Portés par les 52 points de Tyrese Maxey, son record en carrière, les 76ers ont eu besoin de deux prolongations pour s’imposer dimanche soir à San Antonio (133-126). Malgré la défaite, Victor Wembanyama a une nouvelle fois crevé l’écran avec les Spurs en compilant 33 points à 11/20 aux tirs dont 5/10 à 3-points, 18 rebonds, 7 contres et 6 passes décisives en 43 minutes. Son seul péché mignon de la soirée : ses 9 pertes de balles.
Forcément questionné en conférence de presse sur la progression de Wemby, intenable depuis quelques semaines et favori pour le titre de rookie de l'année, Nicolas Batum (9 points, 7 rebonds en 46 minutes) retient que ce n’est qu’un début.
“Je le connais depuis longtemps, et ceux qui le connaissent comme moi ne sont pas choqués par ce qu'il réalise. Le seul truc, c'est que je ne pensais pas qu'il ferait tout ça dès sa première année. J'imaginais peut-être sa deuxième. Il est unique et ce qu'on voit de lui en ce moment est probablement le pire de ces quinze prochaines années. Je suis vraiment content d'avoir gagné ce soir. Je ne pense pas que ce sera aussi facile contre lui à l'avenir (...). Il sait qui il est, ce qu'il peut devenir et comment y parvenir. Il y a également son entourage, les gens autour de lui, que j'ai appris à connaître, et tout le travail qu'il fournit. Tout est en place pour qu'il devienne extraordinaire”, a-t-il confié dans des propos repris par L'Équipe.
A l’inverse, le numéro un de la draft a rendu hommage au capitaine des Bleus, toujours aussi précieux dans le collectif à Philadelphie.
“Au-delà du joueur français que je connais depuis des années, c'est un joueur NBA. Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire du mal de lui. Et surtout en termes de jeu. Parfois, on me dit "c’est Batum qui défend sur toi, ce sera difficile de passer". Ça montre à quel point il est bon. Je sais aussi que les Sixers sont très attachés à lui et tout le monde aimerait l'avoir dans son équipe. C'est un joueur tellement précieux que tout le monde aimerait l'avoir.”
Les deux n’auront peut-être l’occasion de se côtoyer qu’à une unique reprise sous le maillot de l’équipe de France : lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.