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Guide Pro B 2022-23 – Saint-Chamond : continuer à rêver

Déjouant tous les pronostics, Saint-Chamond est passé à deux doigts de la montée en Betclic Élite la saison dernière. S’il sera difficile de réitérer le même exploit, les troupes de l’inamovible Alain Thinet espèrent bien continuer de rêver aux plus beaux horizons. Comme chaque saison, Basket Europe

Déjouant tous les pronostics, Saint-Chamond est passé à deux doigts de la montée en Betclic Élite la saison dernière. S’il sera difficile de réitérer le même exploit, les troupes de l’inamovible Alain Thinet espèrent bien continuer de rêver aux plus beaux horizons.

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Le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier n’est pas prêt d’oublier sa fantastique saison 2021-22, qui l’a vu passer à une petite victoire d’une montée directe en Betclic Élite. Certes, le coach Alain Thinet a déjà amené sa petite équipe à des hauteurs inattendues par le passé, avec notamment ces 6e places en 2017-18 et 2018-19 au classement de la saison régulière. Mais 2020-21 avait été d’un autre acabit, l’exercice étant conclu sur une 16e place liée à un bilan de 11 victoires pour 23 défaites.

Un simple accident de parcours, pensait-on. Mais qui pouvait imaginer que la réaction couramiaude serait aussi majestueuse, aussi surprenante pour une équipe dont les finances figurent en milieu de tableau de la Pro B ?

Une fois toutes les émotions – déception d’avoir raté la montée d’aussi peu, fierté du parcours accompli – dissipées, le SCBVG s’est remis au travail pour tenter de titiller à nouveau le rêve d’une accession à la première division. Avec un groupe n’ayant connu que quelques retouches, et malgré la densité de l’opposition, Saint-Chamond peut y croire.

Jonathan Hoyaux (photo Laurent Peigue)

Le bilan de la saison passée

Caracolant une bonne partie de l’année en tête du classement de la Pro B, le SCBVG s’est mis à rêver de première division. Las, dans la dernière ligne droite, Nancy mettait un gros coup de collier qui lui permettait de coiffer les Couramiauds sur le poteau. Le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier finissait tout de même à une incroyable 2e place du classement avec un bilan identique à celui de Nancy (26 victoires pour 8 défaites), uniquement battu aux confrontations directes (deux défaites face au SLUC).

D’où une légitime déception qui s’est traduite par une petite décompression en playoffs et une élimination dès les quarts-de-finale face à l’ASA Basket (2-1).

Le recrutement

La saison 2021-22 restera aussi pour Saint-Chamond celle de la révélation de Mathieu Boyer à ce niveau de la compétition. Dominant en NM1 les années précédentes, il l’a tout autant été en Pro B. Et Alain Thinet a bien sûr tout fait pour le conserver malgré les multiples sollicitations dont il a été l’objet. Et le pivot gardois a rempilé, tout comme une bonne partie de l’effectif, les tauliers du club en premier lieu : Mathieu Guichard et Jonathan Hoyaux. En sus, le prometteur Théo Magrit, le polyvalent Kamel Ammour et le bondissant Hasan Varence ont également prolongé.

Une base importante et intéressante, qu’il s’est ensuite agi de compléter avec des joueurs s’insérant parfaitement dans le collectif et partageant la vision du jeu proposé par Alain Thinet. De ce fait, le SCBVG a fait ses courses en Pro B, allant chercher des renforts habitués à la division et connus pour leur état d’esprit collectif, comme Ilari Seppälä, Guillaume Payen-Boucard, Josh Ajayi ou le jeune Badr Moujib.

Photo SCBVG

Les objectifs

Mais, au-delà des joueurs, le plus important en cette intersaison a été la prolongation, pour une 12e saison, de l’emblématique coach Alain Thinet, désireux d’évoluer au moins une année dans la nouvelle salle couramiaude de 4 000 places.

D’autant que, grâce à ce nouvel outil de travail, Saint-Chamond a pu constituer un budget à la hausse (+ 800 000 euros de budget, + 85 000 euros de masse salariale), qui hissent le club de la Loire dans la première partie du tableau de Pro B en termes de finances.

Dans de telles conditions, le SCBVG, qui s’est facilement habitué aux douceurs du haut de classement, escompte bien continuer sur sa lancée. Peut-être pas aux mêmes hauteurs, la concurrence semblant encore plus forte que la saison dernière, mais en ne s’interdisant pas de rêver à un podium.

Pour le moment, le SCBVG n’a pas encore pris son rythme de croisière et alterne entre bonnes performances et sorties plus mitigées : 1 victoire et 1 nul contre des équipes de Pro B, 5 défaites dont 4 contre des équipes de Betclic Élite en préparation, victoire 83-64 contre Aix-Maurienne en coupe de France, en Leaders Cup, 2 victoires contre Vichy-Clermont (81-69 et 89-79 à l’extérieur), 2 défaites contre Boulazac 101-84 et 92-75 à domicile). Le temps sans doute que les nouveaux arrivants fassent connaissance avec l’environnement couramiaud et se fondent dans le collectif léché qu’Alain Thinet aime à mettre en place. Et rien ne permet de penser qu’il n’y arrivera pas.

Mathieu Guichard (photo SCBVG)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Jonathan Hoyaux (2024), Mathieu Boyer (2023), Mathieu Guichard (2024), Hasan Varence (prolongation, 2023), Kamel Ammour (prolongation, 2024), Théo Magrit (prolongation, 2023), Alain Thinet (coach, 2023)
Arrivées : Guillaume Payen-Boucard (Denain, 2023), Josh Ajayi (Nancy/Pro B, 2023), Ilari Seppala (Arges Pitesti/Roumanie, 2023), Badr Moujib (prêt, Limoges, 2023)
Départs : Akwasi Yeboah (Darussafaka/Turquie), Michael Oguine (Denain), Théo Bouteille (Andrézieux/NM1), Mohamed Queta (NM1/Tarbes-Lourdes), Michel-Ofik Nzege (libre), Sasa Borovnjak (libre)

L’effectif 2022-23

Meneurs : Mathieu Guichard (1,87 m, 34 ans), Théo Magrit (1,89 m, 21 ans)
Arrières : Ilari Seppälä (1,88 m, 29 ans, FIN), Jonathan Hoyaux (1,95 m, 34 ans)
Ailiers : Guillaume Payen-Boucard (1,98 m, 32 ans, CAN), Kamel Ammour (2,02 m, 31 ans, France/Algérie)
Ailiers-forts : Hasan Varence (1,98 m, 25 ans, USA), Badr Moujib (2,05 m, 21 ans)
Pivots : Mathieu Boyer (2,05 m, 26 ans), Josh Ajayi (2,01 m, 25 ans, NIG)

Coach : Alain Thinet (68 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Mathieu Guichard
Né le 16 janvier 1988 (34 ans) – 1,87 m – Poste 1 – Français

Stats Pro B : 8,5 points à 58,1 % à deux-points et 37,1 % à trois-points, 2,3 rebonds, 8,9 passes, 0,9 interception, 3,1 balles perdues pour 14,2 d’évaluation en 28 minutes (33 matches)

L’Auvergnat est un fidèle parmi les fidèles, entamant sa 9e saison sous les couleurs couramiaudes ! Un meneur à l’ancienne, meilleur passeur de Pro B la saison dernière avec ses 8,9 offrandes par match. Et de ce fait un joueur qui peut faire gagner un match sans marquer un point (0 point et 6 passes à Blois pour une victoire 77-76). Mais également un vétéran qui peut aussi scorer (4 matches à 15 points et plus la saison passée). Passeur hors-pair (12 matches à 10 passes ou plus, avec un record à 15 passes contre Nantes pour une victoire 81-74) : il faut remonter à 2017-18 pour le voir à moins de 6 passes de moyenne sur la saison.

Formé à Clermont, en Pro A et B (2006-2011), il a ensuite passé deux saisons en Pro B, à Vichy et Bordeaux, avant de descendre avec ce club en NM1. En 2014, il arrive à Saint-Chamond, en NM1, devient champion de France de NM1 2015 avec le club et y est toujours présent. Un shooteur hors pair de près, un tireur à trois-points très fiable. Son pêché mignon : les pertes de balles. 13 à 15 d’évaluation garantis. Encore en phase de rodage, mais toujours dans son registre : 6,0 points (33 % à deux-points, 32 % à trois-points), 2,9 rebonds et 7,1 passes en préparation, 4 points (1/7 aux tirs), 1 rebond, 7 passes et 5 d’évaluation en coupe de France, 6,7 points (40,0 % à deux-points, 44,4 % à trois-points), 2,0 rebonds et 4,7 passes pour 8,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Mathieu Guichard (photo Laurent Peigue)

Ilari Seppälä
Né le 27 mars 1993 (29 ans) – 1,88 m – Poste 2-1 – Finlandais (Bosman)

Stats Division A (Roumanie) : 10,3 points à 44,9 % aux tirs donnt 36,8 % à trois-points, 2,0 rebonds, 4,8 passes, 0,8 interception, 1,9 balle perdue pour 11,1 d’évaluation en 25 minutes (24 matches)

Un arrière élégant, capable de facilement sanctionner derrière l’arc ou d’effectuer la passe libérant un partenaire. Formé à Kouvot, en Finlande (2009-15), il a continué sa carrière à Loimaa, qui jouait aussi la VTB League en 2015-16 (7,1 points, 47,5 % à trois-points). Il a ensuite passé trois saisons à Kataja, avant de poser ses valises à Aix-Maurienne de 2019 à 2021, pour deux belles saisons : 13,1 points et 5,0 passes la rpremière, 14,8 points et 3,4 passes la seconde. Après une saison « d’exil » en Roumanie, il est de retour en France, où il pourra une nouvelle fois démontrer ses qualités, tout en essayant de hisser son niveau en défense. International finlandais (23 sélections), il a participé à l’Euro 2022 (3,2 points et 2,4 passes en 10 minutes). Dernier arrivé dans l’effectif, il n’a pas joué lors de la préparation et n’est pas apparu sur les parquets à l’occasion des matches de Leaders Cup. Il n’a joué qu’en coupe de France, pour une prestation ne reflétant pas son niveau : 2 points (1/4 aux tirs), 2 rebonds, 2 passes et 3 d’évaluation.

Ilari Seppälä (photo FIBA)

Guillaume Payen-Boucard
Né le 16 mars 1990 (32 ans) – 1,98 m – Poste 3 – Canadien (Cotonou)

Stats Pro B : 9,5 points à 42,3 % à deux-points et 34,1 % à trois-points,6,9 rebonds, 2,1 passes, 1,1 interception, 0,7 contre, 2,6 balles perdues pour 11,8 d’évaluation en 29 minutes (32 matches)

Il n’est pas le joueur le plus spectaculaire du monde, mais le natif de Montréal se distingue par sa capacité à tout (bien) faire sur un parquet. En défense, dans le liant collectif, le rebond. Passé par une université canadienne, il a démarré sa carrière professionnelle à GET Vosges, en NM1 (2016-17, 10,4 points, 4,4 rebonds)). Il a ensuite fréquenté son pays natal, la République Tchèque (1 match), Mulhouse-Pfastatt (NM1, 16,5 points et 8,5 rebonds en 2018-19, 15,1 points, 7,2 rebonds la saison suivante) et Denain – en finissant toujours ses saisons au Canada. Il devient fiable à trois-points mais affiche une adresse globalement moyenne (notamment aux lancers francs, 69,4 % la saison passée). Un joueur précieux dans un collectif, qui se fond déjà dans le moule : 9,1 points (60 % à deux-points, 38 % à trois-points), 3,9 rebonds et 2,7 passes en préparation, 10 points (3/5 aux tirs), 7 rebonds, 4 passes et 14 d’évaluation en coupe de France, 8,5 points (30,8 % à deux-points, 38,5 % à trois-points), 3,3 rebonds et 1,8 passe pour 6,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Guillaume Payen-Boucard (photo Pascal Thurotte)

Hasan Varence
Né le 30 mars 1997 (25 ans) – 1,98 m – Poste 4 – Américain

Stats Pro B : 9,9 points à 59,5 % à deux-points et 41,4 % à trois-points, 5,4 rebonds, 0,9 passe, 0,7 interception, 1,6 balle perdue pour 11,3 d’évaluation en 25 minutes (34 matches)

Pas bien grand mais tanké et adroit, le New-Yorkais a séduit Alain Thinet lors de sa première saison à Saint-Chamond. Capable de scorer à toutes les distances, de prendre des rebonds, tout en ne perdant que peu de ballons, il apporte un peu de tout ce qui est nécessaire à l’équipe. Formé à Ohio Dominican, petite fac NCAA (2015-20), il a passé sa première saison professionnelle en Croatie, à Akar Sinj (13,1 points, 8,5 rebonds) avant de rejoindre la vallée du Gier. Plutôt performant en ce début de saison malgré une adresse à trois-points pas vraiment dans ses standards : 9,1 points (41 % à deux-points, 29 % à trois-points), 5,3 rebonds et 1,6 passe en préparation, 15 points (6/10 aux tirs), 9 rebonds et 18 d’évaluation en coupe de France, 9,0 points (78,6 % à deux-points, 16,7 % à trois-points, 2/12), 2,8 rebonds et 0,8 passe pour 8,3 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Hasan Varence (photo SCBVG)

Mathieu Boyer
Né le 22 octobre 1995 (26 ans) – 2,05 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 14,3 points à 68,0 % à deux-points, 6,3 rebonds, 1,1 passe, 0,4 contre, 0,6 interception, 1,6 balle perdue pour 16,8 d’évaluation en 22 minutes (31 matches)

On se demande ce qu’il fait encore en Pro B, au vu de la manière dont il progresse. Et pourtant, il jouait en NM3 entre 2015 et 2017 ! Il a ensuite gravi les marches, NM2 avec Feurs, NM1 avec Bordeaux (15,3 points, 7,6 rebonds et 18,6 d’évaluation en 26 minutes en 2019-20) et Boulogne-sur-Mer (17,4 points et 9,7 rebonds pour 22,7 d’évaluation en 27 minutes en 2020-21), toujours en présentant des stats replètes avant de surprendre tout son monde au SCBVG. En montant de niveau, il a en effet pratiquement reproduit ses stats. Ce grâce à une adresse chirurgicale de près, à un gros sens du rebond, à une bonne gestion du ballon. Le plus ahurissant est de constater qu’il a produit ses 16,8 d’évaluation la saison dernière en 22 minutes par match tout en plafonnant à 61,3 % aux lancers francs ! Et en playoffs, il a été titanesque : 20,0 points (en 20 minutes par match…), 78,1 % aux tirs, 9,3 rebonds, 26,3 d’évaluation. Cette année, il a démarré sur des bases encore plus élevées : 17,3 points (70 % à deux-points), 7,4 rebonds et 1,6 passe en préparation, absent en coupe de France. Et il a affolé les compteurs en ce début de saison en Leaders Cup : 17,8 points (60,4 % à deux-points), 10,3 rebonds, 2,0 passes, 23,5 d’évaluation en 4 matches. S’il continue sur cette lancée, il serait incompréhensible de ne pas le voir à l’étage supérieur en 2023.

Mathieu Boyer (photo SCBVG)

Le banc

Théo Magrit
Né le 10 mai 2001 (21 ans) – 1,89 m – Poste 1 – Français

Stats Pro B : 2,7 points à 41,9 % à deux-points et 31,6 % à trois-points, 1,1 rebond, 3,6 passes, 0,5 interception, 1,4 balle perdue pour 5,0 d’évaluation en 12 minutes (33 matches)

Malgré son nom, c’est plutôt hors de la peinture qu’il se distingue. Notamment par sa défense mais, surtout, par ses facultés à la passe. Au Portel, où il a été formé (2019-21), il a ainsi réalisé une saison Espoirs à 10,5 offrandes par match, en 2020-21. Pas encore fiable à trois-points, il a toutefois gagné en maturité et limite les actions « exotiques », jouant sur la sobriété et l’intensité. Et il montre en ce début de saison qu’il a vraiment franchi un cap : 5,2 points (78 % à deux-points, 57 % à trois-points), 1,2 rebonds et 4,0 passes en préparation, 2 points (1/3 aux tirs), 4 rebonds, 4 passes et 7 d’évaluation en coupe de France, 5,7 points (42,9 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 2,0 rebonds et 8,3 passes pour 10,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup. 11 passes contre Vichy-Clermont en Leaders Cup en 37 minutes.

Jonathan Hoyaux
Né le 9 juillet 1988 (34 ans) – 1,95 m – Poste 2 – Français

Stats Pro B : 13,7 points à 57,9 % à deux-points et 45,6 % à trois-points, 2,7 rebonds, 1,7 passes, 0,9 interception, 0,8 balle perdue pour 16,9 d’évaluation en 29 minutes (32 matches)

Tout le contraire du précédent : une longue expérience, un killer à trois-points sur de forts volumes de tirs (6,4 la saison passée). Formé à Chalon (2007-10), il est descendu en Pro B trouver des responsabilités, à Aix-Maurienne, Limoges (avec qui il devient champion de France Pro B 2012) puis Saint-Vallier, avec qui il est descendu en NM1 en 2015-16. Depuis, il s’est installé dans la Loire et va disputer sa 7e saison couramiaude.

Un scoreur : il faut remonter à 2011-12 pour le voir en-dessous des 10 points par match. Perd peu de ballons sur son temps de jeu. Régulier entre 12 et 15 d’évaluation sur ces cinq dernières saisons. Il alternera sans doute avec Seppälä en tant qu’arrière titulaire selon les adversaires. Déjà affûté : 11,7 points (41 % à deux-points, 37 % à trois-points), 3,3 rebonds et 1,8 passe en préparation, 10 points (4/8 aux tirs), 4 rebonds, 1 passe et 8 d’évaluation en coupe de France, 14,3 points (60,0 % à deux-points, 41,7 % à trois-points), 0,7 rebond et 2,3 passes pour 10,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Jonathan Hoyaux (photo Laurent Peigue)

Kamel Ammour
Né le 17 juin 1991 (31 ans) – 2,03 m – Poste 3 – Franco-Algérien (JFL)

Stats Pro B : 6,6 points à 55,7 % à deux-points et 31,9 % à trois-points, 3,0 rebonds, 1,2 passe, 0,6 interception, 1,3 balle perdue pour 6,8 d’évaluation en 16 minutes (33 matches)

Kamel Abdel-Magid Ammour de son nom complet. Il a débuté à Saint-Quentin, entre Pro B et NM1, avant de partir en 2010 en NM3 puis de passer quatre saisons en NM2. En 2015, il monte en NM1 pour 6 saisons, à Brissac, Andrézieux puis Chartres avant de rejoindre Saint-Chamond pour le dernier exercice. En NM1, il tournait autour des 12 points et 5 rebonds sur ses 4 dernières années. Pas fantastique à trois-points, il perd de moins en moins de balles au fil du temps et a montré qu’il avait le niveau de la Pro B. International algérien lors de l’AfroBasket 2015 (3,4 points, 2,1 rebonds). De très bonnes premières sorties : 8,3 points (64 % à deux-points, 19 % à trois-points), 3,4 rebonds et 1,3 passe en préparation, 12 points (3/5 aux tirs), 3 rebonds, 1 passe et 11 d’évaluation en coupe de France, 8,5 points (50,0 % à deux-points, 27,3 % à trois-points), 3,8 rebonds et 3,3 passes pour 10,3 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Badr Moujib
Né le 5 septembre 2001 (21 ans) – 2,05 m – Poste 4-5 – Français

Stats Pro B : 4,6 points à 55,4 % à deux-points et 28,2 % à trois-points, 2,6 rebonds, 0,5 passe, 1,1 balle perdue pour 4,9 d’évaluation en 13 minutes (33 matches)

Encore en phase de progression, l’Orléanais formé à Limoges (il y a joué 6 bribes de match en Jeep Élite) a entrepris de s’améliorer en descendant en Pro B, à Tours. Très bon avec les Espoirs du CSP : 17,0 points (61,6 % à deux-points), 7,8 rebonds en 2020-21. Adroit près du cercle, il perd le mojo dès qu’il s’en éloigne, étant médiocre aux lancers francs (67,6 % la saison dernière) et faible à trois-points. Bon passeur avec les Espoirs. Un potentiel intéressant, qui doit encore gagner en régularité et en physique. 5,4 points (71 % à deux-points, 38 % à trois-points), 1,7 rebond et 0,9 passe en préparation, 9 points (4/7 aux tirs), 5 rebonds, 1 passe et 12 d’évaluation en coupe de France, 4,3 points (60,0 % à deux-points, 16,7 % à trois-points), 3,0 rebonds et 0,5 passe pour 5,0 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Josh Ajayi (photo Laurent Peigue)

Josh Ajayi
Né le 27 décembre 1996 (25 ans) – 2,01 m – Poste 5-4 – Nigérian (Cotonou)

Stats Espoirs : 8,4 points à 42,9 % à deux-points et 33,3 % à trois-points, 6,2 rebonds, 1,3 passe, 0,5 interception, 2,2 balles perdues pour 9,2 d’évaluation en 27 minutes (10 matches)

Il n’a pas de chance : la saison dernière, il démarrait en relais de Stéphane Gombauld. Il va devoir faire de même derrière Mathieu Boyer cette saison. Mais cela ne doit pas beaucoup l’émouvoir, il met ses points et prend ses rebonds en fonction du temps de jeu qu’on lui accorde. Cubique, bondissant, il est également capable d’être adroit à trois-points (38,7 % en 2020-21 à Nantes). En France depuis sa sortie de NCAA en 2020. Très présent en ce début de saison, à côté ou à la place de Mathieu Boyer : 11,4 points (53 % à deux-points, 25 % à trois-points), 3,3 rebonds et 1,3 passe en préparation, 17 points (6/9 aux tirs), 7 rebonds, 3 passes, 1 contre et 24 d’évaluation en coupe de France, 14,3 points (65,4 % à deux-points, 28,6 % à trois-points), 7,5 rebonds et 1,3 passe pour 17,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Le coach

Alain Thinet
Né le 15 novembre 1953 (68 ans) – Français

Le doyen des coachs français. Après une carrière modeste de joueur professionnelle achevée en 1988, il devient entraîneur et évolue en Pro B et Pro A pendant 21 ans. Après une saison 2009-10 passée en Suisse, il signe à Saint-Chamond, alors en NM1. Il connaît la descente en NM2, y devient champion de France en 2013 puis emmène le club jusqu’au podium de la Pro B. Il entame donc sa 12e (et dernière ?) saison dans la Loire. Meilleur coach de Pro B de la saison dernière après l’avoir été en 2000 (avec Bourg-en-Bresse) et meilleur coach de Pro A avec Roanne en… 1992 ! Un adepte du beau jeu, qui a repoussé l’idée de la retraite pour coacher dans la nouvelle salle de Saint-Chamond.

Alain Thinet (photo SCBVG – Laurent Peigue)

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Le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier n’est pas prêt d’oublier sa fantastique saison 2021-22, qui l’a vu passer à une petite victoire d’une montée directe en Betclic Élite. Certes, le coach Alain Thinet a déjà amené sa petite équipe à des hauteurs inattendues par le passé, avec notamment ces 6e places en 2017-18 et 2018-19 au classement de la saison régulière. Mais 2020-21 avait été d’un autre acabit, l’exercice étant conclu sur une 16e place liée à un bilan de 11 victoires pour 23 défaites.

Un simple accident de parcours, pensait-on. Mais qui pouvait imaginer que la réaction couramiaude serait aussi majestueuse, aussi surprenante pour une équipe dont les finances figurent en milieu de tableau de la Pro B ?

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Photo : Mathieu Boyer et Josh Ajayi (photo SCBVG)

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