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Mondial U19 : la France si près, si loin… 83-81

Les Bleuets peuvent se mordre les doigts d’un quatrième quart-temps moins bien maîtrisé que les précédents. Parfois fébriles, trop dépendants de Victor Wembanyama, ils n’ont pas su trouver de solutions lorsque le prodige français a été éliminé pour 5 fautes. Résultat, les États-Unis s’imposent 83-81

Les Bleuets peuvent se mordre les doigts d’un quatrième quart-temps moins bien maîtrisé que les précédents. Parfois fébriles, trop dépendants de Victor Wembanyama, ils n’ont pas su trouver de solutions lorsque le prodige français a été éliminé pour 5 fautes. Résultat, les États-Unis s’imposent 83-81

Les jeunes Français sont passés tout près de l’exploit, car c’en est toujours un de battre l’équipe des États-Unis. Même si celle-ci a paru parfois bien peu à son aise, surtout lorsque la tour de contrôle Victor Wembanyama (2,20 m, 2004, Nanterre, ailier-fort) planait des deux côtés du terrain. Faisant déjouer ses adversaires en défense, posant d’insolubles problèmes aux jeunes Américains en attaque tout en donnant à ses coéquipiers la possibilité d’un jeu en mouvement fluide, le plus que prometteur intérieur a outrageusement dominé ses adversaires.

Victor Wembanyama – France

Le seul intérieur à ne pas avoir trop souffert de la comparaison est Kenneth Lofton Jr, une sorte d’antithèse de Wembanyama, plutôt petit (2,00 m, 2002, Louisiana Tech), rondouillard mais mobile, toujours bien placé et sachant se servir de son physique. Il a du reste réussi à provoquer plusieurs fautes de Victor Wembanyama, notamment lors du dernier quart-temps.

Kenneth Lofton Jr – États-Unis

Au bout de 30 minutes de jeu, la France menait 64-59 et les jeunes Américains s’empêtraient régulièrement dans la toile française sur jeu placé. Mais, à 7’22 du terme, Victor Wembanyama commettait sa 4e faute, alors que les Bleuets menaient 68-65. Lorsqu’il revenait en jeu, le score était passé à 77-71 en faveur des Nord-Américains, soit un 12-3 en leur faveur, les Français s’étant mis à paniquer en attaque, enchaînant balles perdues et mauvais choix qui nourrissaient le jeu rapide américain. Mais le grand Victor ne restait qu’un peu plus d’une minute sur le parquet avant de se voir sifflée sa cinquième faute. Dès lors, malgré les efforts de Louis Lesmond (deux tirs à trois-points de suite) et de Clément Frisch, les Français devaient s’incliner 83-81. Un score rageant, qui est surtout dû à l’importante domination au rebond des jeunes Américains : 43-29, dont 16-6 aux rebonds offensifs.

Rudy Demahis-Ballou – France

Côté nord-américain, Kenneth Lofton (16 pts à 7/12, 7 rbds, 18 d’éval) a été bien aidé par Jaden Ivey (16 pts, 4 rbds, 18 d’éval) et Michael Miles (11 pts à 4/9 aux tirs, 7 rbds, 6 pds, 23 d’éval). Pour les Français, Victor Wembanyama a été l’auteur d’une splendide partie (22 pts à 6/14, 8 rbds, 8 contres, 30 d’éval) mais cela n’a pas suffi, même s’il a été bien épaulé par Louis Lesmond (13 pts à 3/7 à trois-points, 11 d’éval), Clément Frisch (12 pts, 3 rbds, 13 d’éval), Rudy Demahis-Ballou (10 pts, 3 rbds, 4 pds, 13 d’éval) et un Yvan Ouedraogo trop vite bridé par les fautes (6 pts, 5 rbds en 18’40).

Jalen Ivey, Michael Miles, Chet Holmgren – États-Unis

Il s’en est fallu de peu et les Américains ont tremblé comme jamais. Mais les Français peuvent se consoler avec une magnifique médaille d’argent, même si l’or était si près…

Photos : FIBA

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