L'ancien capitaine des Bleus est interrogé par Le Parisien sur les conséquences de l'absence de Victor Wembanyama.
"Beaucoup de choses, forcément, même s’il n’aurait pas fait monter la moyenne d’âge (25 ans) du groupe, le nombre de sélections (28) ni tout gagné tout seul. Mais il aurait été la pierre angulaire du jeu des deux côtés du terrain et à part peut-être Giannis (Antetokounmpo), il n’y a pas beaucoup d’autres mecs au monde qui soient capables d’être à la fois le meilleur sur le terrain en défense comme en attaque."
A la question de savoir s'il faut s'inquiéter de ce forfait, il répond :
"Non. On assiste en direct à la naissance d’un groupe avec des visages que les gens ne connaissent pas encore et qui vont accompagner le sport français durant les dix prochaines années. Il faut les suivre et les encourager dès leurs débuts comme avec une série télé car c’est le début d’une aventure et c’est bien de l’accompagner dès que ça commence."
Nicolas Batum explique pourquoi il a choisi ce challenge d'être consultant alors qu'il est toujours un joueur en activité.
"Quand j’ai vu que, pour l’Euro féminin, la consultante a été l’ancienne capitaine Sarah Michel Boury, cela a nourri ma réflexion. J’ai été contacté début juillet en rentrant de Los Angeles. À la base, j’avais d’autres projets. J’ai consulté ma femme, mes enfants et j’ai dit : On y va ! Et je suis enchanté. J’ai joué 20 ans en équipe de France sans que nous soyons diffusés sur une grande chaîne en clair. Et là, enfin ! Que TF1 s’intéresse au basket, c’est aussi à mes yeux une forme de récompense pour tout ce que nous avons accompli."