C'est dans La Nouvelle République que Mickaël Hay a exprimé ses sentiments :
« Ça fait partie intégrante du métier. Ce sont surtout les proches qui sont plus affectés. On aimerait toujours bien finir, ce n’est pas le cas pour cette fois. Comme quoi les résultats sont importants dans tous les clubs. Je préfère retenir les dix bonnes années qui ont été assez incroyables pour tout le monde. Rester dans un club pendant 10 ans, je suis assez fier de ça. »
S'il aurait évidemment préféré demeurer à son poste, Mickaël Hay mesure la tâche que va devoir accomplir son ancienne équipe pour assurer son maintien dans l'élite :
« Oui, même si ça aurait été sûrement difficile parce que sur les 11 matchs, il aurait sûrement fallu en gagner 5 ou 6. Je ne sais pas combien on en avait gagné après la trêve l’année dernière, si ça avait été aussi important mais c’était loin d’être impossible. Les dirigeants en ont décidé autrement, c’est comme ça. Ils ont leurs raisons, il y a juste à les respecter et je leur souhaite bonne chance pour la fin de saison. Il n’y a pas d’aigreur à avoir. »
C'est David Morabito, son adjoint, qui va prendre sa succession, et lui aussi à bien conscience que plusieurs performances vont être nécessaires pour ne pas retrouver la Pro B.
« La fin de saison est très compliquée, tout le monde est conscient du calendrier. Sur les 11 derniers matchs, on joue les 9 premiers. Donc il y a le côté lucide qui se dit que c’est très compliqué et il y a mon côté optimiste qui me dit que, dans la vie, il y a toujours un chemin. Il va falloir qu’on réussisse à créer des exploits sur quasiment 11 finales. »