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Guide Pro B 2022-23 – Saint-Vallier : petits moyens, grande expérience

Dans la Drôme, on espère bien que Saint-Vallier va faire mieux que l’année passée, malgré de petits moyens. Pour arriver à ce résultat, le club a principalement misé sur des joueurs pour le moins expérimentés. Un gage de réussite ? Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentati

Dans la Drôme, on espère bien que Saint-Vallier va faire mieux que l’année passée, malgré de petits moyens. Pour arriver à ce résultat, le club a principalement misé sur des joueurs pour le moins expérimentés. Un gage de réussite ?

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Comme plusieurs autres clubs de Pro B, Saint-Vallier n’a pas connu une saison 2021-22 tranquille, attendant les toutes dernières journées pour garantir son maintien en deuxième division. Un soulagement pour un club qui vivait sa première expérience à ce niveau depuis l’époque « bénie » des années 2007-2014. Après sept saisons de « purgatoire » en NM1, en passant souvent tout proche de la montée, le SVBD a terminé premier de la deuxième phase de la troisième division pour gagner sa montée en 2021. Et s’est donc maintenu en Pro B après une fin de saison haletante.

Club aux tout petits moyens (un budget de 1,39 million d’euros, dernier de Pro B, comme l’année passée, masse salariale de 622 500 euros, en augmentation de 20 000 euros sur la saison précédente, 14e de la division), le SVBD n’a pas pu retenir les joueurs les plus en vue lors du dernier exercice. Et a donc dû recruter, avec comme axe principal des joueurs expérimentés, connaissant la division.

Ceci étant fait, Saint-Vallier va maintenant tenter de réaliser une saison plus sereine et positive que la précédente, à la façon d’un « petit poucet parmi les gros ». Avec des arguments à faire valoir mais aussi quelques incertitudes.

Xavier Forcada (photo SVBD)

Le bilan de la saison passée

Saint-Vallier n’a pas vraiment eu le monopole des sueurs froides en fin d’exercice 2021-22, huit équipes finissant la saison en se tenant à une victoire près (14 ou 15), le seul perdant de l’histoire étant Tours. Mais tous les autres, le SVBD y compris, ont pu souffler de soulagement.

Pour les Drômois, tout juste promus en Pro B, l’important était de se maintenir, un objectif atteint avec une 14e place et un bilan de 14 victoires pour 20 défaites. Pas de quoi s’enthousiasmer, mais suffisant pour rempiler en deuxième division.

Le recrutement

Lorsqu’on figure parmi les plus petits budgets de la division, les joueurs qui ont le plus donné satisfaction sont attirés par des propositions plus rémunératrices. De fait, les cinq étrangers, également meilleurs marqueurs de la saison (Ryan Rhoomes, Marcos Suka-Umu, Akeem Williams, Demond Watt et Ovidijus Varanauskas), sont partis.

Il a donc fallu reconstruire un effectif, seuls Florent Tortosa, Alexis Thomas et Vincent Ateba prolongeant l’aventure. Mais le recrutement n’a pas été de tout repos, notamment avec le faux bond de Gerry Blakes, prévu comme arrière titulaire et qui s’est défilé presqu’au dernier moment pour répondre à l’appel des dollars du VEF Riga.

Le SVBD a donc dû rapidement changer son fusil d’épaule, faisant finalement appel à un joueur au CV plus modeste, Jazzmarr Ferguson, mais potentiellement doté de fortes qualités offensives. Pour le reste, hormis Nadyr Labouize qui arrive de NM1, toutes les autres recrues arrivent de clubs de Pro B, avec un CV plutôt coquet, comme Xavier Forcada, Kentan Facey ou Fabien Paschal.

Jazzmarr Ferguson (photo SVBD)

Les objectifs

Pour le SVBD, le seul véritable objectif consiste à faire mieux que la saison passée, voire à viser les playoffs si tout se passe au mieux. Un défi qui pourrait se révéler réaliste si la mayonnaise prend, bien sûr, mais aussi et peut-être surtout si les joueurs restent en bonne santé toute la saison. Un point à souligner car l’effectif drômois présente la particularité d’être constitué de joueurs plutôt âgés : 6 d’entre-eux ont plus de 30 ans (et jusqu’à 37), trois autres entre 27 et 29. Il va donc falloir se ménager car la densité de la Pro B risque d’user les organismes.

Cela étant, Saint-Vallier a prouvé lors de ses premières rencontres que le club avait de belles ressources. Après une préparation tout en douceur (2 victoires contre des équipes de NM1, un nul et une défaite contre Saint-Chamond ainsi qu’une défaite contre Fos) et un 1/64e de finale peu rassurant (défaite face à Antibes 77-58), le SVBD s’est bien repris en Leaders Cup, se qualifiant facilement pour les quarts-de-finale grâce à un joli parcours en phase de poule : victoire à Aix-Maurienne 87-74, face à Antibes 71-66, à Antibes 79-70 et défaite face à Aix-Maurienne 85-67.

Des résultats qui ne garantissent rien mais qui assurent tout de même que le SVBD présente un joli potentiel, qui ne demande qu’à se confirmer sur la durée.

Alexis Thomas (photo SVBD)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Florent Tortosa (2023), Alexis Thomas (2023), Vincent Ateba (prolongation, 2023), Philippe Namyst (coach, prolongation, 2023)
Arrivées : Fabien Ateba (Tours/Pro B, 2023), Xavier Forcada (Nantes, 2023), Fabien Paschal (Evreux, 2023), Kentan Facey (Blois/Pro B), Charles Nkaloulou (Nancy/Pro B), Nadyr Labouize (Andrézieux/NM1), Jazzmarr Ferguson (Nardo/Italie D2, 2023)
Départs : Arthur Bruyas (Roanne/Betclic Élite, retour de prêt), Demond Watt (NM1/Caen), Xavier Gaillou (libre), Ryan Rhoomes (Nantes), Marcos Suka-Umu (Lille), Pape Beye (libre), Quentin Coste, Marlone Rugard, Ryan Lobreau, Ovidijus Varanauskas (libre)

L’effectif 2022-23

Meneurs : Xavier Forcada (1,93 m, 33 ans, ESP), Nadyr Labouize (1,88 m, 25 ans)
Arrières : Jazzmarr Ferguson (1,85 m, 33 ans, USA), Fabien Ateba (1,92 m, 31 ans)
Ailiers : Vincent Ateba (1,95 m, 37 ans), Florent Tortosa (1,98 m, 33 ans)
Ailier-forts : Charles Nkaloulou (2,00 m, 28 ans, RDC), Alexis Thomas (2,08 m, 27 ans)
Pivots : Kentan Facey (2,06 m, 29 ans, JAM), Fabien Paschal (2,05 m, 31 ans)

Coach : Philippe Namyst (54 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Xavier Forcada
Né le 25 novembre 1988 (33 ans) – 1,93 m – Poste 1 – Espagnol (Bosman)

Stats Pro B : 10,1 points à 55,4 % à deux-points et 31,6 % à trois-points, 4,2 rebonds, 5,1 passes, 1,7 interception, 1,8 balle perdue pour 14,1 d’évaluation en 28 minutes (17 matches)

Un meneur désormais estampillé Pro B, installé en France depuis maintenant cinq ans. Avant cela, le natif de Barcelone a débuté en D4 espagnole en 2005, puis il a fréquenté toutes les divisions intermédiaires du pays, principalement la LEB Oro (D2 espagnole), dans 10 clubs différents jusqu’en 2017, date où il a franchi les Pyrénées, commençant par Gries-Oberhoffen, alors en NM1, faisant monter le club en Pro B et jouant une belle saison en deuxième division (14,5 points, 6,5 passes) avant de tenter sa chance à Roanne en Jeep Élite, sans succès (2,9 points, 1,2 passe). En 2020, il redescend en Pro B, à Nantes, où il passe deux saisons (la première moyenne, 7,8 points, 4,1 passes, la seconde, plus intéressante, se terminant toutefois relégué sur le banc) avant de rejoindre Saint-Vallier. De ses annnées ibériques, le meneur a conservé ses qualités premières, à savoir une très belle vision du jeu, une appétence pour la contre-attaque, une belle précision près du cercle, mais aussi une adresse bien plus moyenne à trois-points. Il est également un passeur de talent, habile intercepteur, perdant généralement peu de balles. Des facultés qui lui ont permis de devenir champion de France NM1 en 2018, champion d’Espagne LDB Plata (D3) en 2009, en bronze à l’Euro U18 de 2005. En ce début de saison, il a prouvé ses capacités d’organisation du jeu tout en bataillant avec son tir : 10,8 points (36 % à deux points, 55 % à trois-points) et 5,6 passes en préparation, 9 points (1/7 aux tirs), 1 rebond, 7 passes et 9 d’évaluation en coupe de France, 6,8 points (37,5 % à deux points, 18,8 % à trois-points), 3,5 rebonds, 4,8 passes et 8,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Xavier Forcada (photo SVBD)

Jazzmarr Ferguson
Né le 22 mars 1989 (33 ans) – 1,85 m – Poste 2 – Américain

Stats Serie A2 (Italie D2) : 17,8 points à 44,4 % aux tirs dont 38,0 % à trois-points, 4,5 rebonds, 4,5 passes, 0,9 interception, 3,2 balles perdues pour 15,9 d’évaluation en 35 minutes (26 matches)

Avec Nadyr Labouise, il est le seul joueur de l’effectif à n’avoir jamais mis les pieds sur un parquet de Pro B. Ce qu’il compense par un cursus à rallonge, vécu essentiellement dans les divisions inférieures italiennes. Formé en NAIA jusqu’en 2011, il est ensuite passé par le Canada et l’Australie avant de débarquer en Italie en 2013. Il y joue principalement en Serie A2 (D2) hormis la saison 2014-15 à Crémone, en première division, et sans grand succès (8,2 points). En 2019, il s’expatrie pour la saison en Grèce puis à Chypre avant de revenir dans la Botte à Nardo, où il a prouvé une nouvelle fois ses qualités de scoreur (un match à 12/16 à trois-points, notamment, à voir ci-dessous). Souvent au dessus des 20 points de moyenne sur la saison, il se montre également bon passeur, mais perd de nombreux ballons. Il semble ne pas encore trop avoir trouvé sa place dans la Drôme ou avoir du mal à s’adapter au jeu pratiqué en Pro B : 13,8 points (47 % à deux points, 44 % à trois-points), 2,0 passes et 2,2 balles perdues en préparation, 4 points (2/6 aux tirs), 1 rebond, 2 passes, 3 balles perdues et 1 d’évaluation en coupe de France, 10,8 points (52,4 % à deux points, 21,7 % à trois-points), 2,0 rebonds, 2,5 passes, 1,8 balle perdue et 7,0 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Vincent Ateba
Né le 7 juillet 1985 (37 ans) – 1,95 m – Poste 3-4 – Français

Stats Pro B : 5,2 points à 50,7 % à deux-points et 25,3 % à trois-points, 2,2 rebonds, 1,1 passe, 0,5 interception, 1,6 balle perdue pour 3,9 d’évaluation en 19 minutes (33 matches)

Il est l’un des piliers du SVBD, un joueur là pour huiler le collectif, plutôt habitué à démarrer les rencontres sur le banc. Mais il semble devoir prendre le poste de titulaire cette année. Il a connu une carrière assez originale : formé à Orléans jusqu’en 2005, il est ensuite parti aux États-Unis, en Junior College et en NCAA II avant, en 2009, de revenir en France, à Andrézieux, en NM2. Il a ensuite alterné entre NM1 (champion de France 2015 de la division avec Saint-Chamond) et la Pro B (Denain, Saint-Chamond, Saint-Vallier). Fidèle, il joue dans la Drôme depuis 2016 et il va donc entamer sa 7e saison avec le SVBD. Jamais il n’a été un gros scoreur, se montrant peu adroit à trois-points. Ce n’est pas un joueur de stats mais il compense par son énergie et sa faculté à œuvrer efficacement des deux côtés du parquet. Plutôt à son avantage pour démarrer la saison : 8,6 points (46 % à deux points, 20 % à trois-points) et 3,0 rebonds en préparation, 12 points (4/7 aux tirs), 3 rebonds, 1 passe et 11 d’évaluation en coupe de France, 8,5 points (63,6 % à deux points, 37,5 % à trois-points), 2,0 rebonds, 0,8 passe et 6,8 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup. Selon les oppositions, il est probable qu’il alterne avec Florent Tortosa dans le rôle d’ailier titulaire.

Vincent Ateba (photo SVBD)

Charles Nkaloulou
Né le 17 avril 1994 (28 ans) – 2,00 m – Poste 4-5 – Congolais (Cotonou)

Stats Pro B : 3,5 points à 48,4 % à deux-points et 36,7 % à trois-points, 1,9 rebond, 0,3 passe, 0,4 interception, 0,5 balle perdue pour 15,0 d’évaluation en 11 minutes (26 matches)

S’il ne fait pas vraiment dans la dentelle, l’ailier-fort congolais sait aussi se servir de ses mains pour enquiller à trois-points. Après avoir démarré son parcours dans son pays natal, il a ensuite rejoint les divisions inférieures espagnoles en 2011. Il évolue en D2 et D3 ibériques jusqu’en 2018, lorsqu’il rejoint Andrézieux, en NM1. Dès l’année suivante, on le retrouve en Pro B, à Aix-Maurienne puis les deux saisons suivante à Nancy. D’une saison à l’autre en France, il a vu ses stats fondre, son très bon passage à Aix-Maurienne (11,4 points, 4,8 rebonds) ne connaissant pas de récidive dans un contexte plus huppé à Nancy. Avec des « circonstances atténuantes » : l’année passée, il était barré sur son poste par Stéphane Gombauld (MVP de Pro B). Adroit à toutes les distances, c’est un bon rebondeur pour son temps de jeu et il perd très peu de ballons. À son avantage pour commencer l’année, hormis un trou d’air en coupe de France : 8,2 points (60 % à deux points, 33 % à trois-points) et 5,4 rebonds en préparation, 5 points (2/7 aux tirs), 3 rebonds et 1 d’évaluation en coupe de France, 10,3 points (69,2 % à deux points, 33,3 % à trois-points), 6,5 rebonds, 1,0 passe et 14,3 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Charles Nkaloulou (photo SVBD)

Kentan Facey

Né le 14 juillet 1993 (29 ans) – 2,06 m – Poste 5-4 – Jamaïcain (Cotonou)

Stats Pro B : 9,1 points à 70,3 % à deux-points et 0/1 à trois-points), 4,9 rebonds, 0,9 passe, 0,5 contre, 0,7 interception, 1,4 balle perdue pour 12,0 d’évaluation en 19 minutes (7 matches)

Un pivot plus porté sur la défense que sur l’attaque, se montrant ainsi complémentaire avec Fabien Paschal, les deux pouvant prétendre à une place dans le cinq majeur en fonction des options tactiques retenues. Il a fait ses humanités à l’université du Connecticut jusqu’en 2017. Il effectue ensuite ses débuts professionnels en Grèce puis à Chypre avant de rejoindre la Pro B en 2019. Il joue d’abord deux saisons à Souffelweiersheim avant de ne revenir qu’en fin de saison dernière donner un coup de main à Blois dans sa quête (réussie) de montée dans l’élite.
Un pivot qui évolue près du cercle, ne s’écarte quasiment jamais, plutôt adroit aux lancers francs. Il est par ailleurs solide au rebond et sa verticalité lui permet de réussir pas mal de contres (1,5 par match en 2020-21). Autre point fort, il perd peu de ballons. Et il est très régulier autour des 12-15 d’évaluation. Dans son registre actuellement : 11,0 points (67 % à deux points, 0/1 à trois-points), 8,0 rebonds et 1,0 contre en préparation, 2 points (1/5 aux tirs), 6 rebonds, 1 passe, 1 contre et 5 d’évaluation en coupe de France, 10,5 points (51,5 % à deux points, 0/2 à trois-points), 6,5 rebonds, 0,8 passe, 1,5 contre et 13,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Kentan Facey (photo SVBD)

Le banc

Nadyr Labouize
Né le 31 août 1997 (25 ans) – 1,88 m – Poste 1 – Franco-Algérien (JFL)

Stats NM1 : 7,8 points à 40,8 % aux tirs dont 30,5 % à trois-points, 3,3 rebonds, 3,5 passes, 0,7 interception, 1,8 balle perdue pour 9,2 d’évaluation en 23 minutes (33 matches)

L’international algérien effectue ses premiers pas en Pro B. Il est en effet apparu en France à l’Étoile d’Angers en NM3 puis en NM1 avant, en 2019, de rejoindre Andrézieux en NM1. Puis d’accéder à la Pro B cette saison avec Saint-Vallier. Le Manceau se présente comme un joueur complet, manquant d’adresse mais prenant des rebonds, effectuant des passes et des interceptions, faisant le travail en défense. Cette saison, il a vu son temps de jeu augmenter au fil des matches, au point d’atteindre 18 minutes en Leaders Cup : 4,6 points (50 % à deux points, 60 % à trois-points) et 2,2 passes en préparation, 3 points (1/2 à trois-points), 1 rebond et 2 d’évaluation en coupe de France, 3,5 points (33,3 % à deux points, 50,0 % à trois-points), 2,0 rebonds, 2,0 passes et 5,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Fabien Ateba
Né le 30 mai 1991 (31 ans) – 1,92 m – Poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 11,2 points à 50,8 % à deux-points et 32,2 % à trois-points, 3,1 rebonds, 1,0 passe, 0,5 interception, 1,5 balle perdue pour 8,0 d’évaluation en 26 minutes (34 matches)

Le petit frère de Fabien, avec qui il joue pour la première fois en professionnel, a fait tout son possible pour Tours la saison dernière, sans pouvoir empêcher la relégation. Formé à Hyères-Toulon, il a connu entre 2012 et 2015 la Pro B avec Denain et le HTV avant de poursuivre sa carrière en NM1, avec Caen, Souffelweiersheim, Orchies et Tours, à partir de 2018. En Touraine, il contribue à la montée du club en Pro B en 2021. Hormis la saison dernière, il n’a jamais été un gros scoreur, souffrant d’un tir à trois-points irrégulier. Il est en revanche très précis aux lancers francs et perd peu de ballons. Intéressant en ce début de saison, malgré un gros raté en coupe de France : 9,8 points (33 % à deux points, 35 % à trois-points) et 1,5 passe en préparation, 0 point (0/3 aux tirs), 1 passe et -4 d’évaluation en coupe de France, 7,3 points (0/2 à deux points, 36,4 % à trois-points), 1,8 rebond et 4,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Fabien Ateba (photo SVBD)

Florent Tortosa
Né le 3 septembre 1989 (33 ans) – 1,98 m – Poste 3 – Français

Stats Pro B : 7,8 points à 50,5 % aux tirs dont 41,2 % à trois-points, 2,8 rebonds, 1,9 passe, 1,4 balle perdue pour 7,9 d’évaluation en 21 minutes (32 matches)

Lui aussi, il a été formé à Hyères-Toulon, entre 2006 et 2010. Il a ensuite connu la Pro B à Saint-Vallier déjà, Châlons-Reims et Évreux avant de partir à Blois en NM1 et de remonter avec l’ADA en Pro B en 2017. Il est ensuite passé par Lille et Évreux encore en deuxième division avant de repartir en 2020 en NM1 à Saint-Vallier, de contribuer à sa montée et d’y passer la saison dernière. Adroit, régulier, entre 8 et 9 d’évaluation garantis, il apporte son expérience au collectif. Un ailier complet, encore en rodage : 5,0 points (38 % à deux points, 10 % à trois-points) et 3,5 rebonds en préparation, 9 points (3/5 aux tirs), 2 rebonds et 7 d’évaluation en coupe de France, 7,0 points (50,0 % à deux points, 36,4 % à trois-points), 2,5 rebonds, 1,5 passe et 6,3 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Florent Tortosa (photo SVBD)

Alexis Thomas
Né le 21 mai 1995 (27 ans) – 2,08 m – Poste 4 – Français

Stats Pro B : 5,9 points à 56,0 % à deux-points et 28,6 % à trois-points, 3,3 rebonds, 0,5 passe, 0,4 contre, 1,0 balle perdue pour 6,9 d’évaluation en 15 minutes (33 matches)

Talentueux, le Breton a toutefois souffert, pour sa première expérience en Pro B, du fait de ses qualités athlétiques moyennes. Mais il a quand même pu démontrer ses qualités de rebondeur, son adresse de près comme de loin (sauf l’année passée), sa vista au contre. Après le centre de formation de Nancy, dont il sort en 2016, il signe directement en NM1 à GET Vosges avant de partir pour Tarbes-Lourdes puis Saint-Vallier (12,6 points et 5,8 rebonds en 2020-21) et d’aider le club à monter en Pro B. À son aise lors des premiers matches, à la peine en Leaders Cup : 6,2 points (45 % à deux points, 50 % à trois-points) et 4,8 rebonds en préparation, 6 points (3/6 aux tirs), 2 rebonds, 1 passe, 2 contres et 9 d’évaluation en coupe de France, 2,5 points (23,1 % à deux points, 0/4 à trois-points), 4,3 rebonds, 0,5 passe, 1,3 contre et 5,0 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Fabien Paschal (photo SVBD)

Fabien Paschal
Né le 17 avril 1991 (31 ans) – 2,05 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 13,0 points à 56,3 % à deux-points et 34,9 % à trois-points, 4,3 rebonds, 1,1 passe, 0,7 interception, 2,1 balles perdues pour 12,1 d’évaluation en 22 minutes (33 matches)

Prometteur avec Le Havre en Pro A en 2013-14 (6,1 points et 3,3 rebonds en 16 minutes), il n’a ensuite pas confirmé à ce niveau avant de faire sa place en Pro B. Shoote peu et mal à trois-points, beaucoup et bien aux lancers francs. Bon rebondeur. Le plus souvent entre 12 et 14 d’évaluation. En 2021, il a sorti un très gros match de Leaders Cup Pro B avec Évreux : 24 points (75 % à deux-points), 10 rebonds, 4 passes, 1 contre, 35 d’évaluation. Un pivot talentueux en attaque, au parcours sinueux : formé au Havre jusqu’en 2014,  il part à Gravelines puis à Charleville-Mézières en prêt. Il revient en 2015 au BCM avant de passer l’année suivante au Havre en Pro B. En 2018, il commence sa saison en Pro B à Évreux avant de l’achever au Havre, en NM1. Il revient à Évreux l’année suivante et y passe trois saisons avant de rejoindre Saint-Vallier.Il exprime ses compétences en ce début de saison : 11,0 points (61 % à deux points, 25 % à trois-points) et 6,0 rebonds en préparation, 8 points (2/7 aux tirs), 4 rebonds et 4 d’évaluation en coupe de France, 9,0 points (58,8 % à deux points, 33,3 % à trois-points), 3,3 rebonds, 1,0 passe et 8,5 d’évaluation en 4 matches de Leaders Cup.

Le coach

Philippe Namyst
Né le 12 août 1968 (54 ans) – Français

Le Nordiste va entamer sa trentième saison d’entraîneur, lui qui a coaché des féminines jusqu’en LFB de 1993 à 2002, avant de passer au basket masculin en Pro B et en Pro A avant de faire monter Lille et Orchies de NM1 à l’étage supérieur. Il a récidivé avec Saint-Vallier en 2021.

Philippe Namyst (photo SVBD)

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Comme plusieurs autres clubs de Pro B, Saint-Vallier n’a pas connu une saison 2021-22 tranquille, attendant les toutes dernières journées pour garantir son maintien en deuxième division. Un soulagement pour un club qui vivait sa première expérience à ce niveau depuis l’époque « bénie » des années 2007-2014. Après sept saisons de « purgatoire » en NM1, en passant souvent tout proche de la montée, le SVBD a terminé premier de la deuxième phase de la troisième division pour gagner sa montée en 2021. Et s’est donc maintenu en Pro B après une fin de saison haletante.

Club aux tout petits moyens (un budget de 1,39 million d’euros, dernier de Pro B, comme l’année passée, masse salariale de 622 500 euros, en augmentation de 20 000 euros sur la saison précédente, 14e de la division), le SVBD n’a pas pu retenir les joueurs les plus en vue lors du dernier exercice. Et a donc dû recruter, avec comme axe principal des joueurs expérimentés, connaissant la division…

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Photo : Vincent Ateba (SVBD)

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