Aller au contenu

Guide LFB 2022-23 – Villeneuve d’Ascq : plus jeune mais plus talentueux ?

Après une saison solide mais pas de titre à la clé, l’ESBVA repart sans sa capitaine Jo Gomis, sans Euroleague, et avec un effectif rajeuni, sans trentenaire, mais qui regorge de talent(s). Suffisant pour capitaliser sur le dernier exercice et décrocher un titre ? Comme chaque saison, Basket Europe 

Après une saison solide mais pas de titre à la clé, l’ESBVA repart sans sa capitaine Jo Gomis, sans Euroleague, et avec un effectif rajeuni, sans trentenaire, mais qui regorge de talent(s). Suffisant pour capitaliser sur le dernier exercice et décrocher un titre ?

Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Pour profiter de l’intégralité de ce contenu et bien d’autres, abonnez-vous.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

L’ESBVA est sur une dynamique exceptionnelle. Depuis l’arrivée de Rachid Méziane sur son banc en avril 2019, le club est passé des playdowns à une très belle deuxième place de saison régulière, le meilleur classement de l’histoire du club – mieux que la 3e place l’année du titre de champion de France en 2017 -, suivi d’une demi-finale en playoffs, en plus d’un dernier carré en Coupe de France. Une saison 2021-22 quasi-parfaite où il aura juste manqué un titre pour couronner une année bien manoeuvrée.

« C’était une superbe saison même s’il existe des regrets sur le parcours en Eurocup. Cette élimination, avec deux matches consécutifs à jouer en deux jours, demeure encore frustrante à ce jour », nous avait confié l’entraîneur cet été. L’équation doit être d’autant plus frustrante que Villeneuve d’Acsq s’est de nouveau loupé en ce début de saison européenne en manquant la qualification en Euroleague… après avoir compté 23 points d’avance à six minutes du match aller contre Gérone, finissant par s’écrouler dans les deux derniers quart-temps des deux rencontres.

Pas d’Euroleague mais une profondeur de banc

Dommage car, malgré les départs des expérimentées Jo Gomis – l’emblématique capitaine dont le numéro 9 a été retiré au Palacium -, de Sandra Ygueravide ou de Jolene Anderson mais aussi de Clarince Djaldi-Tabdi (Basket Landes), l’ESBVA s’est construit un effectif capable de rivaliser avec les plus fortes écuries d’Europe et d’Hexagone (12 joueuses dont trois jeunes potentiels).

(c) FIBA

Les Guerrières 2022-23 sont plus jeunes mais ne manquent pas de talents chez les recrues, certes plus juvéniles que leurs aïeules. « On a perdu des joueuses très expérimentées qui nous ont permis d’obtenir de superbes résultats. Rajeunir, c’est toujours un pari. On a choisi des joueuses jeunes mais avec déjà de l’expérience pour trouver le juste milieu entre ce que nous voulions faire et la réalité économique », a accordé le coach villeneuvois.

Le noyau dur (Caroline Hériaud – Janelle Salaun – Christelle Diallo – Kariata Diaby) a été conservé. Et le renouvellement se montre séduisant sur le papier, notamment avec Kenny Burke, 8e marqueuse de l’Euroleague de la saison dernière, l’autre scoreuse Hind Ben Abdelkader, ou encore Kamiah Smalls, qui doit être capable de débloquer des situations à elle seule, « ce qui avait pu manquer l’année dernière ». Sans oublier les talentueuses recrues tricolores Myriam Djekoundade, championne du monde et d’Europe 3×3 cet été – en étant nommée MVP de la deuxième compétition -, et le prospect de premier plan, Maïa Hirsch.

Caroline Hériaud nouvelle leader spirituelle

N’oublions pas les jeunes extérieures Manoé Cissé et Maëlle Blein, 18 ans et fraichement sorties de l’INSEP, ou l’intérieure Éloise Pavrette, 19 ans et promue du centre de formation, qui ont l’espoir d’éclore comme l’a fait Janelle Salaun la saison dernière, au plus haut niveau. Aucune trentenaire ne fait partie des 12 joueueses pro. « Notre stratégie est clairement de pouvoir recruter de jeunes prospects qui, plus tard, seront des internationales. On a envie de construire avec elles le projet de demain. »

Sur la question du leadership, les Américaines devront se montrer au niveau, mais aussi Caroline Hériaud. La meneuse internationale tricolore sort de sa plus belle saison en carrière et son entraîneur attend de l’ancienne de La Roche qu’elle emmène ses coéquipières encore plus haut. « Jo Gomis laisse un vide de leadership à combler. En interne, nous avons choisi de donner plus de responsabilités à Caroline Hériaud, qui possède, selon moi, toutes les caractéristiques pour devenir un leader, une capitaine », nous a confié l’entraîneur de l’ESBVA et assistant de la sélection belge.

Après avoir réussi leur entrée en matière en Eurocup ce mercredi – victoire 80-59 sur les London Lions -, les Guerrières se lanceront en LFB à domicile contre l’ASVEL, diminuée par les blessures, ce dimanche après-midi (sur Sport en France). Un premier test grandeur nature sur sa capacité à rivaliser avec l’une des équipes favorites de la saison.

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonNiveauBilanRangPlayoffsCoupe de France
2017-18LFB14-83eQuarts de finaleDemi-finale
2018-19LFB9-139ePlaydowns (2e/4)Quarts de finale
2019-20LFB7-98e(Covid-19)(Covid-19)
2020-21LFB11-115eQuarts de finaleQuarts de finale
2021-22LFB16-62eDemi-finaleDemi-finale

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : Janelle Salaun (2023), Kariata Diaby (2023), Caroline Hériaud (2023), Christelle Diallo (2023), Rachid Meziane (coach, 2023)
Arrivées : Hind Ben Abdelkader (NIKA Syktyvkar/Russie), Maïa Hirsch (Charnay, 2023), Myriam Djekoundade (Saint Amand, 2023), Manoé Cisse (INSEP/LF2), Kamiah Smalls (Lublin/Pologne, 2023), Kennedy Burke (Gérone/Espagne, 2023), Maëlle Blein (INSEP/LF2), Marie Mbuyamba (Lattes-Montpellier)
Départs : Johanne Gomis (retraite), Clarince Djaldi-Tabdi (Basket Landes), Sandra Ygueravide (Guernica/Espagne), Jolene Anderson (Barcelone/Espagne), Hatoumata Diakite (prêt, Saint Amand), Binta Drame (prêt, Graffenstaden/LF2)

Saison 2022-23

Effectif

Meneuses : Caroline Hériaud (1,65 m, 25 ans), Manoé Cissé (1,81 m, 18 ans)
Arrières : Kamiah Smalls (1,78 m, 24 ans), Hind Ben Abdelkader (1,70 m, 27 ans), Maëlle Blein (1,78 m, 18 ans)
Ailières : Janelle Salaun (1,88 m, 21 ans), Myriam Djekoundade (1,85 m, 24 ans), Marie Mbuyamba (?)
Intérieures : Kennedy Burke (1,85 m, 25 ans), Maïa Hirsch (1,96 m, 18 ans), Eloïse Pavrette (1,91 m, 19 ans)
Pivots : Kariata Diaby (1,93 m, 26 ans), Christelle Diallo (1,93 m, 29 ans)

Staff technique

Coach : Rachid Méziane (42 ans)
Assistant : Antonio De Barros (50 ans), Kevin Fauchois

Front office

Président : Carmelo Scarna (60 ans)
Président délégué : Alain Beuvelet
Manager général : Christophe Vitoux (55 ans)

Salle : Le Palacium (1 800 places)

Surnom : les Guerrières

Les joueuses

Le cinq majeur potentiel

Caroline Hériaud
Née le 22 décembre 1996 (25 ans) – 1,65 m – Poste 1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,5 points à 38,7 % aux tirs (dont 34,2 % à 3-points), 5,5 passes, 2,3 rebonds et 1,7 interception pour 10 d’évaluation en 26 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 8,4 points à 32,6 % aux tirs (dont 34,8 à 3-points), 5,8 passes, 2,8 rebonds, 2,4 interceptions pour 10,7 d’évaluation en 27 minutes (10 matches)

Rachid Meziane voit en Caroline Hériaud la nouvelle leader spirituelle de groupe (en remplacement de Jo Gomis). Après ses six années à La Roche, sa « maison », la néo-internationale depuis la fenêtre d’octobre a réalisé une très belle première année sous le maillot villeneuvois. Elle a tout simplement réussi sa meilleure saison statistique. La meneuse est la sixième meilleure passeuse du championnat (5,5). Elle s’emploie aussi en défense où elle peut refroidir son adversaire direct. Sa seconde saison sera celle de la confirmation car elle possèdera encore plus de responsabilités à la mène avec le départ de Sandra Ygueravide.

Kamiah Smalls
Née le 17 avril 1998 (24 ans) – 1,78 m – Poste 2-3 – Américaine

Stats Pologne 2021-22 : 16,4 points à 56,8 % à 2-points (38,8 % à 3-points), 5,3 rebonds, 4,3 passes et 1,9 interception pour 20,0 d’évaluation en 31 minutes (27 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 17,6 points à 46,2 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 4,9 rebonds, 4,4 passes et 0,8 interception pour 16,1 d’évaluation en 35 minutes (14 matches)

Kamiah Smalls a déjà découvert l’an passé le Palacium. Avec Lublin (Pologne), l’Américaine avait été une des grandes artisanes de la qualification de son club face aux Guerrières en Eurocup (18 points, 9 rebonds, 7 passes sur le match retour). L’Américaine est très athlétique et peut se créer ses propres tirs. « C’est quelque chose qui nous avait un peu manqué cette année », confiait Rachid Meziane. Poste 2, elle peut aussi glisser en 3 voire en 1. Deux passages en WNBA au compteur, dont cet été avec le Minnesota Lynx.

Janelle Salaun
Née le 5 septembre 2001 (21 ans) – 1,88 m – Poste 3-4 – Française

Stats LFB 2021-22 : 11 points à 50,9 % aux tirs (dont 34,6 % à 3-points), 0,7 passe, 4,9 rebonds et 0,5 interception pour 11,7 d’évaluation en 24 minutes (21 matches)a

Une progression fulgurante par rapport à la saison dernière (passée de 3 à 11 points de moyenne). Appelée pour la préparation au Mondial avec les Bleues, l’ancienne de l’INSEP – habituée des équipes de France jeunes – a dû déclarer forfait en raison d’un poignet douloureux. Bonne rebondeuse, très complète, l’ailier polyvalente doit franchir un nouveau cap : assumer sa place de titulaire. L’ESBVA peut se frotter les mains de l’avoir signée pour deux années supplémentaires.

Kennedy Burke
Née le 14 février 1997 (25 ans) – 1,85 m – Poste 4-3 – Américaine

Stats Espagne 2021-22 : 15,1 points à 50,0 % aux tirs (dont 41,9 % à 3-points), 6,1 rebonds, 1,2 passe, 2,2 interceptions pour 17,3 d’évaluation en 30 minutes (27 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 16,9 points à 46,4 % aux tirs (dont 38,4 % à 3-points), 5,7 rebonds, 0,7 passe, 1,9 interception pour 16,5 d’évaluation en 31 minutes (17 matches)

C’est LA grosse recrue du mercato de Villeneuve d’Ascq. Kennedy Burke, huitième meilleure marqueuse de l’Euroleague la saison dernière avec Gérone, déjà quatre campagnes de WNBA au compteur à tout juste 25 ans, sera à coup sûr la leader offensive des Guerrières cette saison. Poste 4 athlétique et très polyvalente, légèrement undersize, l’ancienne d’UCLA sera « très complémentaire de Christelle et/ou Kariata sur le poste 5 mais surtout d’une Maia Hirsch qui mesure 1,96 m » selon son nouveau coach. Une très bonne défenseuse, capable de défendre sur tous les postes, et une formidable attaquante avec une très bonne qualité de tir extérieur et de drive.

Kariata Diaby
Née le 29 juin 1995 (27 ans) – 1,93 m – Poste 5 – Franco-Ivoirienne

Stats LFB 2021-22 : 9,5 points à 53,1 % aux tirs, 7,4 rebonds, 1,1 passe et 1,3 interception pour 14,3 d’évaluation en 23 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 11,5 points à 53,3 % aux tirs, 7,4 rebonds, 0,8 passe et 0,5 contre pour 15,4 d’évaluation en 21 minutes (10 matches)

Au sortir d’une saison blanche après une blessure au genou subie lors de l’AfroBasket 2019, Kariata Diaby a mis un peu de temps pour se remettre dedans. Mais l’Ivoirienne a bien retrouvé son niveau de Landerneau (15,9 d’évaluation en 2018-19) la saison dernière. Sa puissance et sa capacité à prendre des rebonds en fait un point d’ancrage majeur dans le dispositif de Rachid Méziane. Elle avait débuté en NF2 à Voiron entre 2014 et 2017 puis à Charnay en LF2.

Les remplaçantes

Hind Ben Abdelkader
Née le 21 juillet 1995 (27 ans) – 1,70 m – Poste 2-1 – Belge

Stats Russie 2021-22 : 13,8 points à 42,6 % à 2-points (26,9 % à 3-points), 3,7 passes, 3,4 rebonds, 0,7 interception pour 11,3 d’évaluation en 33 minutes (19 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 20,4 points à 50,7 % aux tirs (dont 44,2 % à 3-points), 1,4 passe, 3,6 rebonds et 1,4 interception pour 17,6 d’évaluation en 32 minutes (5 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 9,3 points à 38,2 % aux tirs (dont 42,9 % à 3-points), 1,7 passe, 1,7 rebond, 1,0 interception pour 7,2 d’évaluation en 20 minutes (6 matches)

Adjoint de Valéry Demory dans le staff de la Belgique, Rachid Meziane a – comme le coach du BLMA – rapatrié une de ses internationales. Quatrième meilleure marqueuse des Belgian Cats au Mondial en Australie, Hind Ben Abdelkader arrive en provenance de Nika Syktyvkar (Russie) où elle a réussi une courte mais belle campagne européenne (20,4 points). Scoreuse, as du dribble et du pick and roll, son profil de poste 2 qui peut glisser à la mène intéressait beaucoup son ancien entraîneur à Nice (2015-16). Elle effectue son retour à l’ESBVA, un club dont elle a porté les couleurs… en minimes.

Myriam Djekoundade
Née le 2 janvier 1998 (24 ans) – 1,85 m – Poste 3-4 – Française

Stats LFB 2021-22 : 9,1 points à 44,8 % aux tirs, 2,4 passes, 5,6 rebonds et 1,5 interception pour 10,1 d’évaluation en 32 minutes (19 matches)

Championne du monde 3×3 puis championne d’Europe en étant nommée MVP de la compétition. Après deux années à Mondeville puis autant à Landerneau, Myriam Djekoundade arrive du club voisin, Saint-Amand, avec un nouveau statut. C’est un véritable couteau suisse. « Elle peut défendre sur les postes 1-2-3-4 peut-être même des pivots de petite taille. En attaque, elle peut évoluer sur le poste 3 ou 4 en étant capable d’agresser le panier. Elle va nous apporter des deuxièmes chances grâce à sa science du rebond. C’est un vrai stopper défensif mais nous allons essayer de lui greffer des habilités offensives pour la rendre un peu plus dangereuse. » Championne d’Europe U18 avec les Bleuettes en 2016. Sa polyvalence devrait lui permettre de gagner encore en responsabilités.

Maïa Hirsch
Née le 13 novembre 2003 (18 ans) – 1,96 m – Poste 4-5 – Française

Stats LFB 2021-22 : 7,4 points à 49,6 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 2,4 rebonds, 1,0 passe, 0,3 contre et 0,1 interception pour 6,6 d’évaluation en 20 minutes (20 matches)

Fille de Cynthia (ex-joueuse) et Olivier Hirsch (ex-coach de Bourges), Maïa Hirsch est assurément l’un des prospects français de premier plan. Passée par l’INSEP, la jeune joueuse a fait le grand saut en LFB après une saison en NF1 à Roanne sous les ordres de son père. Elle a progressé au fil de l’année et s’est distinguée contre les grosses cylindrées (19 face à Bourges, 15 points contre Lyon) même si elle n’a pu éviter la descente de Charnay. Intérieure longiligne, mobile, qui possède une vraie qualité de tir à trois-points et une belle vision du jeu, mais qui n’exploite pas encore assez sa taille aux rebonds. « Pour moi, elle fait partie de l’avenir du basket français. Nous allons l’accompagner dans son projet de développement », estime Rachid Méziane.

Christelle Diallo
Née le 12 mars 1993 (29 ans) – 1,93 m – Poste 5 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,1 points à 50,0 % aux tirs, 2,9 rebonds, 1,7 passe et 0,6 interception pour 7,5 d’évaluation en 22 minutes (14 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 9,2 points à 46,8 % aux tirs, 3,7 rebonds, 1,5 passe et 0,5 interception pour 7,7 d’évaluation en 19 minutes (6 matches)

De retour au club en novembre dernier (pour pallier la blessure de Djene Diawara), Christelle Diallo s’est relancée à l’ESBVA. Elle a retrouvé le rendement qu’elle avait dans ce même club entre 2018 et 2020 où elle a exploité ses qualités de jeu dos au panier, après un passage d’un peu plus d’un an peu fructueux à Charleville-Mézières. Elle entame déjà sa 11e saison en LFB, après être passée par Bourges en début de carrière, Nice, Lyon et Tarbes. Son toucher et sa complémentarité avec Kariata Diaby dans la raquette resteront cette année des forces sur lesquelles le coach pourra s’appuyer.

L’avis de Rachid Méziane sur les trois jeunes professionnelles

Manoé Cissé (1,81 m, 18 ans, ex-Pôle France) : « C’est une meneuse talentueuse qui arrive du centre fédéral. Elle a évolué en Ligue 2, elle a choisi l’ESBVA-LM dans son plan de carrière. Elle vient avec un double projet : se développer individuellement et s’entraîner avec le groupe professionnel. Elle sera notre deuxième « vraie meneuse ». Avec l’équipe du centre de formation, elle aura des missions de leaders. »

Maëlle Blein (1,78 m, 18 ans, ex-Pôle France) : « Idem que Manoé, elle a joué en Ligue 2 l’année dernière. Elle évolue au poste 2 voire 3. C’est une shooteuse, elle a été capable de très bonnes séries à 3-points dans l’antichambre. Elle vient ici pour progresser, apporter son leadership au groupe Espoirs et apprendre le métier avec l’effectif professionnel. »

Eloïse Pavrette (1,91 m, 19 ans, promotion du centre de formation) : « C’est une joueuse de notre centre de formation qui a fait une très belle saison 2021-22 avec le groupe espoirs et que nous intégrons en douzième joueuse (elle a joué quelques fins de matches l’an passé). C’est une poste 4 shooteuse, nous partons là aussi dans l’idée de la faire progresser. »

Mais aussi…

Marie-Bernadette Mbuyamba
Née le 5 janvier 1993 (29 ans) – 1,85 m – Poste 4-3 – Française

Victime d’une rupture des ligaments croisés en décembre 2019, alors qu’elle portait le maillot de Basket Landes (4,1 points, 3,0 rebonds pour 3,7 d’évaluation en 15 minutes), Marie-Bernadette Mbuyamba n’a quasiment plus mis les pieds sur un terrain depuis (3 matches avec le BLMA la saison dernière). Comme Ben Abdelkader, elle doit effectuer son retour après un premier passage au club dans sa jeunesse, à 16 ans (2009-10). Difficile de savoir où en est la native de Courbevoie, qui n’apparait plus dans l’effectif officiel tandis que l’ESBVA n’a pas communiqué sur son départ.

Le coach

Rachid Méziane
Né le 10 février 1980 (42 ans) – Français

Arrivé sur le banc de l’ESBVA en avril 2019, Rachid Méziane a remis les Guerrières sur le droit chemin : maintien aux playdowns en 2018-19, saison de pandémie conclue dans le top 8, 5e place et quarts de finale en 2020-21 puis 2e place et demi-finale la saison dernière. Les résultats parlent pour lui. Auparavant, le natif de Clermont-Ferrand s’était révélé au Cavigal Nice (2012-17) avec lequel il est monté en LFB à deux reprises. Il a aussi dirigé Lattes-Montpellier entre 2017 et 2018. Adjoint de Valérie Garnier en équipe de France de 2014 à 2021, il est désormais celui de Valéry Demory avec la Belgique.

(FIBA)

.

.

[armelse]

L’ESBVA est sur une dynamique exceptionnelle. Depuis l’arrivée de Rachid Méziane sur son banc en avril 2019, le club est passé des playdowns à une très belle deuxième place de saison régulière, le meilleur classement de l’histoire du club – mieux que la 3e place l’année du titre de champion de France en 2017 -, suivi d’une demi-finale en playoffs, en plus d’un dernier carré en Coupe de France. Une saison 2021-22 quasi-parfaite où il aura juste manqué un titre pour couronner une année bien manoeuvrée.

« C’était une superbe saison même s’il existe des regrets sur le parcours en Eurocup. Cette élimination, avec deux matches consécutifs à jouer en deux jours, demeure encore frustrante à ce jour », nous avait confié l’entraîneur cet été. L’équation doit être d’autant plus frustrante que Villeneuve d’Acsq s’est de nouveau loupé en ce début de saison européenne en manquant la qualification en Euroleague… après avoir compté 23 points d’avance à six minutes du match aller contre Gérone, finissant par s’écrouler dans les deux derniers quart-temps des deux rencontres…

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Caroline Hériaud (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité