Ioánnis Vroútsis exige que Dimitris Giannakopoulos et les frères Angelopoulos se réunissent dans son bureau mercredi après-midi et envoient ensuite publiquement "un message positif" sinon la finale du championnat s'arrêtera net.
"Je veux que le championnat se termine. D'autres ne le veulent pas. Tout ce que j'ai dit, c'est que je ne serai pas assis à la même table qu'eux. M. Vroutsis, bien sûr, j'irai l'écouter," a écrit le président du Pana.
Mais le Ministre des Sports n'entend pas recevoir les présidents des deux clubs séparément.
"Lundi matin, le monde entier s'est réveillé dégoûté, toute la Grèce s'est réveillée dégoûtée. Le paradoxe est que lors du match entre deux des meilleures équipes d'Europe, même si aucune quille n'a été touchée sur le terrain, nous avons assisté à des phénomènes honteux, que le gouvernement ne tolère pas. Nous étions obligés de réagir, et nous l'avons fait. La première chose a été de reporter le match, comme cela a été fait.
Mercredi à 15h, j'ai personnellement invité les propriétaires, MM. Angelopoulos et Giannakopoulos, à mon bureau. Dans quel but ? Ils ne s'assoiront pas à la même table pour régler leurs différends personnels. Ceux-ci seront réglés par les tribunaux. L'objectif est d'envoyer un message fort contre la violence et la toxicité. L'invitation à la table du ministre vise à envoyer un message fort contre la toxicité et à poursuivre le championnat dans cette voie. S'ils viennent séparément, cela n'a aucun sens. Si nous ne le transmettons pas ensemble, le message sera sans fondement. S'ils ne se présentent pas au rendez-vous de 15 heures, le championnat s'arrêtera à la table du ministre des Sports."
*Sur le site de l'Olympiakos, on peut lire ceci :
« Déclaration des présidents du K.A.E. Olympiakos, Panagiotis et Giorgos Angelopoulos :
L'invitation à s'asseoir à la même table que le propriétaire recherché du K.A.E. Panathinaikos, qui a menacé de violer une mineure devant son père, est rejetée comme inacceptable. La seule rencontre avec D. Giannakopoulos aura lieu dans les salles d'audience. Quiconque veut préserver l’ordre public doit veiller à protéger le sport de ceux qui le violent brutalement. »