Dix-sept ans après son départ de l’ASVEL, l’ancien fidèle adjoint de Philippe Hervé et ex-coach du Paris Basketball, Jean-Christophe Prat (51 ans), est de retour à Villeurbanne. Il va retrouver l’Euroleague dans un costume d’assistant aux côtés de T.J. Parker et de Pierric Poupet.
Mi-juillet 2022, le Paris Basketball prend la décision surprenante de se séparer du premier entraîneur de son histoire, Jean-Christophe Prat, l’homme qui était parvenu à faire monter le club dans l’élite puis à le maintenir et à qui il restait deux années de contrat. Un changement de cap que le Parisien de naissance a transformé en opportunité de retrouver l’ASVEL, qu’il avait quittée en 2006 après avoir été l’assistant de Philippe Hervé.
Les trois raisons qui l’ont engagé à accepter ce nouveau défi ? “Regoûter à l’Euroleague, intégrer un staff compétent aux côtés de T.J. Parker et Pierric Poupet et revenir dans un club qui a une place à part”. Dans un entretien exclusif, le réputé coach formateur revient sur sa fin de parcours dans la capitale, son année de transition mise au profit de son bien-être et sur la préparation villeurbannaise.
La fin de votre parcours au Paris Basketball a-t-elle été nerveusement éprouvante ?
« Oui, clairement, ça a été une fin de saison très compliquée pour plusieurs raisons. Premièrement, c’était la ville dans laquelle j’ai grandi, on sait que Paris compte beaucoup pour moi, que la pression de maintenir le club en première division était bien plus importante que celle d’y monter. Deuxièmement, même si j’avais beaucoup d’expérience en tant que coach en Pro B et assistant en Pro A, c’était ma première saison à ce niveau-là. Il a fallu s’adapter tout au long de la saison à ces deux facteurs plus quelques erreurs de casting dans le recrutement, ce qui arrive à tous les coaches. À partir du mois de mars, on s’est retrouvés dans une situation délicate.
Avez-vous commis des erreurs ?
J’ai commis des erreurs. La plus grosse a été d’avoir annoncé que personne n’était descendu en Pro B avec 12 victoires. On a atteint cette barre en battant Dijon (le 19 avril). Dans ma tête, c’était fait. Il restait quatre matches contre Orléans, à Châlons-Reims, contre Limoges et à Boulogne-Levallois. En conférence de presse, je me rappelle très bien avoir dit qu’il fallait attendre la fin de la saison, mais qu’aucune équipe n’était descendue à 12 victoires. Inconsciemment, je pense que mes joueurs ont…
Photo : Jean-Christophe Prat (Thomas Savoja)