitions pour la cité d’Athènes. Les Rouge et Blanc ont l’intention de retourner au Final Four et les Verts souhaitent écrire un nouveau chapitre triomphal après trois saisons sans playoffs. La grande Gr

L’Olympiakos et le Panathinaïkos ont un passé glorieux, un public de gladiateurs et des grandes ambitions pour la cité d’Athènes. Les Rouge et Blanc ont l’intention de retourner au Final Four et les Verts souhaitent écrire un nouveau chapitre triomphal après trois saisons sans playoffs. La grande Grèce est-elle de retour sur la scène européenne ?

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Olympiakos

Quatre ans. L’absence en playoffs de l’Euroleague a semblé durer une éternité pour les fans de l’Olympiakos, qui se sont délectés du retour en force de la puissance athénienne la saison dernière. Une deuxième place de saison régulière (21-9), une qualification au Final Four acquise au bout du suspens dans une salle en délire contre Monaco, et une demi-finale où l’équipe de Georgios Bartzokas ne fut pas loin de faire tomber le champion en titre et futur vainqueur, l’Anadolu Efes.

C’est doté de ce statut retrouvé que le triple vainqueur de l’Euroleague (1997, 2012, 2013) débute une nouvelle saison, avec l’ambition de regoûter au Final Four. L’intégralité du coaching staff et deux tiers de l’effectif ont été conservés, un gage de réussite évident à l’aube d’une saison. D’autant que Sasha Vezenkov n’a pas cédé aux sirènes de la NBA, rempilant pour deux ans, avec tout de même une clause de sortie vers les Etats-Unis l’été prochain. « Ce fut un très bel été. Les Kings (qui ont acquis ses droits dans un trade) ont montré un vrai intérêt mais ma meilleure option était de rester ici, où beaucoup de monde m’a montré à quel point j’étais important dans l’organisation », a expliqué le Bulgare après l’Euro.

Tyler Dorsey, irremplaçable ?

Olympiakos (Euroleague)

En revanche, les Reds ont perdu Tyler Dorsey. Très à son avantage au championnat d’Europe, l’arrière américano-grec a été sollicité par les Dallas Mavericks. Le deuxième meilleur marqueur de l’équipe de la saison dernière sera difficile à remplacer. Sur la ligne arrière, l’Olympiakos a quand même misé sur l’expérimenté meneur de poche Isaiah Canaan (235 matches NBA et une saison d’Euroleague au compteur), en sachant que Thomas Walkup et les internationaux grecs Kostas Sloukas et Giannoulis Larentzakis sont toujours là.

A l’aile, statu quo puisque Kostas Papanikolaou et Shaquielle McKissic sont restés, comme Vezenkov, donc. C’est à l’intérieur que le champion de Grèce en titre semble s’être le plus renforcé avec, outre la prolongation longue durée de Mous Fall, les remplacements de Livio Jean-Charles – parti en Russie – et d’Hassan Martin par les référencés Alec Peters, Joel Bolomboy et Tarik Black. De quoi densifier un peu plus une raquette déjà performante, tout de même amputée de sa légende Georgios Printezis, qui a bien mérité sa retraite à 37 ans passés.

Un maître mot : continuité

Si l’Olympiakos a un banc légèrement moins profond que les plus grosses masses salariales d’Europe – son budget, a priori légèrement supérieur à 15 millions d’euros, est en comparaison deux fois inférieur à celui de l’Olimpia Milan ou l’Anadolu Efes -, la qualité et la continuité du roster combinées à l’excellence de son coaching devraient lui permettre de jouer les premiers rôles encore cette année.

Georgios Bartzokas, coach de l’année passée, tentera de conserver l’ADN défensive de cette équipe – deuxième meilleure défense de la compétition avec 73,0 points encaissés en moyenne – et de capitaliser sur sa forteresse à domicile, sachant que personne n’a fait mieux à domicile que les Grecs lors de la précédente saison régulière (13-1).

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonCoupe d’EuropeBilan / RangPlayoffsTop scoreurChampionnat local
2017-18Euroleague19-11 / 3eQuarts de finaleVassilis Spanoulis (14,0)Finaliste
2018-19Euroleague15-15 / 9eNikola Milutinov (11,7)(D2 Grèce)
2019-20Euroleague12-16 / 11e(Covid-19)Georgios Printezis (11,8)(D2 Grèce)
2020-21Euroleague16-18 / 12eSasha Vezenkov (11,5)(D2 Grèce)
2021-22Euroleague19-9 / 2eDemi-finaleSasha Vezenkov (13,7)Champion

Les changements de l’intersaison

Arrivées : Alec Peters (Vitoria, 2023), Isaiah Canaan (Galatasaray, 2024), Joel Bolomboy (CSKA Moscou, 2023), George Papas (Monmouth/NCAA, 2024), Tarik Black (Bahcesehir, 2023)
Sous contrat : Kostas Sloukas (2023), Shaquielle McKissic (2023), Sasha Vezenkov (2024+clause NBA), Moustapha Fall (prolongation, 2025), Georgios Bartzokas (coach, prolongation, 2025), Thomas Walkup (2024), Michael Lountzis (2024), Giannoulis Larentzakis (2024), Kostas Papanikolaou (2023)
Départs : Tyler Dorsey (Dallas Mavericks), Hassan Martin (Etoile Rouge), Georgios Printezis (retraite), Livio Jean-Charles (CSKA Moscou), Quincy Acy (libre), Vassilis Christidis (PAOK), Alexandros Nikolaidis (Lavrio, prêt), Zayd Muosa (Anorthosis, prêt)

Saison 2022-2023

Effectif
Meneurs : Kostas Sloukas, Isaiah Canaan, Michael Lountzis
Arrières : Thomas Walkup, Giannoulis Larentzakis, George Papas
Ailiers : Kostas Papanikolaou, Shaquielle McKissic
Ailiers-forts : Sasha Vezenkov, Alec Peters
Pivots : Moustapha Fall, Tarik Black, Joel Bolomboy

Staff sportif

Coach : Georgios Bartzokas
Assistants : Christos Pappas, George Bozikas, Stefanos Triantafyllos, Michalis Kalavros

Front office

Président/propriétaire : Panagiotis Angelopoulos
Directeur sportif : Christos Bafes

Finances

Budget 2021-22 : 15 millions d’euros (brut)
Masse salariale 2021-22 : 8,5 millions d’euros (net)

Salle : Salle de la Paix et de l’Amitié (11 847 places)

Trois joueurs à suivre

Sasha Vezenkov (2,06 m, 27 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 13,7 points à 53,0 aux tirs (dont 37,0 % à 3-points et 83,3 % aux lancers), 5,9 rebonds, 1,5 passe, 1,0 interception et 0,8 balle perdue pour 16,7 d’évaluation en 30 minutes (38 matches)

Chaque année, il passe un cap supplémentaire. La saison dernière, lors de sa septième campagne – déjà – en Euroleague, ses efforts ont été récompensés d’une sélection dans la première équipe All-Star de l’Euroleague. Désormais sûr de rester à Athènes une nouvelle année malgré les intérêts prononcés des Sacramento Kings, l’ancien du Barça doit confirmer qu’il peut maintenir l’Olympiakos à ce niveau de compétition. Le n°57 de la draft 2017 s’appuiera pour cela sur sa puissance, sa qualité de tir exceptionnelle, sa polyvalence et son intelligence de jeu (seulement 0,8 balle perdue de moyenne pour 30 minutes), autant d’atouts qui font sa force depuis des années. Le Bulgare – qui dispose aussi des passeports chypriotes et grecs – sort d’un premier tour de l’Euro fantastique où il a porté à lui seul sa sélection, avec 5 matches… à 26 points et 8 rebonds ou plus, soit 31 d’évaluation moyenne ! La troisième meilleure évaluation de la compétition derrière Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic, devant Lauri Markkanen ou Luka Doncic. Cela vous situe le bonhomme, et le leader qu’il peut être.

Kostas Sloukas (1,90 m, 32 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 11,9 points à 45,5 % aux tirs (dont 41,8 % à 3-points et 84,8 % aux lancers), 5,0 passes décisives, 2,6 rebonds, 0,8 interception et 2,2 balle perdue pour 13,1 d’évaluation en 25 minutes (37 matches)

On aurait pu choisir le soldat Thomas Walkup ou la recrue Isaiah Canaan comme joueur à surveiller, mais Kostas Sloukas reste l’âme de la ligne arrière de l’Olympiakos, le joueur qui ne tremblera jamais au moment de dégainer le shoot de la gagne, à l’image de ses game winner et buzzer beater contre Fenerbahçe et l’Anadolu Efes la saison dernière. Il est en grande partie responsable du succès du club grec lors du dernier exercice, tant par sa capacité à scorer sur une courte période et sa régularité dans le moneytime que par sa qualité à distribuer le jeu. L’international grec était déjà là lors du doublé en Euroleague en 2012 et 2013, lui qui a ajouté un titre à son palmarès avec Fenerbahçe en 2017 et qui rêverait d’en ajouter un quatrième, dans son club de coeur, et avec lequel il va entamer sa 9e saison.

Moustapha Fall (2,18 m, 30 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 8,2 points à 70,3 % aux tirs (61,3 % aux lancers), 5,1 rebonds, 1,1 passe et 1,0 contre pour 12,3 d’évaluation en 23 minutes (37 matches)

Ce n’est peut-être pas le plus flashy, pas celui qui va dominer les feuilles de stats, mais que Moustapha Fall est précieux dans un collectif. Ce n’est pas Vincent Collet qui dira le contraire. Son arrivée lors de l’été dernier a tout changé, Georgios Bartzokas trouvant en lui son point d’ancrage, son homme de dissuasion dans la peinture. Après avoir découvert l’Euroleague et l’équipe de France sur le tard, le vice-champion olympique donne l’impression de toujours progresser. Et sa résilience cet été avec les Bleus, alors qu’il avait été annoncé forfait et qu’il a entamé une course contre-la-montre pour guérir en moins d’un mois d’une déchirure à l’ischio-jambier, est une preuve de plus de son caractère de guerrier.


Panathinaïkos

Jusqu’à cette année, le Panathinaïkos était détenteur d’un record unique. Les Verts avaient remporté au moins un titre national ou international majeur depuis… 1998. Une séquence qui a pris fin en 2022, alors que l’Olympiakos a fait le doublé coupe-championnat. C’est également la deuxième saison de suite que le club traine dans les bas fonds du classement de l’Euroleague. Il faut dire que les finances ont été largement perturbées par la crise sanitaire, au point de figurer dans la queue de peloton des masses salariales (environ 5,5 millions d’euros net), soit un peu moins que Monaco, dans les mêmes eaux que l’Etoile Rouge ou le Bayern Munich, mais toujours un peu mieux que le Zalgiris Kaunas, l’ASVEL ou l’ALBA Berlin.

Le budget ne va pas être boosté du jour au lendemain, mais il y a de bonnes raisons de croire en un futur plus radieux dans les rangs du Pana. Tout d’abord, après avoir connu trois coaches en un an (Priftis, Kattash, Vovoras), le club grec a signé un bail de deux saisons avec Dejan Radonjic. Le technicien monténégrin est un habitué de l’Euroleague, et sort d’une saison convaincante avec l’Etoile Rouge, qu’il a failli ramener aux playoffs malgré des moyens limités. Les espoirs sont donc permis.

Georgios Papagiannis, le rescapé de l’intersaison

Georgios Papagiannis (Euroleague)

Pour inverser la tendance sur le parquet, le Panathinaïkos a tout changé ou presque dans son effectif. Les trois meilleurs marqueurs du précédent exercice – Ioannis Papapetrou, Nemanja Nedovic et Daryl Macon – n’ont pas été retenus, de même que les efficaces Okaro White ou Howard Sant-Roos. Seul Georgios Papagiannis, meilleure évaluation de la saison précédente et élément majeur du club, reste à quai, en nouveau capitaine de bord. Et tout a été pensé pour entourer au mieux le big man de 2,20 m.

Sur la ligne arrière, les Verts n’ont pas réussi à convaincre Nick Calathes mais ils seront tout de même guidés par trois Américains reconnus : l’expérimenté Nate Wolters, qui a suivi Dejan Radonjic depuis l’Etoile Rouge, l’étincelant Paris Lee, qui avait fait forte impression pour sa première année en Euroleague avec la Roca Team, et le coriace Andrew Andrews, qui a emmené Bursaspor en finale de l’Eurocup.

À l’extérieur, le point fort de ce nouveau Pana, Marius Grigonis aura envie de prouver – après l’exclusion des clubs russes – qu’il fait toujours partie du gratin européen. Il sera accompagné du Polonais Mateusz Ponitka, qui sort d’un Euro stratosphérique. Seront aussi présents les jumeaux Kalaitzakis, Georgios qui revient d’une courte expérience en NBA, et Panagiotis, l’une des révélations de l’Eurocup avec Lietkabelis. Du beau monde.

Un dernier poste à pourvoir dans la raquette

Outre Papagiannis à l’intérieur, qui sera l’élément central du groupe, on note la présence de deux joueurs chevronnés. Premièrement Derrick Williams, l’ancien numéro 2 de la draft 2011, qui poursuit son tour d’Europe après une saison au Bayern, une à Fenerbahçe, une à Valence et une au Maccabi Tel Aviv. Deuxièmement Arturas Gudaitis, l’un des meilleurs pivots d’Euroleague de ces cinq dernières années, qui souhaite se relancer après un épisode gâché par des blessures et l’exclusion du Zénit en cours de route. De quoi assurer un mélange de taille, de force et de vitesse dans ses intérieurs, sachant que Dejan Radonjic souhaite l’arrivée d’un dernier renfort sur le poste 4.

« Tous les ingrédients sont là, encore faut-il que la sauce prenne », a souligné le sulfureux propriétaire du club, Dimitris Giannakopoulos, en présaison. Le Panathinaïkos est une équipe talentueuse sur le papier, certes, mais la formation aura sans doute besoin de temps pour arriver à construire un collectif. Ce qu’elle n’aura pas peut-être pas en lançant sa saison par la réception du Real Madrid et deux déplacements sur le parquet du Red Star puis de l’ALBA Berlin. Cette saison sera-t-elle le point de départ d’un retour d’un club légendaire, six fois champion de la C1 dans son histoire, vers les sommets ?

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonCoupe d’EuropeBilan / RangPlayoffsTop scoreurChampionnat local
2017-18Euroleague19-11 / 4eQuarts de finaleMike James (16,2)Champion
2018-19Euroleague16-14 / 6eQuarts de finaleNick Calathes (12,2)Champion
2019-20Euroleague14-14 / 6e(Covid-19)DeShaun Thomas (13,9)Champion
2020-21Euroleague11-23 / 16eNemanja Nedovic (16,0)Champion
2021-22Euroleague9-19 / 13eNemanja Nedovic (14,3)Finaliste

Les changements de l’intersaison

Arrivées : Derrick Williams (Maccabi Tel-Aviv, 2023), Marius Grigonis (CSKA Moscou, 2024), Nate Wolters (Etoile Rouge, 2023), Dejan Radonjic (coach, 2024), Panagiotis Kalaitzakis (Lietkabelis, 2024), Giorgos Kalaitzakis (OKC/G-League, 2024), Paris Lee (Monaco, 2024), Arturas Gudaitis (Naples, 2023), Andrew Andrews (Bursaspor, 2024), Mateusz Ponitka (Reggio Emilia, 2023)
Sous contrat : Georgios Papagiannis (2023), Nikos Chougkaz (2025), Lefteris Mantzoukas (2025), Lefteris Bochoridis (prolongation, 2023), Alex Samodurov (2028), Neoklis Avdalas (2027)
Départs : Ioannis Papapetrou (Partizan), Nemanja Nedovic (Etoile Rouge), Vassilis Kavvadas (Aris), Kendrick Perry (Malaga), Daryl Macon (UNICS Kazan), Leonidas Kaselakis (Peristeri), Howard Sant-Roos (Saragosse), Jeremy Evans, Okaro White, Stefan Jovic

Saison 2022-2023

Effectif

Meneurs : Nate Wolters, Paris Lee, Lefteris Bochoridis, Neoklis Avdalas
Arrières : Andrew Andrews, Panagiotis Kalaitzakis, Georgios Kalaitzakis
Ailiers : Marius Grigonis, Mateusz Ponitka, Lefteris Mantzoukas
Ailiers-forts : Derrick Williams, Nikos Chougkaz
Pivots : Georgios Papagiannis, Arturas Gudaitis, Alex Samodurov

Staff sportif

Coach : Dejan Radonjic
Assistants : Goran Boskovic, Giorgos Vovoras, Thanasis Giaples

Front office

Propriétaire : Dimitris Giannakopoulos
Président : Vassileios Parthenopoulos
General manager : Stavros Ntinos

Finances

Budget 2021-22 : 9,5 millions d’euros (brut)
Masse salariale 2021-22 : 5,5 millions d’euros (net)

Salle : OAKA Arena (19 250 places)

Trois joueurs à suivre

Georgios Papagiannis (2,20 m, 25 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 10,2 points à 64,1 % aux tirs (dont 73,7 % aux lancers), 8,2 rebonds, 0,8 passe, 0,8 interception et 1,7 contre pour 17,5 d’évaluation en 28 minutes (29 matches)

Chaque année, il prend un plus d’importance dans le jeu du Pana, au point d’avoir été promu capitaine cet été, à tout juste 25 ans. Revenu dans le club de ses débuts en pro en 2018 après deux saisons entre NBA et G-League, Georgios Papagiannis semble passer un cap chaque année. Meilleur contreur et meilleur rebondeur de toute l’Euroleague en 2021-22, « Big Papa » est désormais attendu comme le leader des Verts. Ses longs segments et sa capacité à jouer sur pick-and-roll en font l’un des indispensables de la compétition. Le longiligne pivot devra prouver qu’il est capable de conserver le même rendement avec l’arrivée d’un pivot remplaçant de top niveau, Arturas Gudaitis. Mais s’il conserve un tel niveau de jeu, celui qui est en fin de contrat en juin prochain pourrait sans doute retenter sa chance en NBA.

Marius Grigonis (1,98 m, 28 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 8,5 points à 42,4 % aux tirs (dont 43,1 % à 3-points et 91,2 % aux lancers), 1,9 passe, 1,4 rebond, 0,6 interception et 1,3 balle perdue pour 7,7 d’évaluation en 19 minutes (16 matches)

Après un Euro où il a définitivement prouvé qu’il faisait partie de l’élite européenne, Mateusz Ponitka aurait pu être l’ailier à suivre. Nous avons tout de même opté pour Marius Grigonis, qui s’est lui aussi comporté en leader à l’Euro, avec la sélection lituanienne, malgré une élimination dès les huitièmes contre le futur vainqueur (14,5 points à 51,9 % aux tirs et 40,6 % à 3-points, 3,8 rebonds et 3,3 passes en 27 minutes). Le swingman fut capable de coups de chaud dans les moments clés d’une phase de poule hyper relevée, quand son équipe était tout proche d’une élimination. En club, l’ancien vainqueur de la BCL avec Tenerife en 2017 a été décisif pendant trois saisons au Zalgiris Kaunas. Il avait rejoint le CSKA Moscou l’été dernier pour un contrat pluriannuel lucratif. L’armada russe exclue en raison de la guerre en Ukraine, le Lituanien n’a eu d’autre choix que de rebondir, et il a choisi le Panathinaïkos pour le faire, là où il aura l’étiquette d’arme offensive principale. À surveiller comme le lait sur le feu.

Paris Lee (1,83 m, 27 ans)

Stats Euroleague 2021-22 : 7,2 points à 39,5 % aux tirs (dont 35,3 % à 3-points et 86,3 % aux lancers), 2,4 passes, 1,4 rebond, 1,2 interception et 1,0 balle perdue pour 7,4 d’évaluation en 20 minutes (36 matches)

Un cursus de NCAA sans paillettes dans une fac non référencée (Illinois State), deux saisons en Belgique, une en Allemagne et une (très bonne) à Orléans. Paris Lee n’était pas forcément prédestiné à autant briller sur les parquets d’Euroleague pour sa saison rookie avec la Roca Team. Il a pourtant joué un rôle clé dans la création derrière Mike James, tant par son activité défensive que ses qualités de percussion, pour accrocher les playoffs. Cette saison de sophomore sera une sorte de baptême du feu pour le nouveau membre de la sélection camerounaise, car sans top meneur à ses côtés. Sera-t-il capable de porter son équipe à lui seul face aux meilleurs clubs d’Europe ?

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Olympiakos

Quatre ans. L’absence en playoffs de l’Euroleague a semblé durer une éternité pour les fans de l’Olympiakos, qui se sont délectés du retour en force de la puissance athénienne la saison dernière. Une deuxième place de saison régulière (21-9), une qualification au Final Four acquise au bout du suspens dans une salle en délire contre Monaco, et une demi-finale où l’équipe de Georgios Bartzokas ne fut pas loin de faire tomber le champion en titre et futur vainqueur, l’Anadolu Efes.

C’est doté de ce statut retrouvé que le triple vainqueur de l’Euroleague (1997, 2012, 2013) débute une nouvelle saison, avec l’ambition de regoûter au Final Four. L’intégralité du coaching staff et deux tiers de l’effectif ont été conservés, un gage de réussite évident à l’aube d’une saison. D’autant que Sasha Vezenkov n’a pas cédé aux sirènes de la NBA, rempilant pour deux ans, avec tout de même une clause de sortie vers les Etats-Unis l’été prochain. « Ce fut un très bel été. Les Kings (qui ont acquis ses droits dans un trade) ont montré un vrai intérêt mais…

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Photo : Olympiakos (Euroleague)

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