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Nicolas Batum sur Kenny Atkinson : "Ça ne peut être qu’une plus value pour le groupe France"

Pour Ouest France, Théo Quintard brosse le portrait de Kenny Atkinson, qui va intégrer le staff des Bleus à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris.

Kenny Atkinson, 56 ans, a été le meneur de jeu de Montpellier, Golbey-Épinal, Mulhouse, Nantes et Evreux avant d'embrayer sur une carrière d'assistant-coach au Paris Basket Racing puis aux New York Knicks (2008-2012), aux Atlanta Hawks (2012-2016) et aux Los Angeles Clippers (2020-2021), avec un job de head coach aux Brooklyn Nets entre 2016 et 2020.

Depuis 2021, il est assistant aux Golden State Warriors de Steve Kerr, qui est aussi le head coach de Team USA. Les deux hommes pourraient ainsi se retrouver face à face aux JO puisque Kenny Atkinson a été enrôlé par la FFBB pour apporter son expertise à l'équipe de France.

« Je veux apporter une perspective différente, pas seulement américaine mais mondiale. J’ai beaucoup appris en Europe mais avec ce que j’ai vécu en NBA, je peux amener différentes idées sur la table, » dit-il à Ouest France. Ce à quoi Steve Kerr répond : « Kenny est très doué en analyse et c’est un coach génial dans le relationnel avec les joueurs. C’est pour cela qu’il est avec moi ».

Outre le fait qu'il a côtoyé des coaches de renom en NBA, Kenny Atkinson a déjà servi comme assistant pour l’Ukraine et la Géorgie et comme entraîneur en chef de la République dominicaine lors de l’AmeriCup en 2015. Un profil idéal donc.

Un point non négligeable : outre le fait qu'il a sillonné la France, Kenny Atkinson est francophile. Sa grand-mère québécoise ne parlait que français, il adore la nourriture et le vin français, et il a le projet d'acheter une maison en France à sa retraite. Nicolas Batum était très chaud pour l'avoir comme assistant en équipe de France avec Pascal Donnadieu et Ruddy Nelhomme.

« Ça ne peut être qu’une plus value pour le groupe France, il est toujours positif. Quand on était tous les deux à Los Angeles, on parlait tous les jours de la Pro A et de la Pro B, il était fan du jeu de Laurent Legname et de la JDA Dijon. Il était vraiment impliqué dans nos échanges. »

Kenny Atkinson se dit admiratif de Vincent Collet et se refuse à évoquer son éventuelle succession :

« Si je peux contribuer aux futurs succès de l’équipe de France, ne serait-ce que de 1 %, j’en serai heureux mais les principaux acteurs, ce sont les joueurs, pas les coaches. »

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