Le site Eurohoops, qui fait référence sur le continent, considère que Mike James (1,85 m, 33 ans) est en tête des prétendants au trophée de MVP de la saison d'Euroleague alors que la compétition va bientôt accomplir la moitié du parcours. Il fait remarquer que le meneur américain est actuellement le seul joueur de l’Euroleague à mener son équipe en termes de points, de passes décisives et de rebonds, ce qui est pour le moins impressionnant.
"C’est bien beau et cela montre à quel point James a un impact sur Monaco, mais ce qui le maintient principalement à la première place, c’est la façon dont il a personnellement amené son équipe à remporter des victoires. Un bon exemple a été le match contre l'Olympiakos Le Pirée : 10 points au cours des dernières 2:28 d'une bataille très serrée, des paniers cruciaux qui témoignent de sa qualité et une reconnaissance de Giorgos Bartzokas pour avoir décidé du résultat", écrit le site.
Depuis le début de la saison, Mike James tourne à 19,4 points, 5,0 passes et 4,6 rebonds. Et son pourcentage à trois-points est excellent (43%) quand on connait le volume de shoots pris (93 en 14 matches) et souvent dans des positions... abracadabrantes. On peut noter que Mike James remplit très correctement son contrat en Betclic Elite où il a été aligné 14 fois pour 23 minutes en moyenne. Ses stats ne signifient pas grand chose mais il a fait gagner son équipe 13 fois sur 14 matches.
Le Panathinaikos est un autre match pour tester ses capacités. L'Américain, qui n'entre plus dans des bouderies quand ça ne tourne pas rond -33 ans, l'âge de la sagesse ?-, dit de ne pas vouloir tirer la couverture à lui.
« Le Panathinaïkos n’est qu’à une victoire de nous au classement, l’importance du match se lit naturellement, déclare t-il sur le site du club. Le Pana joue de mieux en mieux car ils ont commencé avec des blessés, ça va être un gros match et j'espère que nous allons repartir avec la victoire. Mon rôle dans l’équipe ? J'avance jour après jour pour devenir le meilleur joueur possible. Je suis là pour aider à gagner, partager et être agressif. La Roca Team, c’est une équipe, un groupe, des circuits sur le terrain, des connexions, ce n’est pas juste moi qui prend les shoots à la fin. Je suis satisfait du rendement de l’équipe en championnat et en Euroleague et je me sens très bien dans ce groupe. Nous voulons aller le plus loin possible, nous avons des ambitions. Le Pana est un rival direct, une équipe complète, nous allons nous présenter pour livrer notre meilleure prestation. »
C'est à la fin du bal que l'on paie les musiciens. Donc attendons la fin de la saison pour répondre à la question posée ci-dessus. Mais disons que c'est bien parti.
