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Guide Pro B 2022-23 – Orléans : ne pas perdre de temps

Ne pas s’éterniser en Pro B. Et pour cela finaliser un recrutement encore incomplet. Voilà la lourde tâche d’Orléans, une équation dont la première partie ne sera résolue que si la seconde ne… perd pas trop de temps ! Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque é

Ne pas s’éterniser en Pro B. Et pour cela finaliser un recrutement encore incomplet. Voilà la lourde tâche d’Orléans, une équation dont la première partie ne sera résolue que si la seconde ne… perd pas trop de temps !

Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Pro B. Pour profiter de l’intégralité de ce contenu et bien d’autres, abonnez-vous.

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L’Orléans Loiret Basket manie le paradoxe en ce début de saison. Cette grosse écurie de Pro B, 2e budget (4 millions d’euros) et masse salariale (1,29 million), qui n’a pour objectif que de remonter à l’étage supérieur, est la seule à présenter un roster encore incomplet, composé de seulement 8 joueurs, dont deux de 22 et moins ayant encore tout à prouver.

Un dommage collatéral de l’attente de la décision du maintien ou non de l’Elan Béarnais dans l’élite tandis que ce dernier était menacé d’une rétrogradation d’un ou plusieurs étages… ce qui laissait à l’OLB une fenêtre de tir pour éviter la relégation. Car après quatre saisons plutôt intéressantes (3e puis vainqueur des playoffs de Pro B, 12e puis 8e en première division), l’OLB s’est pris les pieds dans le tapis lors du dernier exercice, étant relégué de première division avec un bilan de 12 victoires pour 22 défaites, identique à celui de Fos Provence, le dernier maintenu.

Le bilan de la saison passée

Il faut dire qu’Orléans n’a guère été verni la saison passée, avec le seul Chris Warren apte à jouer sur l’ensemble de l’année parmi les joueurs majeurs de l’effectif. L’excellent Youssou Ndoye, sélectionné au All-Star Game, n’a joué que 24 matches, Lamonte Ulmer 25, Kyvon Davenport 18, Marcus Paige 27. En outre, les JFL n’ont pas vraiment été au niveau, hormis Junior Mbida (14 matches), Jérémy Nzeulie (25 matches) et Malela Mutuale (34 matches). Côté pigiste, en dehors d’un très bon Nobel Boungou-colo (15,4 points, 5,1 rebonds sur 14 matches), ce fut la soupe à la grimace, avec un Emmanuel Terry correct, un Loïc Schwartz plus que moyen ou un DJ Strawberry fantômatique. Bref, un collectif impossible à stabiliser et, en conséquence, une relégation.

Malela Mutuale (photo OLB)

Le recrutement

C’est actuellement le gros point noir de l’effectif orléanais. Tous ses joueurs majeurs sont partis, seul Malela Mutuale poursuit l’aventure, en compagnie des deux jeunes de retour de prêt, Jean-Fabrice Dossou et Neftali Difuidi.

Pour combler les « trous » dans ce roster, l’OLB n’a pour le moment pu faire signer que deux « vieux de la vieille », Jérémy Leloup et Jean-Michel Mipoka, deux non-JFL connaisseurs de la division, Jarred Ogungbemi-Jackson et Tyran de Lattibeaudière, ainsi que l’international croate (du bout du banc) Toni Perkovic. Et Nanta Diarra, prévu dans un premier temps, a fait faux bond pour « raisons personnelles. »

Jarred Ogungbemi-Jackson (photo OLB – Paage)

Si l’on compte bien, cela nous fait 8 joueurs aptes immédiatement à évoluer en Pro B, si tant est que les deux jeunes déjà cités se hissent au niveau de la tâche. Il manque donc au moins deux joueurs pour occuper l’aile et le poste de pivot, un seul d’entre-eux pouvant être étranger. Et il semble que la quête soit pour le moment infructueuse, l’OLB n’ayant pas encore trouvé chaussure à son pied.

Les objectifs

Bien sûr, tant que l’effectif orléanais n’est pas complet, difficile de se projeter sur la longue saison qui attend l’OLB. À la base, comme tout relégué, qui plus est doté de bons moyens financiers, l’objectif ne peut être autre que la remontée immédiate.

Jérémy Leloup (photo OLB)

Mais ce but semble illusoire tant que Germain Castano ne disposera pas de 10 joueurs au niveau pour ferrailler avec les nombreux prétendants à la montée. Pour le moment, l’OLB fait avec les moyens du bord, avec des résultats contrastés : 7 défaites en préparation dont 6 face à des équipes de Betclic Élite, une victoire 90-77 en coupe de France contre Rouen (NM1), deux défaites (84-77 à Angers, 87-67 à Évreux) avant une victoire contre ce même Évreux (65-64) lors de sa dernière journée de Leaders Cup, l’OLB connaît un début de saison chaotique, ne jouant pratiquement jamais « au complet » (à savoir avec ses 8 joueurs opérationnels). Mais il est impossible d’en tirer une quelconque conclusion tant que l’équipe ne sera pas au complet. La date à laquelle ce sera le cas conditionnera grandement les résultats de la saison. Et, de toutes manières, l’arrivée tardive des joueurs attendus ne permettra pas à Orléans de bénéficier dès le début de la saison régulière d’une cohésion nécessaire à un bon rendement. Reste à voir si Germain Castano et ses troupes arriveront à proposer une version moderne de la fable du « Lièvre et de la tortue »…

Toni Perkovic (photo OLB)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Jean-Fabrice Dossou (retour de prêt, Blois, 2024), Neftali Difuidi (retour de prêt, Saint-Quentin, 2024), Malela Mutuale (prolongation, 2023), Germain Castano (coach, prolongation, 2024)


Arrivées : Jérémy Leloup (Pau/Betclic Élite, 2024), Tyran de Lattibeaudiere (Tours/Pro B, 2023), Jarred Ogungbemi-Jackson (Bakken/Danemark, 2023), Toni Perkovic (Split/ABA League, 2023), Jean-Michel Mipoka (Fos Provence, 2023)


Départs : Chris Warren (Cagdas Bodrum/Turquie), Jérémy Nzeulie (Saint-Quentin), Youssou Ndoye (Daegu Kogas Pesasus/Corée du Sud), Marcus Paige, LaMonte Ulmer, Kyvon Davenport, Junior Mbida, Bruno Cingala-Mata, Loïc Schwartz

L’effectif 2022-23

Meneur : Jarred Ogungbemi-Jackson (1,78 m, 31 ans, Canada/Jamaïque), Malela Mutuale (1,88 m, 31 ans)

Arrière : Toni Perkovic (1,91 m, 24 ans, Croatie), Neftali Difuidi (1,93 m, 20 ans)

Ailier : Jean-Michel Mipoka (1,98 m, 37 ans), Noah Bolanga (1,99 m, 19 ans)

Ailier-fort : Tyran de Lattibeaudière (2,01 m, 31 ans, Jamaïque), Jérémy Leloup (2,02 m, 35 ans)

Pivot : Jean-Fabrice Dossou (2,10 m, 22 ans)

Entraîneur : Germain Castano

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Jarred Ogungbemi-Jackson

Né le 11 août 1991 (31 ans) – 1,78 m – Poste 1-2 – Canado-Jamaïcain (Cotonou)

Stats Ligaen (Danemark) : 14,8 points à 48,0 % aux tirs (dont 48,9 % à trois-points), 3,0 rebonds, 4,4 passes, 1,5 interception, 1,8 balle perdue pour 16,2 d’évaluation en 26 minutes (25 matches)

Amené à mener le jeu de l’OLB, le Canado-Jamaïquain n’est pas un pur meneur, plutôt un « combo guard. » Ce qui ne signifie en rien qu’il ne remplira pas correctement son rôle, au vu de son expérience. Sorti d’une université canadienne en 2015, il a débuté en professionnel au Portugal avant de découvrir la D2 espagnole puis de faire une bonne saison à Aix-Maurienne, 2018-19 (13,2 points, 3,4 passes). Il a ensuite écumé les championnats canadien, finlandais, néerlandais et danois avant d’arriver à Orléans. Bon shooteur, notamment à trois-points (plus de 40 % 4 saisons sur les 5 dernières), il dispose aussi de qualités à la passe et au rebond. La saison dernière, avec les Bakken Bears, il a atteint les demi-finales de la FIBA Europe Cup dans un rôle majeur : 15,9 points, 4,8 passes. Des prestations en dents de scie en ce début de saison : 10,9 points (38 % à deux-points, 29 % à trois-points), 4,1 rebonds et 5,0 passes en préparation, 15 points (2/5 aux tirs, 9/9 aux lancers francs), 4 rebonds, 1 passe et 16 d’évaluation en coupe de France, 7,7 points (28,6 % à deux-points, 31,3 % à trois-points), 5,3 rebonds, 3,0 passes, 3,0 balles perdues pour 8,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Toni Perkovic

Né le 10 avril 1998 (24 ans) – 1,91 m – Poste 2-1 – Croate (Bosman)

Stats Ligue Adriatique : 10,8 points à 38,1 % aux tirs (dont 33,9 % à trois-points), 3,0 rebonds, 2,9 passes, 0,9 interception, 1,7 balle perdue pour 9,5 d’évaluation en 26 minutes (21 matches)

Un international croate en Pro B ? Oui, mais le natif de Zagreb n’a joué que les utilités lors de l’Euro 2022 (1 match, 3 points, 2 rebonds). Ce qui n’empêche qu’il possède pas mal de qualités. Tout d’abord une bonne adresse à trois-points, des qualités au scoring et à la passe, des capacités de percussion et une bonne vision du jeu. Il a été formé au Cedevita Zagreb avant de passer 3 ans à Split et a montré la saison passée qu’il tenait son rang en Ligue Adriatique. Lui aussi sur courant alternatif en début de saison : 17,5 points (55 % à deux-points, 40 % à trois-points), 2,5 rebonds et 2,0 passes en préparation, 19 points (3/9 aux tirs, 11/12 aux lancers francs), 4 rebonds, 3 passes et 16 d’évaluation en coupe de France, 10,3 points (47,1 % à deux-points, 18,2 % à trois-points), 2,0 rebonds, 5,0 passes, 2,7 balles perdues pour 6,0 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Jean-Michel Mipoka

Né le 28 septembre 1985 (37 ans) – 1,98 m – Poste 3-4 – Français

Stats Betclic Élite : 6,3 points à 53,3 % à deux-points et 25,0 % à trois-points, 2,5 rebonds, 1,1 passe, 0,4 interception, 1,0 balle perdue pour 5,6 d’évaluation en 20 minutes (31 matches)

Le Toulousain est un vieux routier du basket professionnel français. Formé à Cholet, il a démarré sa carrière pro en Pro B (pendant 4 ans), à Antibes, Quimper et Saint-Vallier avant de rejoindre l’étage supérieur à Roanne, puis d’aider Limoges à monter en Pro A. Il reste alors en première division entre 2011 et 2020, à Nancy, Rouen, Pau, Gravelines. Il redescend ensuite à Fos pour contribuer à sa montée en Betclic Élite. Ses meilleures années en première division l’ont été à Rouen, Pau et Gravelines (2014-20), avec à8 à 12 points par match, une belle adresse à trois-points, un jeu sobre et complet. Capable d’évoluer sur les deux postes d’ailier, c’est avant tout un joueur de collectif et un bon tireur à trois-points (sauf la saison passée). Reste à voir si, à son âge, il n’est pas sur le déclin. En rodage actuellement : 5,0 points (53 % à deux-points, 19 % à trois-points), 2,3 rebonds en préparation, 10 points (2/5 aux tirs), 2 rebonds, 4 passes et 12 d’évaluation en coupe de France, 6,0 points (44,4 % à deux-points, 37,5 % à trois-points), 3,3 rebonds, 1,0 passe, 2,0 balles perdues pour 5,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Jean-Michel Mipoka (photo OLB)

Tyran de Lattibeaudière

Né le 25 janvier 1991 (31 ans) – 2,01 m – Poste 4 – Jamaïcain (Cotonou)

Stats Pro B : 13,2 points à 62,7 % à deux-points et 25,7 % à trois-points, 5,9 rebonds, 2,8 passes, 0,8 contre, 1,0 interception, 2,5 balles perdues pour 14,9 d’évaluation en 29 minutes (34 matches)

Formé à… Vincennes (un JuCo américain) puis à Lamar University, il a commencé sa carrière professionnelle (en 2015) en D3 espagnole avant de rejoindre la Suisse, puis Tours en NM1 (en 2018). Depuis, il a écumé la Pro B, entre Denain, Nancy, Tours et aujourd’hui Orléans. Un solide scoreur-rebondeur-contreur, capable de faire des passes, très adroit de près, bien plus inconstant à trois-points et aux lancers francs. Régulier entre 15 et 19 d’évaluation, une valeur sûre de la division. Physique et bondissant, tonique et percutant. Lui a plutôt bien entamé sa saison : 15,4 points (57 % à deux-points, 38 % à trois-points), 5,3 rebonds en préparation, 6 points (3/7 aux tirs), 3 rebonds, 5 passes et 10 d’évaluation en coupe de France, 18,0 points (68,0 % à deux-points, 44,4 % à trois-points), 5,7 rebonds, 2,3 passes,, 1,7 contre, 2,7 balles perdues pour 20,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Tyran de Lattibeaudière (photo OLB)

Jean-Fabrice Dossou

Né le 6 avril 2000 (22 ans) – 2,10 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 3,8 points à 54,6 % à deux-points, 3,6 rebonds, 0,3 passe, 0,2 contre, 0,6 interception, 1,2 balle perdue pour 5,2 d’évaluation en 13 minutes (33 matches)

Le pivot titulaire en attendant un renfort. Né à Bondy (93), il a fait ses armes au Bénin avant de rejoindre Orléans en Pro B en 2017. Il y est resté jusqu’en 2021, lorsqu’il a été prêté pour la saison à Blois, contribuant à la montée du club en Betclic Élite. En 2020-21, avec les Espoirs d’Orléans, il valait 17,9 points et 12,0 rebonds, faisant en récompense ses premiers pas (deux fois 2 minutes) en Jeep Élite. À Blois, il a commencé à s’installer dans la rotation.

Un joueur très adroit près du cercle, qui ne shoote jamais à trois-points. Mauvais aux lancers francs (44,0 % la saison dernière), mais bon rebondeur, capable de coups d’éclat. À voir comment il va progresser pendant la saison. Ses premiers résultats sont encourageants : 7,7 points (59 % à deux-points), 5,7 rebonds en préparation, 10 points (3/3 aux tirs), 6 rebonds, 1 contre et 16 d’évaluation en coupe de France, 13,0 points (10/10 aux tirs à deux-points), 4,5 rebonds, 3,0 balles perdues et 14,5 d’évaluation en 2 matches de Leaders Cup.

Jean-Fabrice Dossou (photo OLB)

Le banc

Malela Mutuale

Né le 18 juin 1991 (31 ans) – 1,88 m – Poste 1 – Français

Stats Betclic Élite : 4,7 points à 33,1 % à deux-points et 20,9 % à trois-points, 2,4 rebonds, 2,4 passes, 0,6 interception, 1,5 balle perdue pour 4,5 d’évaluation en 21 minutes (34 matches)

Un autre vieux routier du circuit. Passé par le Centre fédéral puis par les Espoirs de Paris-Levallois entre 2009 et 2012 (22 bouts de match en Pro A en sus), il a vraiment démarré sa carrière professionnelle à Dijon avant de revenir à Paris-Levallois puis, ne s’imposant toujours pas dans l’élite, de finir la saison à Aix-Maurienne. S’en est suivi une saison au Havre en Pro A plutôt convaincante avant de repasser par la case Pro B, à Saint-Quentin (2016-17) puis à Orléans, club auquel il est fidèle depuis 2017, en Pro B comme dans l’élite.

Pas un scoreur (jamais plus de 7,8 points), d’une adresse douteuse à toutes les distances, passeur correct, il gagne ses minutes (régulièrement plus de 20 par match) grâce à son activité et sa défense. Un joueur de collectif qui ne sort jamais de son rôle, précieux. Et dans ses standards en ce moment : 9,6 points (43 % à deux-points, 40 % à trois-points), 2,9 rebonds, 3,6 passes en préparation, 11 points (2/4 aux tirs), 1 rebond, 4 passes et 9 d’évaluation en coupe de France, 3,7 points (37,5 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 1,7 rebond, 3,7 passes, 2,0 balles perdues pour 4,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Neftali Difuidi

Né le 3 novembre 2001 (20 ans) – 1,93 m – Poste 2 – Français

Stats Pro B : 4,1 points à 40,4 % à deux-points et 25,2 % à trois-points, 1,7 rebond, 0,7 passe, 0,6 interception, 0,7 balle perdue pour 2,8 d’évaluation en 12 minutes (32 matches)

Formé à Boulazac puis Orléans, cassant tout en Espoirs (18,4 points en 2019-20 en Dordogne, 19,9 l’année suivante dans le Loiret), il a en revanche peiné à s’exprimer en Jeep Élite, d’où un séjour d’une saison à Saint-Quentin en Pro B l’année passée, où il est resté discret.

Très adroit en Espoirs et en Pro B, il peine beaucoup plus en première division. Peut prendre des rebonds. Lui aussi doit montrer qu’il progressera rapidement, comme Jean-Fabrice Dossou. À la peine et blessé en ce début de saison : 8,6 points (80 % à deux-points, 30 % à trois-points), 1,4 rebond en préparation, n’a pas joué en coupe de France, 4,5 points (66,7 % à deux-points, 20,0 % à trois-points), 0,5 rebond, 1,0 passe, 3,5 d’évaluation en 2 matches de Leaders Cup.

Neftali Difuidi (photo OLB)

Jérémy Leloup

Né le 31 janvier 1987 (35 ans) – 2,02 m – Poste 4-3 – Français

Stats Betclic Élite : 4,2 points à 48,0 % à deux-points et 27,1 % à trois-points, 2,8 rebonds, 1,6 passe, 0,6 interception, 1,6 balle perdue pour 4,9 d’évaluation en 18 minutes (33 matches)

Vieux routier épisode 3 ! Dans le circuit depuis 2006 au Mans. Il est ensuite passé par Vichy, Dijon, Strasbourg, à nouveau Dijon puis Pau ces deux dernières saisons. Un palmarès copieux : Leaders Cup en 2015 et 2020, Semaine des As en 2009, coupe de France à 4 reprises, une sélection au All-Star Game en 2013. L’Euroleague, l’Eurocup, la BCL, il a tout connu. Et aucune latte de parquet de LNB ne lui est étrangère. Un sniper à trois-points, qui s’est décalé du poste 3 vers l’intérieur au fil du temps. Désigné capitaine de la troupe. N’a pas forcé son talent pour le moment : 9,0 points (50 % à deux-points, 29 % à trois-points), 2,7 rebonds en préparation, 2 points (1/2 aux tirs), 1 rebond et 1 d’évaluation en coupe de France, 10,0 points (42,9 % à deux-points, 53,9 % à trois-points), 4,3 rebonds, 4,7 passes, 1,7 balle perdue pour 15,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Jérémy Leloup (photo OLB)

Noah Bolanga

Né le 13 mars 2003 (19 ans) – 1,99 m – Poste 2 – Français

Stats Espoirs Betclic Élite : 12,4 points à 47,5 % à deux-points et 31,6 % à trois-points, 3,3 rebonds, 2,1 passes, 1,0 interception, 2,2 balles perdues pour 9,2 d’évaluation en 29 minutes (32 matches)

Un Espoir orléanais, au club depuis 2019. Il a fait ses premiers pas en Betclic Élite (deux fois 20 secondes…) la saison passée. Très à l’aise en Espoirs l’année dernière, avec un bon tir à trois-points. Dominant en ce début de saison en Espoirs Pro B : 17,0 points, 53,3 % à trois-points, 7,5 rebonds, 20,0 d’évaluation en 32 minutes. Il a du temps de jeu avec l’équipe première dans l’attente de renforts : 5,7 points (60 % à deux-points, 47 % à trois-points), 0,9 rebond en préparation, 14 points (5/6 aux tirs), 1 rebond et 12 d’évaluation en coupe de France, 1,7 points (50,0 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 0,7 rebond, 0,3 balle perdue pour 1,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup (10 minutes par match).

Le coach

Germain Castano

Né le 16 décembre 1971 (50 ans) – Français

À Orléans depuis 2017, le natif du Creusot a déjà fait monter une fois l’OLB en première division, performance qu’il avait déjà réalisée avec Boulogne-sur-Mer. Un adepte du jeu offensif. Avant d’entraîner, il a figuré parmi les bons meneurs de première division.

Germain Castano (photo OLB)

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L’Orléans Loiret Basket manie le paradoxe en ce début de saison. Cette grosse écurie de Pro B, 2e budget (4 millions d’euros) et masse salariale (1,29 million), qui n’a pour objectif que de remonter à l’étage supérieur, est la seule à présenter un roster encore incomplet, composé de seulement 8 joueurs, dont deux de 22 et moins ayant encore tout à prouver.

Un dommage collatéral de l’attente de la décision du maintien ou non de l’Elan Béarnais dans l’élite tandis que ce dernier était menacé d’une rétrogradation d’un ou plusieurs étages… ce qui laissait à l’OLB une fenêtre de tir pour éviter la relégation. Car après…

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Photo d’ouverture : crédit OLB – Paage Création

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