« Ce n’est pas un sujet sur lequel j’aurais communiqué ». S’il ne souhaite pas donner une direction claire à sa future retraite sportive, Nando De Colo n'échappe pas à la question. Cette saison sera la dernière sous contrat avec l’ASVEL et il n’a pas prolongé chez les Villeurbannais. Alors, à l’issue de la campagne 2025-2026, « il y a de fortes chances qu’elle puisse être » sa dernière année de basketteur professionnel.
De là à entamer un "farewell tour" ? Ce n’est pas le genre de la maison. « Je ne suis pas là pour faire mes adieux au basket français », déclare-t-il à la presse lors du Media Day LNB, ce vendredi 19 septembre.
Qui dit dernière année, dit également le début d’une nouvelle vie pour Nando De Colo mais, pour l’heure, il n’a « pas d’ambition bien définie» : « Comme mon jeu sur le terrain, je suis ouvert à toutes les propositions ».
Et pourquoi pas un poste d’entraîneur ? L’arrière est en tout cas prêt « à donner un coup de main » dans l’aspect formation, et se voit pourquoi pas entraîner « une équipe professionnelle, féminine ou masculine », et peut-être un jour « l’équipe nationale ». « Je pense en avoir les capacités pour. Ma carrière a assez parlé pour me donner de la légitimité à ce niveau-là », juge-t-il.
Encore un oeil sur les Bleus
En attendant, la page équipe de France a - justement, évidemment - été évoquée avec l'intéressé. Interrogé sur la contre-performance des Bleus lors de l’EuroBasket, l’ancien international refuse de parler d’échec mais il avoue avoir été déçu d’une EDF « inconstante », notamment défensivement où il a vu des joueurs faire « des efforts individuellement plutôt que collectivement ».
Cependant, le champion d'Europe 2023 nuance son avis négatif et se rappelle de ses premières aventures difficiles sous la tunique des Bleus : « On sait ce que c’est, quand on a fait partie de l’équipe de France, surtout quand on fait partie d’un début de projet. […] Vous ne savez pas à quel point c’est dur d’aller chercher une médaille. Ça ne se gagne pas du jour au lendemain, quoique l’on puisse en dire. »
Propos recueillis à Roland-Garros (Paris).