Il y a trente ans, le 15 avril 1993, le Limoges CSP était champion d’Europe. Jim Bilba était en première ligne et il est entré au Panthéon du sport français. Voici la deuxième partie de son témoignage.
L’interview est en deux parties, la première est à lire ICI.
ns notre équipe, tout le monde avait accepté que Michael soit notre go to guy. C’est lui qui prenait la majorité des tirs. C’est ça qui a fait notre force de pouvoir l’accepter. Ce qui était bien dans cette équipe, c’est qu’il n’y avait pas d’égos ou les égos étaient constructifs pour le bien de l’équipe. C’est tout ça qui a fait que la mayonnaise a pris et ça a duré sur toute une saison. Bozidar (Maljkovic, le coach) nous concoctait tout le temps des choses pour nous faire avancer, progresser, et le collectif était toujours mis en exergue pour être toujours maintenu en activité. On avait un beau challenge à relever car Limoges sortait d’une saison un peu morose. Je ne peux pas dire qu’ils voulaient forcément le titre de champion d’Europe, même si les dirigeants pensaient à ça, mais c’est surtout le titre de champion de France qu’ils voulaient. L’appétit vient en mangeant. Je pense que Bozidar a vu dès le début de saison que l’équipe avait un potentiel et peut-être que lui savait qu’elle pouvait aller encore plus loin. Nous, on ne le savait pas. On faisait notre boulot. Mais lui a dû le pressentir.
« C’est là que tu prends conscience que tu as réalisé quelque chose d’énorme, que tu as rendu les gens heureux »
Il y a eu aussi un match très important en quart de finale contre Olympiakos lorsque Zarko Paspalj a mis le pied en touche. Les belles histoires, ça tient à peu de choses ?
Oui. Fred (Forte) prend un tir peut-être un petit chouïa trop vite car on n’a pas eu le temps de se placer au rebond. Et…
Photo d’ouverture : CSP