Battu à domicile au match 2, Monaco se savait au moment de disputer deux rencontres sur le terrain d'une JL Bourg en pleine forme pour tenter de rejoindre la finale. C'est d'autant plus vrai que plusieurs joueurs majeurs de l'effectif monégasque (Mike James, Donatas Motiejunas, John Brown...) ont connu des soucis physiques en cours de série.
Les hommes de Sasa Obradovic s'en sont finalement sortis avec deux victoires, même s'ils ont été bien accrochés par leurs hôtes burgiens. Un réel motif de satisfaction pour le coach de l'équipe, soulagé que ses joueurs soient parvenus à finir le travail à l'extérieur, comme le rapporte BeBasket :
"Tous les matchs, il nous tombe quelque chose sur la tête et il faut compenser. Ce soir, Mam Jaiteh fait son retour et contribue sans avoir effectué le moindre entraînement en deux semaines. Motiejunas n’est pas là, nos joueurs clés ne sont pas dans leur meilleure formé, Mike James ne s’est pas entraîné une fois, Jordan Loyd alterne le bon et le moins bon. Sans eux, on ne peut pas jouer de façon consistante. J’espère qu’on va retrouver du rythme pour la finale. S’il avait fallu jouer un autre match contre cette équipe de Bourg, je ne sais pas comment on aurait fait pour se débrouiller"
À une marche d'un deuxième titre de champion de France
Le propos est le même pour Matthew Strazel. Auteur d'une belle prestation dans ce match 3 (13 points en 18 minutes), le jeune meneur français a également tenu à saluer la qualité de son adversaire dans cette série plus accrochée que le score final ne le laisse croire :
"Respect pour la JL Bourg qui est une équipe qui monte en puissance. Notre fin de match, c’est ce que font les grandes équipes, on a su être solides. Ma performance ? J’ai un rôle qui change d’un match à l’autre. Il y a deux jours je n’avais pas eu beaucoup de responsabilités, ce soir j’en ai eu. C’est à l’image de ma saison, j’essaie de répondre présent quand on me le demande. Je suis content qu’on ait pu assurer. Tous ces efforts n’auront servi à rien si on ne va pas au bout en finale. On peut monter en régime, on peut le faire en finale. C’est un autre niveau, entre équipes qui comptent près de 80 matches. On va redoubler de concentration, d’implication, pour proposer le meilleur basket"
C'est avec le sentiment du devoir accompli que les Monégasques vont retourner en Principauté. Alors que la série qui déterminera leur futur adversaire se prolonge jusqu'à un cinquième match entre Paris et l'ASVEL, la Roca Team va désormais bénéficier de quelques jours supplémentaire pour se préparer à ce dernier défi sur la route du titre de champion de France.
