Elu MVP du mois d’octobre en Euroleague, le plus jeune de l’histoire de la compétition, Luka Doncic n’en finit plus d’épater la galerie sur ce début de saison en boulet de canon.
Malgré ses 18 ans, l’arrière du Real Madrid est de plus en plus confiant sur les planches. Et en dehors, il fait également preuve d’une grande maturité, saisissant par exemple toute l’importance de son titre de MVP.
« C’est très important », assure Doncic sur le site de l’Euroleague. « C’est une autre raison d’être motivé et de continuer à travailler dur. En fin de compte, il faut toujours trouver la motivation pour bosser dur, ce qui est très important pour moi. »
Bien que touchés par les pépins physiques, notamment avec Anthony Randolph et Ognjen Kuzmic, le Real tient bon la barre derrière son jeune capitaine.
« On a souffert pas mal de blessures dans notre secteur intérieur et ça a été très dur pour nous. On joue avec deux intérieurs seulement [Felipe Reyes et Gustavo Ayon] et c’est n’est pas facile. On attend que nos intérieurs reviennent de blessures mais on s’adapte. Dino [Radoncic], Jonas [Maciulis] et moi avons joué au poste 4. On doit garder notre énergie et défendre dur, ça reste du basket. »
« J’essaie de ne pas trop lire d’articles sur moi »
En attendant le retour de Sergio Llull, c’est un autre Sergio, Rodriguez que Doncic a affronté en ouverture de la saison. Une belle manière de tourner la page en somme !
« Sergio est évidemment un des meilleurs joueurs d’Euroleague. J’ai énormément appris auprès de lui quand il jouait au Real, et j’étais encore un gamin. Pour dire la vérité, je pense qu’il est très important pour l’Euroleague de ramener des joueurs comme lui. C’est un énorme joueur ! On est resté bons amis. »
De plus en plus médiatisé, Luka Doncic est également sur toutes les lèvres aux Etats-Unis. Car le slovène pourrait fort bien se retrouver tout en haut de la prochaine draft s’il continue sur ce rythme effréné.
« C’est un peu difficile [de gérer cette pression]. Mais j’essaie de ne pas lire trop de choses sur moi car il y a tellement de trucs sur internet maintenant. C’est compliqué parce qu’on tombe forcément sur des articles. D’autant plus sur les réseaux sociaux. J’essaie de ne pas lire tout ça, que ce soit les bonnes ou les mauvaises critiques. »