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Euroleague : Navarro historique, Diamantidis héroïque

Grâce aux 14 points nécessaires, Juanca  Navarro est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue. Ça vous classe un bonhomme. Autre superstar en vedette, Diamantidis, auteur d’une fin de match incroyable pour sortir le Pana d’une belle panade. Le MVP en titre  réussit non pas un mais de

Grâce aux 14 points nécessaires, Juanca  Navarro est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue. Ça vous classe un bonhomme.

Autre superstar en vedette, Diamantidis, auteur d’une fin de match incroyable pour sortir le Pana d’une belle panade.

Le MVP en titre  réussit non pas un mais deux shoots décisifs de suite pour permettre à son club de remporter une victoire très importante à Malaga.

Beaucoup de matchs très serrés ce soir avec 5 matchs disputés à moins de 5 points de différence dont 2 se sont décidés en prolongations. Nancy s’en sort du côté des vainqueurs. Quelle soirée !

Galatasaray – Asseco Prokom (78-76)

Ils ont mené tout le match… ou presque. L’équipe d’Asseco Prokom était si près de sa première victoire dans cette saison d’Euroligue. Jusqu’à ce rush final des turcs de Galatasaray emmené par les vétérans Lakovic et Songaila. Un 11-1 qui arrache la prolongation de justesse (70-70).

Et dans la prolongation, Galatasaray s’en tire au petit jeu des lancers francs briqués par les pivots Pachulia et Motiejunas. Le pire, c’est que les deux babars avaient été plutôt bons auparavant. Respectivement 19 points et 10 rebonds pour Zaza et 22 points et 10 rebonds pour Donatas.

Mais Lafayette (18 points, 4 passes, 4 interceptions) échoue sur sa dernière tentative pour emporter la décision. Galatasaray s’impose d’un rien (78-76) et conserve ses chances pour le Top 16 avec son bilan équilibré (3-3) dans le groupe D.

Real – Charleroi (93-89)

Grâce à un bon Pocius (20 points), et le réveil d’Ibaka (12 points, 9 rebonds et 5 contres), le Real parvient à se débarrasser de vaillants belges. A noter que Rudy est sorti en 4ème quart pour une blessure à la cuisse énigmatique.

Maccabi – Milan (85-76)

22 points à la mi-temps, seulement 6 en seconde, mais une soirée record en attaque pour Baby Shaq. Milan s’est fait marcher dessus par l’intérieur grec. Et quand il a été plus ou moins maîtrisé en seconde période, c’est Jordan Farmar qui est sorti de sa boîte (12 de ses 21 points en dernier quart).

Bref, Milan qui avait mal débuté son match et avait réussi, par Gallinari notamment (24 points), à revenir s’est fait manger. Le recrutement princier de l’été dernier risque donc fort de partir en vacances plus tôt que prévu sur la scène européenne.

Le Maccabi est lui solidement en tête de son groupe C alors que Milan pointe désormais à 2 victoires pour 4 défaites. Le Top 16 s’éloigne pour Scariolo et ses hommes…

Barcelone – Ljubljana (72-46)

Juanca Navarro est officiellement le Monsieur Basket de notre continent. Il est le plus gros scoreur de la meilleure compétition européenne avec 2 716 points inscrits en carrière.

Alors qu’il vient de resigner un contrat avec son club de toujours, l’arrière de Barcelone a été célébré comme il se doit par son public et ses coéquipiers, recevant le ballon du match en souvenir de ce moment historique.

Sinon, il y avait aussi un match, et le grand Barça n’a pas fait de cadeaux au visiteur slovène du soir. Une belle partition collective avec 12 points chacun pour Perovic et Huertas. Barcelone est déjà au Top 16 avec son bilan parfait de 6-0. Mais l’essentiel était ailleurs ce soir…

Vitoria – Fenerbahce (90-85)

Le duo français était en mode altruiste aujourd’hui. 7 passes dont 4 pour Séraphin, c’est une petite nouveauté. Mais dans le collectif de Vitoria, rien d’anormal. Au contraire, c’est le signe visible de l’alchimie du groupe.

Malmené par le Fener d’un bon Sefolosha (13 points, 7 rebonds, 4 passes, 3 interceptions, 1 contre), le Caja Laboral a du s’employer pour revenir au score. Et Fernando San Emeterio a pris le rôle de leader délaissé par Teletovic (12 points).

L’international ibère pète son record de points (lui aussi) avec 25 points auxquels il ajoute 8 rebonds pour faire bonne mesure. Mais c’est surtout dans les moments clés du match que l’ailier a fait mal aux Turcs.

En prolongation, plus exactement, Vitoria s’envole définitivement vers la victoire grâce à un bon passage de Bjelica. Milko (et non pas Nemanja) termine avec 16 points et 7 rebonds et le Caja Laboral remporte une victoire ultra-importante pour le Top 16.

Zagreb – Bamberg (86-74)

Après son exploit retentissant la semaine dernière contre le Pana, Bamberg a retrouvé le chemin de la défaite en déplacement à Zagreb. Les Fourmis croates ont pu compter sur la main chaude de Josh Heytvelt qui a inscrit la bagatelle de 15 points en 3 minutes avec 5 bombes longue distance qui explosent la défense allemande.

Dans le mode Blitzkrieg, Zagreb a fait très mal à Bamberg, un cinglant 17-4 en plein troisième quart et les allemands ont du capituler. Malgré un bon Jacobsen (19 points) et un Slaughter en double double (16 points et 10 rebonds), c’est bien Zagreb qui s’accroche à ses rêves de Top 16.

Mario Kasun était également en double double avec 15 et 11 tout comme son compère Simon avec 16 et 12. Et la surprise du chef, c’est TJ Ford qui, sous sa nouvelle tunique, cumule 10 passes pour ses débuts en Europe !!

Malaga – Panathinaikos (76-77)

C’était le match du soir. Et les spectateurs n’ont pas été déçus. L’équipe andalouse s’est d’abord pris les pieds dans le tapis au départ (27-17) puis est revenu par l’intermédiaire d’un grand Zoric (21 points).

Le match semblait même destiné à Malaga quand le meneur Valters envoyait une bombinette pour mettre le Pana à deux possessions d’écart à moins de 30 secondes du buzzer. Mais rien n’est impossible à cœur de Diamantidis.

Il avait écœuré la France du basket en 2005, il a écœuré à lui seul toute l’Andalousie ce soir. Il inscrit un premier panier primé qui fait revenir son équipe à une longueur. Puis Tremmell Darden se présente sur la ligne de réparation et en laisse un en route (13 points et 7 rebonds).

C’était déjà trop. Diamantidis hérité à nouveau de la gonfle derrière l’arc de cercle, se décale après réception d’une passe transversale, se lève, son bras gauche bien tendu dans les airs. Ça heurte le fond de cercle et tombe dedans. 76-77 pour le Pana qui revient de l’enfer.

Nancy – Cantu (76-75)

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