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Guide LFB 2022-23 – La Roche : un modèle de continuité

Après une quatrième saison consécutive dans le Top 8, La Roche Vendée a conservé son noyau dur et l’a complété notamment de l’internationale Tima Pouye pour espérer continuer à développer son jeu offensif basé sur la vitesse. En LFB comme en Eurocup, les ambitions sont intactes. Comme chaque saison,

Après une quatrième saison consécutive dans le Top 8, La Roche Vendée a conservé son noyau dur et l’a complété notamment de l’internationale Tima Pouye pour espérer continuer à développer son jeu offensif basé sur la vitesse. En LFB comme en Eurocup, les ambitions sont intactes.

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Depuis sa montée dans l’élite en 2017, La Roche Vendée donne l’impression de franchir un nouveau palier chaque année. Les Tigresses s’affirment au fil des saisons, viennent de conclure leur quatrième exercice consécutif dans le Top 8 de la Ligue Féminine et vont ainsi entamer leur quatrième campagne européenne de rang en Eurocup. Le tout en ayant réussi à conserver le noyau dur (Clarke, Mosqueda-Lewis, Suarez). Un signal que le club continue son ascension.

Le RVBC n’a pu empêcher le départ de sa capitaine – et meilleure marqueuse de la saison dernière – Ornella Bankolé, attirée par le projet de Bourges, mais débute une nouvelle saison avec la certitude d’avoir conservé ses autres titulaires et deux tiers de son effectif. Une vraie base de travail. La jeune internationale Tima Pouye remplace l’ancienne capitaine avec un profil d’arrière qui devrait modifier quelque peu la hiérarchie des postes extérieurs par rapport à la saison passée.

Un secteur intérieur densifié

Coline Franchelin, championne du monde U23 de 3×3 début octobre (FIBA)

L’an dernier, la Chilienne Ziomara Morrison et la Canadienne Katherine Plouffe s’étaient succédé à l’intérieur aux côtés du duo Clarke – Koné. Ce dernier est complété cette fois-ci de la prometteuse Luisa Geiselsöder. L’intérieure allemande de 22 ans, meilleure évaluation de Landerneau en 2020-21, est une prise importante dans une raquette également renforcée de la plus grande femme de France, Serena Manala (2,02 m), toutefois pas encore prête à assumer de grandes responsabilités. Un prospect à développer mais capable d’apporter de la taille si besoin.

Toujours est-il que l’identité des Tigresses restera sa capacité à courir et à développer son jeu de transition, ancrée tant chez les étrangères que les jeunes françaises. Une caractéristique chère aux médaillées de bronze à l’Euro U20 en 2019 (Franchelin, Monpierre, Pouye, Mbandu et Manala), qui se connaissent toutes depuis longtemps.

Changement de dimension en Europe

Comme à son habitude, Emmanuel Body, qui va entamer sa douzième saison sur le banc vendéen, a construit une équipe solide sur le plan basket, et surtout sur le plan humain. De quoi nourrir d’importantes ambitions. « On a fait l’Eurocup les trois dernières années, on veut continuer à viser le top 5 et se rapprocher des clubs d’Euroleague. Jouer l’Euroleague ? C’est notre rêve, il faut être ambitieux ».

La Roche Vendée en aura un avant-goût en Eurocup puisque le club retrouvera Villeneuve d’Ascq, tout juste reversé en C2 après avoir manqué le tour qualificatif. Début des hostilités européennes dès mercredi 26 octobre contre les Italiennes de Sassari, avant de lancer sa saison aux Oudairies contre Bourges, pour déjà des retrouvailles avec Ornella Bankolé.

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonNiveauBilanRangPlayoffsCoupe de France
2017-18LFB3-1912ePlaydowns (3e)8e de finale
2018-19LFB12-105eQuarts de finaleQuarts de finale
2019-20LFB8-97e(Covid-19)(Covid-19)
2020-21LFB10-126eQuarts de finale8e de finale
2021-22LFB12-106eQuarts de finale8e de finale

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : Tiffany Clarke (2024), Assitan Koné (2024), Ana Suarez (2023), Coline Franchelin (2023), Océane Monpierre (2023), Kaleena Mosqueda-Lewis (2023), Louise Preneau, Emmanuel Body (coach)
Arrivées : Luisa Geiselsoder (Landerneau, 2023), Tima Pouye (Charleville-Mézières), Naomi Mbandu (Miami/Etats-Unis, 2023), Serena Manala (Graffenstaden/LF2)
Départs : Ornella Bankole (Bourges), Meg Pedroso (Calais/LF2), Katherine Plouffe (libre), Palmire Mbu (prêt, Montbrison, LF2)

Saison 2022-23

Effectif

Meneuses : Ana Suarez, Coline Franchelin
Arrières : Tima Pouye, Océane Monpierre
Ailières : Kaleena Mosqueda-Lewis, Naomi Mbandu
Intérieures : Tiffany Clarke, Luisa Geiselsoder
Pivots : Assitan Koné, Serena Manala

Staff technique

Coach : Emmanuel Body (43 ans)
Assistant : Valentin Garreau (29 ans)

Front office

Président : Philippe Provost

Salle :  Salle des Oudairies (2 300 places)

Surnom : les Tigresses

Les joueuses

Le cinq majeur potentiel

Ana Suarez Utero
Née le 10 octobre 1987 (35 ans) – 1,70 m – Poste 1 – Espagnole

Stats LFB 2021-22 : 12,3 points à 42,7 % aux tirs (dont 36,5 % à 3-points), 4,7 passes décisives, 4,8 rebonds, 1,8 interception et 3,1 pertes de balles pour 14,1 d’évaluation en 29 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 10,1 points à 42,5 % aux tirs (dont 36,4 % à 3-points), 6,3 passes décisives, 4,4 rebonds, 0,5 interception et 4,0 pertes de balle pour 11,8 d’évaluation en 27 minutes (8 matches)

Championne de France avec Basket Landes, vice-championne de France avec Tarbes, Ana Suarez a de l’expérience à revendre, notamment auprès des jeunes joueuses à fort potentiel dans la rotation. Meneuse gestionnaire, la cheffe d’orchestre espagnole sait tout faire. Elle entame sa sixième saison en France et est toujours, à 35 ans passés, une valeur sûre du championnat, la preuve par ses presque 12 points – 5 rebonds – 5 passes de moyenne. Une essentielle du groupe de Manu Body.

Tima Pouye
Née le 7 avril 1999 (23 ans) – 1,75 m – Poste 2 – Française

Stats LFB 2021-22 : 9,4 points à 44,5 % aux tirs (dont 32,9 % à 3-points), 2,2 passes décisives, 2,4 rebonds, 0,8 interception et 2,0 pertes de balles pour 8,0 d’évaluation en 23 minutes (21 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 7,0 points à 38,5 % aux tirs (dont 23,1 % à 3-points), 0,8 passe décisive, 3,5 rebonds, 0,8 interception et 1,8 perte de balles pour 6,3 d’évaluation en 20 minutes (10 matches)

Parmi les leaders de la génération 1999, Tima Pouye s’affirme comme l’une des joueuses françaises les plus solides du championnat. La jeune internationale (6 sélections), meilleure marqueuse française de la saison 2019-2020 avec Tarbes (14,4 points), a réduit son temps de jeu – et ses statistiques – à Charleville-Mézières pendant deux ans. Désireuse de se relancer, la native de Tulle a été séduite par la proposition de La Roche où elle aura d’importantes responsabilités offensives avec le départ d’Ornella Bankolé. Scoreuse agressive au jeu de percussion, la championne d’Europe U18 espère gravir une nouvelle marche pour atteindre définitivement les Bleues, qu’elle a accompagné en préparation au Mondial cet été.

Kaleena Mosqueda-Lewis
Née le 3 novembre 1993 (28 ans) – 1,80 m – Poste 3-4 – Américaine

Stats LFB 2021-22 : 13,0 points à 49,3 % aux tirs (dont 41,4 % à 3-points), 1,9 passe décisive, 3,7 rebonds, 0,8 interception et 1,2 perte de balles pour 13,2 d’évaluation en 30 minutes (21 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 12,7 points à 46,1 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 2,0 passes décisives, 4,1 rebonds, 1,3 interception et 1,4 perte de balles pour 12,9 d’évaluation en 30 minutes (7 matches)

Une valeur sûre. Triple championne NCAA avec Connecticut, n°3 de la draft 2015, championne WNBA avec le Seattle Storm, six saisons WNBA au compteur… Kaleena Mosqueda-Lewis est une ailière ultra-référencée aux Etats-Unis. En France aussi, elle qui n’a connu que l’Hexagone en dehors de son parcours US (quatre saisons à Charleville-Mézières entre 2015 et 2019, une à Nantes) hormis une pige en Espagne. Sa première saison à La Roche fut une réussite sur tous les plans (mental, précision d’orfèvre aux tirs : seule Marine Johannès a inscrit plus de trois-points sur la saison, 95,8 % aux lancers). L’ailière est restée plus longtemps que prévu aux Etats-Unis en préparation en raison d’un tendon douloureux.

Tiffany Clarke
Née le 5 février 1991 (31 ans) – 1,84 m – Poste 4 – Américano-Jamaïcaine

Stats LFB 2021-22 : 14,8 points à 59,5 % aux tirs, 6,2 rebonds, 2,0 passes décisives, 1,4 interception et 2,4 pertes de balles pour 16,7 d’évaluation en 31 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 16,0 points à 48,0 % aux tirs, 6,1 rebonds, 2,5 passes décisives, 1,1 interception et 2,3 pertes de balles pour 15,6 d’évaluation en 33 minutes (8 matches)

Arrivée en Vendée à l’été 2020 en provenance d’Angers en Ligue 2, Tiffany Clarke a fait plus que confirmer qu’elle avait sa place en Ligue Féminine (6e à l’évaluation l’an passé). Première menace offensive de l’équipe depuis deux saisons, l’Américaine se plait dans le collectif de Manu Body où elle utilise aussi parfaitement sa vitesse pour finir en contre-attaque et sa capacité à jouer au poste. La native de New York a logiquement été prolongée jusqu’en 2024. Le dernier cap à passer pour elle est celui du leadership. Passée par Calais et Chartres en début de carrière.

Assitan Koné
Née le 23 avril 1995 (27 ans) – 1,90 m – Poste 5-4 – Française

Stats LFB 2021-22 : 6,5 points à 42,9 % aux tirs (dont 17,9 % à 3-points), 3,4 rebonds, 0,9 passe décisive, 0,6 interception et 2,3 pertes de balles pour 5,6 d’évaluation en 23 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 12,8 points à 54,7 % aux tirs (dont 63,6 % à 3-points), 5,6 rebonds, 1,9 passe décisive, 0,5 interception et 2,3 pertes de balles pour 14,4 d’évaluation en 29 minutes (8 matches)

Après des années de progression constante, Assitan Koné a enfin été récompensée par ses premières sélections (3 capes) en équipe de France. Une belle revanche sur son début de carrière, où elle avait failli tout arrêter à 21 ans, après plusieurs blessures aux genoux. Capable de s’écarter à 3-points et de créer des espaces pour les autres tout en assurant au scoring, la multimédaillée en équipe de France 3×3 a élargi un peu plus sa palette offensive au fil des années. Dans la lignée de ses deux saisons à Saint-Amand, la native de Bondy a réalisé une excellente campagne à La Roche, y compris en Eurocup où elle a brillé de mille feux, et a elle aussi prolongé jusqu’en 2024.

Les remplaçantes

Coline Franchelin
Née le 18 août 1999 (23 ans) – 1,69 m – Poste 1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 6,0 points à 42,3 % aux tirs (dont 36,6 % à 3-points), 3,3 passes décisives, 2,1 rebonds, 1,3 interception et 1,8 perte de balle pour 7,7 d’évaluation en 20 minutes (21 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 3,6 points à 36,4 % aux tirs (dont 16,7 % à 3-points), 1,8 passe décisive, 1,0 rebond, 1,1 interception et 1,4 perte de balle pour 2,9 d’évaluation en 17 minutes (8 matches)

La meilleure passeuse de Ligue 2 en 2020-21 avec Champagne Basket est montée en puissance au fil de la saison dernière au point de se montrer indispensable dans la rotation. Hargneuse, enthousiaste et leader dans l’âme, l’ancienne du centre de formation lyonnais a franchi un nouveau cap dans sa jeune carrière. Cela s’est concrétisé début octobre par un titre de championne du monde U23 en 3×3, où Coline Franchelin affiche fièrement ses qualités de drive et de leadership. La médaillée de bronze à l’Euro U20 avec les Bleuettes en 2019 continue d’apprendre auprès d’Ana Suarez.

Océane Monpierre
Née le 31 octobre 2000 (21 ans) – 1,70 m – Poste 2-1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 5,5 points à 50,0 % aux tirs (dont 18,8 % à 3-points), 2,6 passes décisives, 2,5 rebonds, 1,2 interception et 2,4 pertes de balles pour 6,7 d’évaluation en 19 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 3,1 points à 40,0 % aux tirs, 2,7 passes décisives, 3,1 rebonds, 0,7 interception et 1,4 perte de balles pour 6,4 d’évaluation en 18 minutes (7 matches)

Océane Monpierre n’a pas encore 22 ans mais elle sort déjà de sa quatrième saison professionnelle avec un rôle majeur à La Roche. Ses statistiques ont baissé entre les deux dernières saisons (de 8,4 à 5,5 points, de 25 à 19 minutes de temps de jeu) et cela est dû à la montée en concurrence sur son poste. Petit monstre athlétique, l’ancienne pépite du centre de formation de Bourges a du feu dans les jambes. Elle est capable de prendre des rebonds, de défendre dur, de voler des ballons et de distribuer le jeu tout en ne forçant aucun tir, sauf derrière l’arc (deux saisons consécutives à moins de 20 %, qu’elle explique par une luxation chronique à l’épaule droite, sur son bras de shoot). L’arrière guadeloupéenne a pu exprimer ses qualités athlétiques cet été aux Women’s Series de 3×3 avec l’équipe de France U24.

Louise Preneau
Née le 27 novembre 2003 (18 ans) – 1,80 m – Poste 2-3 – Française

Stats LFB 2021-22 : 1,1 point à 55,6 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points), 0,9 rebond, 0,5 passe, 0,5 interception pour 1,4 d’évaluation en 6 minutes (11 matches)

La onzième joueuse du groupe. Lancée dans le grand bain à 16 ans alors qu’elle était encore Espoir, cette Vendéenne pur jus entame déjà sa troisième saison avec le groupe pro de La Roche. Meneuse de formation, bonne défenseuse, costaude et rapide en contre-attaque, l’arrière-ailière Louise Preneau s’est donné l’objectif de ne « pas voir de différence entre une jeune qui rentre et une professionnelle qui sort ». A participé à l’Euro Challengers en 2021 avec l’équipe de France U18 (7,4 points, 2,4 rebonds, 1,6 interception pour 7,6 d’évaluation en 16 minutes) et cet été à la Nations League avec l’équipe de France U21 de 3×3.

Naomi Mbandu
Née le 19 janvier 1999 (23 ans) – 1,88 m – Poste 3-4 – Française

Stats NCAA : 1,5 point à 42,1 % aux tirs (dont 25,0 % à 3-points), 0,5 passe décisive, 1,2 rebond, 0,1 interception et 0,2 perte de balles pour 2,2 d’évaluation en 6 minutes (13 matches)

Une couteau-suisse très physique, capable d’évoluer au poste 3 comme au poste 4. Naomi Mbandu est partie aux États-Unis en 2018 dont elle est sortie diplômée cet été en sociologie, criminologie et communication à l’université de Miami. Niveau basket, elle tournait à 5,3 points, 3,6 rebonds et 1,6 passe décisive lors des deux dernières saisons en NCAA et estime « ne pas avoir été exploitée au meilleur poste » là-bas. Passée par l’INSEP – et les sélections nationales jeunes – puis Tarbes, où elle fut vice-championne de France avec Ana Suarez et Tima Pouye en 2017-2018 dans un rôle de jeune pousse. Avec Serena Manala, l’Amiénoise est arrivée deux semaines avant tout le monde pour travailler. Très active sur les réseaux sociaux.

Luisa Geiselsöder
Née le 10 février 2000 (22 ans) – 1,92 m – Poste 5-4 – Allemande

Stats LFB 2021-22 : 10,6 points à 45,9 % aux tirs, 5,4 rebonds, 1,1 passe décisive, 0,8 interception et 2,4 perte de balles pour 9,7 d’évaluation en 26 minutes (18 matches)

Révélation de la saison 2020-21 à Landerneau – meilleure évaluation du club en championnat comme en Eurocup à 20 ans -, Luisa Geiselsoder a connu une deuxième saison plus en retrait, à l’image de son club. L’internationale allemande a fait le choix de quitter la Bretagne pour la Vendée malgré une offre de prolongation. Capable de tirer à mi-distance comme de jouer près du cercle, la n°21 de la draft WNBA 2020 est une poste 5 offensive, qui travaille sur son tir extérieur pour être capable d’aussi jouer au poste 4. En jeune, elle a mené l’Allemagne à son premier titre à l’Euro U18.

Serena Manala
Née le 31 octobre 2000 (21 ans) – 2,02 m – Poste 5 – Française

Stats LF2 2021-22 : 3,3 points à 34,1 % aux tirs, 2,8 rebonds, 0,6 passe décisive, 0,2 interception et 1,4 perte de balle pour 2,6 d’évaluation en 9 minutes (21 matches)

Avec ses 2,02 m, elle est la plus grande femme de France, littéralement, à égalité avec l’ancienne joueuse Rose-Marie Scheffler (son père s’est pourtant arrêté à 1,85 m et sa mère à 1,77 m). Serena Menala est un prospect à polir, elle a de son aveu « une énorme marge de progression ». Passée par l’INSEP, le centre de formation de Nantes et Lattes-Montpellier, la native de Paris sort d’une saison dans la rotation de Strasbourg en Ligue 2. Elle a disputé l’Euro U20 en 2019 avec Coline Franchelin, Océane Monpierre, Tima Pouye et Naomi Mbandu. « Un jour, je serai ton coach », lui avait signifié Manu Body en août 2021. Un an plus tard, le coach de La Roche a tenu parole. Le basket l’a aidée à mieux accepter son gabarit XXL. Son rêve : jouer en WNBA et porter le maillot de l’équipe de France.

Le coach

Emmanuel Body
Né le 16 mai 1979 (43 ans) – Français

Sur le banc des Tigresses depuis 2011 après avoir entraîné à Challans en NM1, « Manu » Body a tout connu avec La Roche Vendée. Son bilan parle pour lui. Le natif de Cholet, nourri au basket de la Meilleraie, a récupéré le club en LF2, l’a fait grimper en Ligue Féminine, l’a maintenu, et en a fait un club européen pour la quatrième saison consécutive. Le tout en continuant d’appliquer les consignes de formation chères aux valeurs de ce club familial.

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Depuis sa montée dans l’élite en 2017, La Roche Vendée donne l’impression de franchir un nouveau palier chaque année. Les Tigresses s’affirment au fil des saisons, viennent de conclure leur quatrième exercice consécutif dans le Top 8 de la Ligue Féminine et vont ainsi entamer leur quatrième campagne européenne de rang en Eurocup. Le tout en ayant réussi à conserver le noyau dur (Clarke, Mosqueda-Lewis, Suarez). Un signal que le club continue son ascension.

Le RVBC n’a pu empêcher le départ de sa capitaine – et meilleure marqueuse de la saison dernière – Ornella Bankolé, attirée par le projet de Bourges, mais débute une nouvelle saison avec la certitude d’avoir conservé ses autres titulaires et deux tiers de son effectif…

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Photo : Ana Suarez (FIBA)

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