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Guide Pro B 2022-23 – Chalon : La montée sinon rien

Comme l’année passée, l’Élan Chalon ne vise rien d’autre que la montée, en souhaitant évidemment que la saison ne se termine pas en queue de poisson comme la précédente. Pour arriver à ses fins, le club de la Saône-et-Loire a mis les petits plats dans les grands, en jouant sur la complémentarité et

Comme l’année passée, l’Élan Chalon ne vise rien d’autre que la montée, en souhaitant évidemment que la saison ne se termine pas en queue de poisson comme la précédente. Pour arriver à ses fins, le club de la Saône-et-Loire a mis les petits plats dans les grands, en jouant sur la complémentarité et l’expérience.

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On est forcément grognon, du côté de Chalon-sur-Saône. L’Élan comptait bien ne pas s’éterniser en Pro B et remonter en première division après une année au « purgatoire ». Raté. En connaissant divers soubresauts (le coach allemand Sebastian Machowski ayant été débarqué en cours de saison) et un incompréhensible délitement en fin d’exercice, le club de Saône-et-Loire s’est pris les pieds dans le tapis, étant éliminé en quarts-de-finale de playoffs par Blois, futur vainqueur des playoffs d’accession.

Ce qui fait désordre pour un club qui disposait – et dispose encore – de la plus forte masse salariale de Pro B. Et qui présente tout de même à son palmarès un titre de champion de France de Pro A… en 2017 ! L’idée directrice du recrutement a donc consisté à conserver une base de JFL expérimentés et de compléter l’effectif par de bons – voire très bons – joueurs de Pro B, ainsi que par des étrangers de qualité. Le tout sous la houlette de Savo Vucevic, le plus français des Monténégrins.

Le bilan de la saison passée

Ça n’a pas beaucoup rigolé entre Saône et Loire, la saison dernière. Après un démarrage en trombe et notamment une belle série de sept victoires consécutives entre fin décembre et début février, la machine s’est enrayée. Entre fin mars et mi-avril, l’équipe a concédé cinq défaites de suite, entraînant la mise à l’écart de Sebastian Machowski. Mais son remplacement par le coach assistant Maxime Pacquaut n’a pas vraiment changé la donne, l’Élan finissant sa saison régulière par quatre défaites.

Finalement, les Chalonnais ont terminé 7e avec un bilan de 18 victoires pour 16 défaites et se retrouvaient face à Blois en playoffs. Un adversaire qui a pris le dessus en trois manches avant de remporter ces playoffs et d’accéder en Betclic Élite.

Le recrutement

La fin de saison a donc tourné à la soupe à la grimace. Et l’intersaison a par la même occasion entraîné pas mal de changements. Tout d’abord, le bien connu Savo Vucevic a été nommé à la tête de l’équipe. Ensuite, 8 joueurs sont partis, pour 5 conservés ou prolongés, dont 4 JFL majeurs (Antoine Eito, Kévin Harley, Damien Bouquet et Mike Gelabale).

Pour les accompagner, l’Élan a visé la Pro B pour ses nouveaux JFL, avec les prometteurs Samir Gbetkom et Lionel Gaudoux. Et des joueurs plus ou moins référencés pour ses étrangers : Tayler Persons (Hongrie) et Mattias Markusson (République Tchèque) arrivent de championnats de niveau très moyen alors que Luka Lapornik – appelé en remplacement d’un Henri Caruso qui a fait faux bond au club – a joué pour Novo Mesto dans la plus huppée Ligue Adriatique.

Mattias Markusson (photo Elan Chalon – Charlotte Geoffray)

Les objectifs

Avec une équipe comportant 10 professionnels dotés pour une bonne part d’une forte expérience de la Pro B et a priori complémentaires, l’Élan Chalon ne vise rien d’autre que la montée. Et si possible dès la saison régulière, sans avoir à en passer par la toujours incertaine épreuve des playoffs. Sur le papier, Chalon possède tous les arguments pour parvenir à ses fins. Il ne reste qu’à démontrer que la pratique rejoint la théorie.

En attendant, pour ce début de saison, l’Élan démarre « piano ». Un bilan de 3-2 en préparation, une victoire contre Vichy-Clermont (84-74) en coupe de France et une défaite 80-70 à Champagne Basket en Leaders Cup ne donnent pas l’impression d’une équipe conquérante. Cela étant, on le sait, préparation comme coupe de France ou Leaders Cup sont des trompe-l’œil, tant on ne peut savoir quels clubs jouent à fond ces diverses compétitions.

Mais, sachant que des Antoine Eito ou des Mike Gelabale attendent sans doute le début de la saison régulière pour embrayer, il n’y a rien d’inquiétant dans ces résultats. Attendons que la « vraie » compétition commence pour voir si Chalon a vraiment les moyens d’atteindre ses objectifs.

Tayler Persons (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Antoine Eito (2024), Kevin Harley (2023), Sitraka Raharimanantoanina (2024), Damien Bouquet (2024), Mickael Gelabale (prolongation, 2023)
Arrivées : Savo Vucevic (coach, 2023), Samir Gbetkom (Vichy-Clermont, 2024), Tayler Persons (Szeadak/Hongrie, 2023), Lionel Gaudoux (Saint-Quentin, 2025), Luka Lapornik (Novo Mesto/Slovénie, 2023), Mattias Markusson (Opava/Rép. Tchèque, 2023)
Départs : Babacar Niasse (Denain), Mathis Dossou-Yovo (Saint-Quentin), Tomislav Gabric (Kaposvari/Hongrie), Jonathan Augustin-Fairell (Angers/Pro B), Martins Meiers (Kalev/Cramo, prêt), Desmond Washington (Szedeak/Hongrie), Rolands Freimanis (Trefl/Pologne), Jordan Aboudou (libre)

L’effectif 2022-23

Meneurs : Tayler Persons (1,91 m, 27 ans, USA), Antoine Eito (1,86 m, 34 ans)
Arrières : Samir Gbetkom (1,91 m, 24 ans, CAM), Kévin Harley (1,96 m, 28 ans)
Ailiers : Damien Bouquet (1,96 m, 28 ans), Luka Lapornik (1,95 m, 33 ans, SLO)
Ailiers-forts : Mickaël Gelabale (2,04 m, 39 ans), Sitraka Raharimanantoanina (2,07 m, 21 ans, MAD)
Pivots : Mattias Markusson (2,17 m, 26 ans), Lionel Gaudoux (1,98 m, 27 ans)

Coach : Savo Vucevic (65 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Tayler Persons
Né le 31 août 1995 (27 ans) – 1,91 m – Poste 1 – Américain

Stats Hongrie : 22,3 points à 46,0 % aux tirs (dont 37,4 % à trois-points), 6,2 rebonds, 7,4 passes, 1,4 interception, 3,1 balles perdues pour 23,7 d’évaluation en 36 minutes (34 matches)

Le natif de Kokomo (Indiana) est un joueur plutôt référencé pour la division. À sa sortie de fac (2 équipes NCAA), il est passé Leiden (Pays-Bas), Würzburg (Allemagne), Gliwice (Pologne) et Szedeak (Hongrie). En Allemagne, dans un championnat de très bon niveau, il a produit 11,2 points, 3,8 rebonds et 4,0 passes. Et la saison passée, en Hongrie, il était tout simplement le numéro un à l’évaluation. Un fort scoreur, qui s’est acheté un tir à trois-points, gros rebondeur, passeur de bon niveau mais qui perd pas mal de ballons. Et il n’est pas toujours à l’aise en défense. À la peine à trois-points et en Leaders Cup pour ses premiers pas en France : 14,9 points (66 % à deux-points, 29 % à trois-points), 3,2 rebonds, 5,4 passes et 3,4 balles perdues en préparation, 13 points (3/4 à deux-points, 1/4 à trois-points), 4 rebonds, 3 passes pour 15 d’évaluation en coupe de France, 5 points (1/6 à deux-points, 1/2 à trois-points), 7 rebonds, 4 passes, 3 balles perdues pour 7 d’évaluation en Leaders Cup.

Kévin Harley
Né le 20 avril 1994 (28 ans) – 1,96 m – Poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 7,4 points à 45,9 % à deux-points et 29,1 % à trois-points, 2,4 rebonds, 1,9 passe, 1,2 interception, 1,7 balle perdue pour 6,6 d’évaluation en 23 minutes (26 matches)

S’il n’avait vu sa carrière souvent interrompue par des blessures, nul doute qu’il serait encore en première division. Formé à Poitiers entre 2010 et 2016 (3 ans en Pro A, 3 ans en Pro B), il a ensuite fait ses armes à Denain avant de revenir deux ans à Poitiers, où il a explosé : 14,7 points à 55,9 % à deux-points, 4,5 rebonds, 3,2 passes en Pro B (2018-19). Il est alors monté d’étage à Boulazac, une expérience qui s’est bien déroulée (9,2 points en 2020-21) jusqu’à ce que les blessures lui pourrissent la vie. Peu adroit à trois-points, il compense par une belle acuité de plus près, mais il perd pas mal de balles. Agressif vers le cercle, défend. Son début de saison semble plutôt « paisible » : 7,3 points (50 % à deux-points, 38 % à trois-points), 1,3 rebond, 2,0 passes en préparation, 2 points (1/5 à deux-points, 0/1 à trois-points), 1 rebond, 2 passes pour 1 d’évaluation en coupe de France, 5 points (1/2 à deux-points, 1/3 à trois-points), 2 rebonds, 2 passes, 2 balles perdues pour 6 d’évaluation en Leaders Cup.

Kévin Harley (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Damien Bouquet
Né le 19 juin 1994 (28 ans) – 1,96 m – Poste 3-2 – Français

Stats Pro B : 8,4 points à 47,3 % à deux-points et 32,6 % à trois-points, 4,9 rebonds, 3,7 passes, 0,7 interception, 1,5 balle perdue pour 11,6 d’évaluation en 31 minutes (34 matches)

Il ne présente jamais de statistiques mirobolantes, mais ce n’est pas pour rien qu’il a été le joueur le plus utilisé l’an passé (et qui plus est le seul à avoir joué tous les matches de l’Élan Chalon). Un joueur qui fait un peu de tout sur le parquet, qui noircit toutes les colonnes, qui facilite le jeu, qui dispose d’un très bon QI basket, qui sait jouer sans ballon. Formé à Strasbourg, il a commencé sa carrière professionnelle à Charleville-Mézières et Évreux avant de monter à l’étage supérieur pendant deux saisons à Nanterre. Avec le club des Hauts-de-Seine, il s’est montré énorme en Leaders Cup en 2019-20 : 15 points (5/10 aux tirs), 8 rebonds, 3 passes, 18 d’évaluation. Une anomalie pour un joueur qui prend peu de tirs et ne se montre guère adroit de loin alors qu’il est très précis aux lancers francs. Dans ses standards en début de saison : 6,4 points (50 % à deux-points, 13 % à trois-points), 4,4 rebonds, 3,2 passes en préparation, 5 points (1/2 à deux-points, 1/4 à trois-points), 3 rebonds, 5 passes pour 7 d’évaluation en coupe de France, 2 points (1/3 à deux-points, 0/2 à trois-points), 2 rebonds, 2 passes pour 2 d’évaluation en Leaders Cup.

Damien Bouquet (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Mickaël Gelabale
Né le 22 mai 1983 (39 ans) – 2,04 m – Poste 4-3 – Français

Stats Pro B : 9,0 points à 60,8 % à deux-points et 55,0 % à trois-points, 4,4 rebonds, 1,5 passe, 0,5 interception, 1,1 balle perdue pour 11,9 d’évaluation en 22 minutes (27 matches)

Après Willie Redden il y a quelques décennies, c’est le nouveau « Never Nervous » du championnat français. Donnant toujours une impression de facilité, il continue à encore et toujours enquiller les paniers à toutes les distances. À bientôt 40 ans, il a tout connu. Au cours de son énorme carrière, il a joué pour le Real Madrid, la NBA (Sonics), Cholet, ASVEL, Khimki, Cedevita Zagreb, Valence, NBA de nouveau (Timberwolves), Strasbourg, Limoges, Le Mans puis Chalon en 2017 où il est resté après la descente en Pro B. Et il a un palmarès long comme le bras : or à l’Euro 2013, argent à l’Euro 2011, bronze au Mondial 2014 et à l’Euro 2005, deux fois champion de France, champion d’Espagne, vainqueur de l’Eurocup. En bref, il n’a plus rien à prouver et joue pour le plaisir. En étant très juste, tout en décontraction mais avec une expérience sans équivalent dans la division. Sans forcer, il réalise un bon début de saison : 10,6 points (68 % à deux-points, 78 % à trois-points !), 2,0 rebonds, 3,8 passes en préparation, 9 points (3/3 à deux-points, 1/4 à trois-points), 2 rebonds pour 8 d’évaluation en coupe de France, 7 points (3/4 à deux-points, 0/1 à trois-points), 1 rebond, 3 passes pour 7 d’évaluation en Leaders Cup.

Mike Gelabale (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Mattias Markusson
Né le 10 avril 1996 (26 ans) – 2,17 m – Poste 5 – Suédois (Bosman)

Stats Rép. Tchèque : 13,6 points à 64,6 % aux tirs (dont 14,3 % à trois-points), 11,6 rebonds, 0,6 passe, 1,3 contre, 1,1 interception, 1,1 balle perdue pour 22,3 d’évaluation en 26 minutes (36 matches)

L’énigme de la Pro B : que va donner un pivot aussi grand dans une division où l’on retrouve généralement des petits pivots (autour des 2,00 m) toniques, puissants et mobiles ? Il devrait de toutes manières prendre des palanquées de rebonds, sa spécialité. Formé en Suède puis à Loyola Marymount en NCAA, il a débuté sa carrière pro à Opava (République Tchèque), où il s’est montré très performant, sauf au tir de loin. Il faut dire qu’il shoote avec une grande parcimonie derrière l’arc… International suédois (8 matches avec la Suède en 2020 et 2021 (qualifications au Mondial 2022) pour 4,1 points et 3,0 rebonds), il perd peu de ballons et se distingue par sa mobilité pour sa taille. Plutôt prometteur pour ses premiers pas en France : 11,0 points (73 % à deux-points, 0 trois-points tenté), 9,8 rebonds en préparation, 10 points (3/6 à deux-points), 3 rebonds pour 9 d’évaluation en coupe de France, 13 points (5/6 à deux-points), 3 rebonds pour 14 d’évaluation en Leaders Cup.

Le banc

Antoine Eito
Né le 6 avril 1988 (34 ans) – 1,86 m – Poste 1-2 – Français

Stats Pro B : 11,4 points à 56,4 % à deux-points et 37,4 % à trois-points, 3,7 rebonds, 5,8 passes, 1,2 interception, 2,0 balles perdues pour 14,4 d’évaluation en 29 minutes (31 matches)

« Mister Big Shoot » n’hésite jamais à prendre un gros tir à trois-points en fin de possession. Et il ne faut pas fier au fait qu’il démarre souvent les rencontres sur le banc : il a l’un des plus gros temps de jeu de l’équipe. Très expérimenté, il a surtout évolué en première division, où il a décroché deux titres de champion de France : en 2009 (avec l’ASVEL) et 2018 (avec Le Mans). Un fort caractère, gagneur invétéré, international 3×3 (médaillé de bronze au dernier mondial). Prend environ 2/3 de ses tirs derrière la ligne. Pétillant en préparation : 11,2 points (91 % à deux-points, 36 % à trois-points), 3,4 rebonds, 4,2 passes en préparation, 14 points (1/2 à deux-points, 4/7 à trois-points), 3 rebonds, 2 passes pour 15 d’évaluation en coupe de France, 5 points (1/2 à deux-points, 1/3 à trois-points), 2 rebonds, 5 passes, 3 balles perdues pour 6 d’évaluation en Leaders Cup.

Antoine Eito (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Samir Gbetkom
Né le 24 mars 1998 (24 ans) – 1,91 m – Poste 2-1 – Camerounais (JFL)

Stats Pro B : 10,6 points à 54,8 % à deux-points et 27,4 % à trois-points, 2,2 rebonds, 2,5 passes, 0,2 interception, 1,6 balle perdue pour 9,5 d’évaluation en 22 minutes (33 matches)

Une fusée sur le terrain, apportant du drive, de la défense. Encore un petit peu brouillon et inconstant à trois-points. La saison dernière, il a réalisé de très gros playoffs : 18,4 points (66,7 % à deux-points, 55,9 % à trois-points sur 6,8 tentatives !), 16,2 d’évaluation. Un bon intercepteur, qui doit encore canaliser son jeu. Monte en régime après un début de saison au ralenti : 0 point (0/4 à deux-points, 0/1 à trois-points), 4 rebonds, 1 passe en préparation (1 match), 0 point (pas de tir tenté), 1 rebond, 1 passe pour 0 d’évaluation en coupe de France (4 minutes), 7 points (1/2 à deux-points, 1/1 à trois-points), 0 rebond, 2 passes, 1 contre, 3 interceptions pour 10 d’évaluation en Leaders Cup.

Luka Lapornik
Né le 24 octobre 1988 (33 ans) – 1,95 m – Poste 3-2 – Slovène (Bosman)

Stats Ligue Adriatique : 7,8 points à 38,3 % aux tirs dont 35,8 % à trois-points, 2,8 rebonds, 2,0 passes, 0,7 interception, 2,0 balles perdues pour 7,1 d’évaluation en 27 minutes (26 matches)

Le dernier venu, remplaçant un Henri Caruso atteint du mal du pays. Champion de Slovénie 2014 avec Novo Mesto, il a surtout évolué dans son pays, hormis deux excursions peu concluantes à l’étranger, en 2016-17 à Badalone (3,3 points) et 2017-18 à Bucarest (9,4 points). Une adresse fluctuante, un joueur régulier, doté d’un très bon QI basket, complet, tourné vers le collectif. International slovène (qualifications à l’Euro en 2020 et au Mondial en 2021, 6 matches, 3,5 points). Pas encore totalement intégré à l’équipe : 8,8 points (60 % à deux-points, 57 % à trois-points), 0,8 rebond, 2,5 passes en préparation, 13 points (5/5 à deux-points, 0/7 à trois-points), 2 rebonds, 2 passes, 3 interceptions, 1 contre pour 10 d’évaluation en coupe de France, 2 points (1/1 à deux-points, 0/3 à trois-points), 2 rebonds, 3 passes, 1 contre pour 5 d’évaluation en Leaders Cup.

Luka Lapornik (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Sitraka Raharimanantoanina
Né le 20 janvier 2001 (21 ans) – 2,07 m – Poste 4 – Malgache (JFL)

Stats Pro B : 3,3 points à 74,4 % à deux-points et 0 % à trois-points, 2,0 rebonds, 0,2 passe, 0,7 contre, 0,2 interception, 0,5 balle perdue pour 5,0 d’évaluation en 10 minutes (21 matches)

Le Malgache avait suscité de beaux espoirs lors du début de saison dernier. Mais il a été freiné dans son élan par la faute de son statut de non-JFL. Devenu JFL, il va pouvoir prouver sa valeur. Il a été dominant en Espoirs Pro B la saison passée : 21,3 points (70,0 % à deux-points), 8,0 rebonds, 2,3 contres, 24,7 d’évaluation. Un joueur proche du cercle, jamais à moins de 60 % à deux-points (avec un hallucinant 91,7 % en Leaders Cup Pro B, sur 5 matches, la saison passée !). Doit encore gagner en maturité. Des débuts prometteurs cette saison : 5,4 points (73 % à deux-points, 33 % à trois-points), 1,8 rebond, 0,6 passe en préparation, 2 points (1/1 à deux-points, 0/3 à trois-points), 7 rebonds, 1 contre pour 6 d’évaluation en coupe de France, 6 points (3/5 à deux-points), 3 rebonds pour 7 d’évaluation en Leaders Cup.

Sitraka Raharimanantoanina (photo Elan Chalon – Enzo Geoffray)

Lionel Gaudoux
Né le 30 mai 1995 (27 ans) – 1,98 m – Poste 5-4 – Français

Stats Pro B : 10,9 points à 62,9 % à deux-points et 0 tir à trois-points, 5,7 rebonds, 1,5 passe, 0,3 contre, 0,9 interception, 1,6 balle perdue pour 14,1 d’évaluation en 21 minutes (33 matches)

Épatant ! C’est le seul mot que l’on peut trouver pour qualifier celui qui a tout connu : la NM3, la NM2, la NM1 (à Pont-de-Cheruy, 15,0 points et 8,0 rebonds pour 17,2 d’évaluation en 2020-21). Vertical, mobile, combatif, bénéficiant d’une bonne lecture du jeu, il a été une très belle surprise de la saison passée pour Saint-Quentin. Et il progresse toujours ! Bluffant lors du début de saison : 12,0 points (74 % à deux-points, 0/1 à trois-points), 3,4 rebonds, 2,4 passes en préparation, 16 points (3/5 à deux-points, 10/10 aux lancers francs), 8 rebonds, 2 passes pour 23 d’évaluation en coupe de France, 15 points (7/9 à deux-points), 7 rebonds pour 17 d’évaluation en Leaders Cup. Bientôt en première division ?

Le coach

Savo Vucevic
Né le 27 janvier 1957 (65 ans) – Franco-Monténégrin

Cela fait maintenant plus de 30 ans que le Monténégrin sévit en France, hormis quatre saisons à Charleroi. Il a officié à Bondy (féminines), à Cholet, à Saint-Quentin, à Antibes, à Monaco, à Bourg-en-Bresse. Après la JL, qu’il a fait passer de la Pro B aux playoffs de Jeep Élite, l’oncle du NBAer Nikola Vucevic a connu une saison blanche. Mais il n’a rien perdu de sa passion pour le jeu.

Savo Vucevic (photo Elan Chalon – Charlotte Geoffray)

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On est forcément grognon, du côté de Chalon-sur-Saône. L’Élan comptait bien ne pas s’éterniser en Pro B et remonter en première division après une année au « purgatoire ». Raté. En connaissant divers soubresauts (le coach allemand Sebastian Machowski ayant été débarqué en cours de saison) et un incompréhensible délitement en fin d’exercice, le club de Saône-et-Loire s’est pris les pieds dans le tapis, étant éliminé en quarts-de-finale de playoffs par Blois, futur vainqueur des playoffs d’accession.

Ce qui fait désordre pour un club qui disposait – et dispose encore – de la plus forte masse salariale de Pro B. Et qui présente tout de même à son palmarès un titre de champion de France de Pro A… en 2017 ! L’idée directrice du recrutement a donc consisté à conserver une base de JFL expérimentés et de compléter l’effectif par de bons – voire très bons – joueurs de Pro B, ainsi que par des étrangers de qualité. Le tout sous la houlette de Savo Vucevic, le plus français des Monténégrins.

Le bilan de la saison passée

Ça n’a pas beaucoup rigolé entre Saône et Loire, la saison dernière. Après un démarrage en trombe et notamment une belle série de sept victoires consécutives entre fin décembre et début février, la machine s’est enrayée. Entre fin mars et mi-avril…

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Photo : Antoine Eito (Chalon)

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