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Guide Pro B 2022-23 – Denain : repartir de l’avant

Après une saison décevante, Denain Voltaire fait peau neuve, avec un effectif profondément renouvelé, et avec le départ de l’emblématique coach Rémy Valin. En misant sur le collectif et l’état d’esprit, la nouvelle équipe espère bien faire bonne figure dans la saison qui démarre. Comme chaque saison

Après une saison décevante, Denain Voltaire fait peau neuve, avec un effectif profondément renouvelé, et avec le départ de l’emblématique coach Rémy Valin. En misant sur le collectif et l’état d’esprit, la nouvelle équipe espère bien faire bonne figure dans la saison qui démarre.

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Pour la première fois depuis 2019, l’ASC Denain Voltaire Porte-du-Hainaut n’a pas participé aux playoffs. Tout en ne passant pas loin : il manquait juste une victoire pour décrocher la 9e place synonyme de qualification.

Après cette déception, l’ASCDV a dû, sous la contrainte ou délibérément, remodeler en profondeur son équipe, en premier lieu avec le départ pour la première division et Fos Provence de son entraîneur Rémy Valin, qui tenait les rênes de l’équipe depuis cinq saisons. Avec un effectif renouvelé et François Sence, qui a fait monter La Rochelle en Pro B la saison passée, à sa tête, Denain compte bien tenir son rang, celui des deux saisons passées.

Babacar Niasse et Dimitri Radnic (photo Denain Voltaire)

Le bilan de la saison passée

Tout aurait pu bien se passer en 2021-22 pour Denain s’il n’y avait eu des erreurs de casting en début de saison (James Washington et Martins Igbanu) et, surtout, si l’équipe n’avait connu deux gros trous noirs : quatre défaites consécutives entre fin décembre et début avril, une série identique entre mi-avril et début mai. De quoi faire échouer les Denaisiens à une victoire des playoffs, avec une 10e place et un bilan de 15 victoires pour 19 défaites.

Le recrutement

Denain a connu une intersaison agitée. Tout d’abord, son coach depuis 5 ans, Rémy Valin, a été attiré à l’étage supérieur par les sirènes de Fos Provence. Un appel auquel il a été évidemment impossible de résister. Ensuite, le club a vu partir 9 joueurs, dont ses 5 meilleurs marqueurs de la saison : David Efianayi – à qui il restait initialement une année de contrat -, Divine Myles, Clément Frisch, Guillaume Payen-Boucard et Milan Milanovic. De fait, seuls l’intérieur Soriah Bangura et le combo guard Matthieu Missonnier ont rempilé.

Il a donc fallu reconstruire la quasi-totalité de l’effectif. Avec une ligne de conduite claire : recruter des joueurs oeuvrant pour le collectif et connaissant la division. Mission accomplie : en dehors de Chuba Ohams, tout frais émoulu de NCAA, et de Kevin Marsillon-Noleo, prêté par Cholet, toutes les recrues ont déjà évolué en Pro B, que ce soit Dimitri Radnic, Michael Oguine, Johan Lofberg ou Brandon Edwards, entre autres. De quoi réduire au minimum le temps d’adaptation nécessaire aux spécificités de la division.

Chuba Ohams (photo Denain Voltaire)

Les objectifs

Il faut maintenant que la mayonnaise prenne entre tous ces joueurs arrivant de clubs différents hormis Earvine Bassoumba et Brandon Edwards, coéquipiers la saison passée à Rouen. Et qu’ils assimilent les préceptes de jeu de François Sence (et de son nouvel assistant Kenny Grant). Sur le papier, Denain présente un effectif complet, plutôt talentueux, qui peut espérer bien se positionner au classement, même s’il semble un peu en retrait des grosses écuries de la division.

Il ne sera pas forcément simple d’accrocher une place en playoffs, mais l’équipe semble avoir les moyens de réussir sans trembler le seul objectif affiché par Denain, le maintien. Une fois ce but acquis, il s’agira d’essayer de faire plus, si affinités.

En tout cas, Denain Voltaire a plutôt bien débuté sa saison, avec un bilan de 3-1 en préparation avant une victoire 66-46 contre Kaysersberg (NM1) en coupe de France et un démarrage contrasté en Leaders Cup : défaite à domicile face à Lille 83-72, victoire à Saint-Quentin 87-83.

Kevin Marsillon Noleo (photo Denain Voltaire)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Matthieu Missonnier (prolongation, 2023), Soriah Bangura (prolongation, 2023)
Arrivées : Johan Lofberg (Coruna/D2 espagnole, 2023), Babacar Niasse (Chalon, 2023), Dimitri Radnic (Evreux, 2023), Michael Oguine (Saint-Chamond, 2023), Earvin Bassoumba (Rouen/Pro B, 2023), François Sence (coach, La Rochelle/NM1), Brandon Edwards (Rouen), Kevin Marsillon-Noléo (Cholet, prêt d’une saison), Chuba Ohams (Fordham/NCAA, 2023)
Départs : Rémy Valin (coach, Fos-sur-Mer/Betclic Élite), David Efianayi (Hapoel Be’er Sheva/Israël), Clément Frisch (Nancy/Betclic Élite), Guillaume Payen-Boucard (Saint-Chamond), Quentin Losser (Lorient/NM1), Rigo Edzata (Tours/NM1), Florian Pouaveyoun (NM1/Mulhouse), Armand Mensah (retour de prêt, Nanterre), Divine Myles (Nizhny Novgorod/Russie), Milan Milanovic (libre)

L’effectif 2022-23

Meneurs : Matthieu Missonnier (1,88 m, 24 ans), Dimitri Radnic (1,93 m, 22 ans)
Arrières : Michael Oguine (1,88 m, 25 ans, USA/NIG), Babacar Niasse (1,93 m, 22 ans)
Ailiers : Johan Lofberg (1,99 m, 27 ans, SUE), Kevin Marsillon-Noleo (2,02 m, 20 ans)
Ailiers-forts : Brandon Edwards (1,98 m, 31 ans, USA), Soriah Bangura (1,96 m, 28 ans)
Pivots : Chuba Ohams (2,06 m, 24 ans, USA/Nigéria), Earvine Bassoumba (2,05 m, 26 ans)

Coach : François Sence (41 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Matthieu Missonnier
Né le 10 octobre 1997 (24 ans) – 1,88 m – Poste 1-2 – Français

Stats Pro B : 5,5 points à 52,1 % à deux-points et 26,7 % à trois-points, 1,7 rebond, 3,0 passes, 1,1 interception, 1,7 balle perdue pour 6,4 d’évaluation en 23 minutes (33 matches)

Il est l’un des rares Français à être titularisé sur le poste de meneur, lui qui n’a de plus que 24 ans à l’aube de la saison. De surcroît, il n’est pas un pur meneur mais plutôt un combo-guard. Il prendra sans doute en charge l’organisation du jeu avec Michael Oguine, autre combo-guard penchant plus sur le poste d’arrière. Formé à Prissé-Mâcon en NM2, le natif de Chalon a joué « au pays » de 2015 à 2018, principalement pour les Espoirs : 2 minutes en Pro A, 12,0 points et 5,1 passes pour sa dernière année en Espoirs. Ensuite, il est descendu en NM1 à Lorient puis GET Vosges avant de rejoindre Denain en 2020. Capitaine des Dragons denaisiens, il a des prédispositions à l’organisation du jeu et à la défense, mais son adresse à trois-points reste à améliorer. Après un démarrage laborieux en préparation, il connaît une belle évolution : 4,2 points (47 % à deux-points, 17 % à trois-points), 2,4 rebonds, 2,2 passes en préparation, 0 point (0/3 aux tirs), 3 rebonds, 7 passes, 5 balles perdues pour 5 d’évaluation en coupe de France, 11,5 points (50,0 % à deux-points et 45,5 % à trois-points), 4,0 rebonds, 5,0 passes pour 14,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Matthieu Missonnier (photo Denain Voltaire – Pascal Thurotte)

Michael Oguine
Né le 23 décembre 1996 (25 ans) – 1,88 m – Poste 2-1 – Américano-Nigérian (Cotonou)

Stats Pro B : 9,1 points à 43,8 % à deux-points et 38,1 % à trois-points, 2,4 rebonds, 2,0 passes, 1,6 interception, 1,0 balle perdue pour 9,2 d’évaluation en 21 minutes (28 matches)

Un arrière-meneur plein de peps, qui a passé l’intégralité de sa carrière professionnelle en France, après sa sortie de la fac de Montana, en 2020. Il est d’abord passé par Souffelweyersheim, où il n’a guère eu le temps de s’exprimer, freiné par les blessures (14 matches à 13,3 points). La saison passée, il est passé du rôle de joueur majeur à celui de remplaçant de luxe à Saint-Chamond, s’y montrant complet. L’international nigérian se distingue par sa bonne gestion du ballon (très peu de balles perdues) et son sens de l’interception. En revanche, il est irrégulier à trois-points et se montre très moyen aux lancers francs (entre 65 et 67 %). Ce bon défenseur est venu à Denain pour y gagner en responsabilités. Et il a débuté sa saison sur de bonnes bases, hormis en coupe de France : 11,0 points (59 % à deux-points, 38 % à trois-points), 3,2 rebonds, 3,6 passes en préparation, 5 points (2/8 aux tirs), 3 rebonds, 5 passes, 3 balles perdues pour 5 d’évaluation en coupe de France, 15,5 (50,0 % à deux-points et 28,6 % à trois-points), 2,5 rebonds, 4,0 passes pour 14,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Michael Oguine (photo Denain Voltaire)

Johan Lofberg
Né le 8 juillet 1995 (27 ans) – 1,99 m – Poste 3 – Suédois (Bosman)

Stats LEB Oro (Espagne) : 11,0 points à 44,6 % aux tirs dont 40,1 % à trois-points, 2,6 rebonds, 1,5 passe, 0,6 interception, 1,5 balle perdue pour 9,2 d’évaluation en 23 minutes (33 matches)

Un bras à trois-points, mais qui n’est pas obnubilé par sa feuille de stats. Formé dans son pays natal, il est parti en 2015 en D1 italienne (Trente) pour des stats minimalistes (0,4 point, 0,6 rebond). Il est ensuite descendu en D2 espagnole, à Oviedo puis à Rio Breogan, avec qui il est monté en Liga ACB en 2018-19, pour un résultat mitigé (5,3 points et 2,3 rebonds). Il est alors redescendu une nouvelle fois en D2 espagnole avant de rejoindre Vichy-Clermont en 2020-21 pour 9 matches (9,4 points, 3,0 rebonds). À nouveau en D2 espagnole la saison passée, à La Corogne. Outre son adresse, l’international suédois se distingue par sa vision du jeu. Performant sur ce début de saison : 14,2 points (53 % à deux-points, 44 % à trois-points), 4,2 rebonds, 1,8 passe en préparation, 11 points (4/11 aux tirs), 5 rebonds, 2 passes pour 9 d’évaluation en coupe de France, 18,0 points (77,8 % à deux-points et 38,5 % à trois-points), 4,0 rebonds, 2,0 passes pour 16,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Johan Lofberg (photo Denain Voltaire)

Brandon Edwards
Né le 13 septembre 1991 (31 ans) – 1,98 m – Poste 4 – Américain

Stats Pro B : 12,6 points à 61,5 % à deux-points et 31,7 % à trois-points, 6,9 rebonds, 1,3 passe, 0,6 contre, 0,7 interception, 1,4 balle perdue pour 15,0 d’évaluation en 28 minutes (31 matches)

Il a été l’un des rares à surnager dans le marasme rouennais la saison dernière, assumant bien son rôle de leader dans la raquette. Mais il n’a pu empêcher la relégation du club normand. Il a commencé sa carrière professionnelle en D2 espagnole en 2014. Puis il est passé par la Grèce, la Finlande, la D2 israélienne et Macau. En 2020, il a débarqué à Gries-Oberhoffen (14,6 points, 6,4 rebonds) avant de rejoindre Rouen. Un ailier-fort dur, très bon rebondeur, capable de bien tirer à trois-points, actif des deux côtés du parquet. Il a déjà fait preuve de son abattage et de sa polyvalence en début de saison : 10,6 points (57 % à deux-points, 41 % à trois-points), 6,8 rebonds, 1,8 passe en préparation, 17 points (7/11 aux tirs), 7 rebonds pour 20 d’évaluation en coupe de France, 9,0 points (60,0 % à deux-points et 80,0 % à trois-points, 4/5), 6,0 rebonds, 1,5 passe, 1,0 contre pour 16,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Brandon Edwards (photo Denain Voltaire)

Chuba Ohams
Né le 22 décembre 1997 (24 ans) – 2,06 m – Poste 5 –Américano-Nigérian (Cotonou)

Stats NCAA : 14,8 points à 49,6 % aux tirs (dont 33,3 % à trois-points), 11,6 rebonds, 1,8 passe, 1,6 contre, 0,7 interception, 3,2 balles perdues pour 19,6 d’évaluation en 31 minutes (30 matches)

Tout joueur arrivant directement de NCAA est un pari. Comment va-t-il s’adapter au pays ? Et à un jeu différent de celui qu’il a connu outre-Atlantique ? Cela étant, le New-Yorkais arrive avec de bonnes références, certes dans une université ne figurant pas parmi les plus cotées. Il a joué six saisons à Fordham, dont deux ruinées par les blessures, pour 4 matches au total. Mais il a montré ce qu’il valait vraiment la saison passée, notamment dans les aspects défensifs. Athlétique et vif, il a le profil idoine du pivot de Pro B, avec une taille intéressante. S’il a bien démarré sous ses nouvelles couleurs, il a eu plus de mal en Leaders Cup, à mesure que l’intensité des rencontres augmentait : 11,5 points (78 % à deux-points), 4,0 rebonds,0,5 passe, 1,0 contre en préparation, 10 points (4/13 aux tirs), 9 rebonds, 3 passes, 2 contres pour 12 d’évaluation en coupe de France, 9,5 points (42,1 % à deux-points et 0 % à trois-points, 0/1), 3,5 rebonds, 0,5 passe, 1,0 contre pour 4,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Le banc

Dimitri Radnic
Né le 28 décembre 1999 (22 ans) – 1,93 m – Poste 2-1 – Français

Stats Pro B : 7,6 points à 55,1 % à deux-points et 33,6 % à trois-points, 1,8 rebond, 2,9 passes, 1,1 interception, 0,9 balle perdue pour 8,2 d’évaluation en 27 minutes (32 matches)

Formé à Dijon (17,6 points, 5,5 passes avec les Espoirs en 2019-20), il a exprimé ses qualités de scoreur et de passeur à Évreux la saison dernière. Plutôt adroit de loin, il pèche en revanche aux lancers francs : 57,9 % la saison passée. Un joueur sobre, bon défenseur. Dans son registre pour commencer la saison : 5,8 points (75 % à deux-points, 21 % à trois-points), 1,8 rebond, 2,4 passes en préparation, 6 points (2/4 aux tirs), 2 rebonds, 1 passe pour 5 d’évaluation en coupe de France, 3,5 points (40,0 % à deux-points et 25,0 % à trois-points), 1,5 rebond, 2,5 passes, 1,5 interception pour 5,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Babacar Niasse
Né le 30 avril 2000 (22 ans) – 1,93 m – Poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 4,1 points à 44,1 % à deux-points et 30,8 % à trois-points, 1,2 rebond, 0,5 passes, 0,3 interception, 0,6 balle perdue pour 2,8 d’évaluation en 15 minutes (26 matches)

Formé à Chalon entre 2016 et 2020-21, le club fondait de grands espoirs sur lui. Mais il n’a pas su s’imposer dans l’élite, la faute notamment à une grande irrégularité à trois-points. Sur les trois dernières saisons, il a alterné entre Denain et Chalon avant de se fixer dans le Nord. Médaillé de bronze au Mondial U19 de 2019. Un joueur très athlétique, qui doit soigner son adresse et son agressivité offensive. Encore irrégulier : 11,0 points (50 % à deux-points, 39 % à trois-points), 2,6 rebonds, 0,6 passe en préparation, 7 points (3/9 aux tirs), 1 rebond, 1 contre pour 3 d’évaluation en coupe de France, 5 points (100 % à deux-points, 2/2, et 33,3 % à trois-points), 2 rebonds, 1 passe, 1 interception pour 6 d’évaluation en un match de Leaders Cup.

Kevin Marsillon-Noleo
Né le 6 mai 2002 (20 ans) – 2,02 m – Poste 3 – Français

Stats Espoirs : 14,9 points à 61,0 % à deux-points et 28,6 % à trois-points, 7,9 rebonds, 1,7 passe, 1,7 interception, 2,2 balles perdues pour 18,2 d’évaluation en 26 minutes (29 matches)

Une nouvelle pépite choletaise, comme beaucoup d’autres avant lui. Très performant en Espoirs, il n’a pour le moment pas pu s’exprimer avec les pros : 3 matches avec l’équipe première de Cholet pour 1 minute par match, 1,3 point, 0,3 rebond. Gros rebondeur, il doit s’acheter un tir à trois-points. En argent au Mondial U19 de 2021. Prêté par Cholet pour s’aguerrir, il a confirmé ses prédispositions en coupe de France avant de souffrir en Leaders Cup : 11,3 points (61 % à deux-points, 33 % à trois-points), 4,8 rebonds, 0,8 passe en préparation, 8 points (4/4 aux tirs), 11 rebonds, 5 balles perdues pour 14 d’évaluation en coupe de France, 2,5 points (50,0 % à deux-points et 0 % à trois-points, 0/1), 2,0 rebonds, 0,5 passe, 1,0 interception pour 3,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup. Une énorme marge de progression.

Soriah Bangura
Né le 27 octobre 1993 (28 ans) – 1,96 m – Poste 4 – Français

Stats Pro B : 6,2 points à 52,0 % à deux-points et 0 % à trois-points (0/2), 3,7 rebonds, 0,7 passe, 0,2 interception, 0,7 balle perdue pour 7,7 d’évaluation en 17 minutes (17 matches)

Un joueur de l’ombre, qui produit régulièrement ses 7-8 d’évaluation qu’il vente ou qu’il neige. Formé au Mans, il a écumé ensuite la Pro B (Lille, Orchies, Rouen, Évreux, Poitiers et enfin Denain) sans compter une saison blanche en 2014-15 et deux passages en NM1. Une adresse de près qui va en s’améliorant, inoffensif à trois-points. Bon rebondeur pour son temps de jeu. Dans son registre depuis le début de saison : 3,3 points (33 % à deux-points, 0/2 à trois-points), 2,5 rebonds en préparation, n’a pas joué en coupe de France, 4,0 points (80,0 % à deux-points et 0 % à trois-points, 0/1), 1,0 rebond, 0,5 passe pour 3,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Soriah Bangura (photo Denain Voltaire)

Earvine Bassoumba
Né le 27 janvier 1996 (26 ans) – 2,05 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 4,1 points à 60,9 % à deux-points, 3,8 rebonds, 0,6 passe, 1,2 contre, 0,5 contre, 0,9 balle perdue pour 6,4 d’évaluation en 14 minutes (30 matches)

En Espoirs, il semblait parti pour une très belle carrière (15,7 points et 11,3 rebonds en 2016-17). Mais cela ne s’est toujours pas concrétisé, pour le moment. Formé au Mans, il est passé en 2017 à Rouen, où il est resté jusqu’à cette saison. Intéressant en 2020-21 (6,9 points, 5,9 rebonds, 11,2 d’évaluation), il a plongé l’année dernière dans une équipe en état de décomposition avancée. Il est désormais un joueur de l’ombre, dont le travail ne se voit pas forcément dans les statistiques : 5,6 points (57 % à deux-points), 4,8 rebonds en préparation, 2 points (1/2 aux tirs), 2 rebonds, 1 passe, 2 balles perdues pour 2 d’évaluation en coupe de France, 3,5 points (50,0 % à deux-points), 4,5 rebonds, 0,5 passe, 0,5 contre pour 6,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.

Le coach

François Sence
41 ans – Français

Il a la lourde charge de remplacer Rémy Valin, avec des préceptes de jeu similaires : un engagement de tous les instants, une grosse défense, un jeu collectif. Le nouveau venu connaît déjà Denain, où il a été coach assistant de Rémy Valin en 2017-18. Un rôle qu’il a également tenu au Portel et à Aix-Maurienne avant d’être premu entraîneur principal à Avignon-Le Pontet (montée en NM1 à la clé) et à La Rochelle, qu’il vient de faire accéder à la Pro B.

François Sence (photo Denain Voltaire)

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Pour la première fois depuis 2019, l’ASC Denain Voltaire Porte-du-Hainaut n’a pas participé aux playoffs. Tout en ne passant pas loin : il manquait juste une victoire pour décrocher la 9e place synonyme de qualification.

Après cette déception, l’ASCDV a dû, sous la contrainte ou délibérément, remodeler en profondeur son équipe, en premier lieu avec le départ pour la première division et Fos Provence de son entraîneur Rémy Valin, qui tenait les rênes de l’équipe depuis cinq saisons. Avec un effectif renouvelé et François Sence, qui a fait monter La Rochelle en Pro B la saison passée, à sa tête, Denain compte bien tenir son rang, celui des deux saisons passées.

Babacar Niasse et Dimitri Radnic (photo Denain Voltaire)

Le bilan de la saison passée

Tout aurait pu bien se passer en 2021-22 pour Denain s’il n’y avait eu des erreurs de casting en début de saison…

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Photo d’ouverture : Matthieu Missonnier et Chuba Ohams (photo Denain Voltaire)

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