Dans quels centres de formation, dans quelles équipes de première (ou deuxième) division ont été formés les joueurs français (et JFL) actifs aujourd’hui en LNB, en Europe ou en NBA ? Certains noms viennent de suite à l’esprit. Et pourtant, l’étude révèle quelques belles surprises !
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
On entend souvent, au sujet de certains clubs qu’ils sont des « clubs formateurs » alors que d’autres le seraient moins, voire pas du tout. Parmi les premiers, les noms qui viennent le plus facilement à l’esprit sont ceux de Cholet, de Chalon, du Havre, voire de Pau-Lacq-Orthez. Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité ?
Pour le savoir, nous avons passé en revue les effectifs 2018-19 de toutes les équipes de Jeep Élite et de Pro B (en ne prenant en compte que les joueurs ayant joué un minimum de matchs et avec un temps de jeu d’au moins 5 minutes en moyenne, excluant ainsi les Espoirs n’ayant fait que de « la figuration ») ainsi que le cursus de tous les joueurs français évoluant dans de grands championnats européens ou NBA cette année. Nous avons donc recensé où tous ces joueurs français (ou JFL, comme par exemple Fréjus Zerbo, Ivoirien formé en grande partie en France) ont été formés, c’est-à-dire le centre de formation qu’ils ont fréquenté et/ou les équipes professionnelles où ils ont évolué jusqu’à leurs 21 ans révolus (en prenant en compte que certains joueurs n’ont pas fréquenté de centre de formation, qu’ils soient arrivés sur le tard – autrement dit vers 18 ans – dans le circuit professionnel ou, au contraire, qu’ils s’agisse de joueurs « précoces » comme Théo Maledon, par exemple).
À partir de là, il n’est pas difficile de calculer combien de joueurs issus d’un club donné officient dans l’un ou l’autre de ces championnats. Mais, pour donner une véritable idée de la valeur de la formation d’un club, nous avons appliqué des coefficients : avoir un joueur qui évolue en NBA n’a pas la même « valeur » que d’avoir formé un autre officiant en Pro B.
Nous avons donc appliqué le barème suivant : 15 points pour un joueur NBA, 10 pour un joueur d’Euroleague, 8 points pour un club d’Eurocup ou de BCL (à l’exception des clubs français), 5 points pour un joueur évoluant dans un championnat européen majeur (mais sans coupe d’Europe), 3 points pour un autre actif dans un championnat européen de moindre importance (la Pologne, par exemple), 5 points pour un joueur de Jeep Élite, 1 point pour un joueur de Pro B.
Et, au final, une fois tous les calculs effectués, le résultat ne manquera pas de surprendre. Certes, les clubs cités au début de cet article figurent dans le haut du classement, mais pas tout en haut. Nous vous laissons découvrir qui est le « vainqueur » de cette étude…
1er – Asvel : 99 points
Jeep Élite (13 joueurs) : Théo Maledon, Charles Galliou, Amine Noua, Livio Jean-Charles, Amara Sy, Paul Lacombe, Alexandre Chassang, Digué Diawara, Ali Traoré, Antoine Eito, Arthur Rozenfeld, Jérôme Sanchez (+ deux saisons à Bourg-en-Bresse), Bangaly Fofana.
Pro B (4 joueurs) : Lucas Hergott, Gide Noel, Théo Léon, Stéphane Gombauld (+ Saint-Chamond et Lille).
Euroligue (3 joueurs) : Edwin Jackson, Léo Westermann, Kim Tillie (+ NCAA).
Eh oui, c’est sans doute la plus grosse surprise de ce classement, Villeurbanne n’ayant pas forcément la réputation d’être un club formateur. Et pourtant… En tout, vingt joueurs évoluant de la Pro B à l’Euroligue cette saison ont été formés en tout ou partie à l’Asvel. Certains, comme Amine Noua, ont fréquenté le club depuis leurs plus jeunes années, d’autres sont arrivés plus tard dans leur évolution ou n’ont fait que passer (on pense à Jérôme Sanchez, venu de Bourg-en-Bresse avant d’y repartir après deux saisons à Villeurbanne).
Toujours est-il que le club de la banlieue lyonnaise est le plus important pourvoyeur de JFLs de la Jeep Élite (13 joueurs) et de l’Euroligue (avec Cholet pour ce dernier critère) ! Il est par ailleurs à noter que quatre des joueurs formés au club y évoluent cette saison. Et que neuf internationaux français (actuels ou passés) sont issus de l’Asvel, personne ne fait mieux, là non plus.
2e – Pau-Lacq-Orthez : 90 points
Jeep Élite (12 joueurs) : Alpha Kaba, Alexis Ajinça, Corentin Carne, Léopold Cavalière, Digué Diawara, Thibault Daval-Braquet, Florent Piétrus, Jean-Philippe Morency, Rémy Lesca, Bastien Pinault, Pierre Pelos, Fernando Raposo.
Pro B (5 joueurs) : Bryan Pamba, Romain Hilliotte, Lucas Dussoulier, Franck Séguéla, Mickael Var.
Euroleague (1 joueur) : Thomas Heurtel.
NBA (1 joueur) : Elie Okobo.
Avec ses 18 joueurs évoluant jusqu’en NBA, Pau-Lacq-Orthez est l’une des places fortes de la formation en France, même si l’époque dorée des frères Piétrus et de Boris Diaw fait partie du passé. De l’encore très jeune Lucas Dussoulier parti s’épanouir en Pro B au joueur majeur d’Euroleague qu’est Thomas Heurtel en passant par le NBAer Elie Okobo, nombre de joueurs sont sortis du Béarn ces dernières années. Et l’Élan Béarnais est le deuxième « fournisseur » de Jeep Élite, avec 12 joueurs formés en tout ou partie (comme Diawara) à Pau.
3e – Cholet : 84 points
Jeep Élite (6 joueurs) : Charles Kahudi, Jean-Michel Mipoka, Yannis Morin, Mickael Gelabale, Killian Hayes, Abdoulaye Ndoye.
Pro B (9 joueurs) : Kadri Moendadze, Romuald Morency, Vafessa Fofana, Gary Florimont, Steeve Ho You Fat, Rigo Edzata, Youri Morose, Junior Mbida.
Euroleague (3 joueurs) : Kévin Séraphin, Nando de Colo, Rodrigue Beaubois.
NBA (1 joueur) : Rudy Gobert.
Surprise, Cholet n’est « que » troisième de notre classement. La faute à un nombre de joueurs évoluant en Jeep Élite relativement faible (quatre équipes en ont plus). Mais le club des Mauges compense en ayant de nombreux joueurs formés en son sein partis exercer leur métier en Pro B. Et, surtout, en ayant de fortes « têtes d’affiche » évoluant aujourd’hui en Euroleague ou en NBA, comme Nando de Colo ou Rudy Gobert.
4e – Le Mans : 72 points
Jeep Élite (6 joueurs) : Jérémy Leloup, Yannick Bokolo, Youssoupha Fall (+ Poitiers), Petr Cornelie, Alain Koffi, Pierre-Etienne Drouault.
Pro B (11 joueurs) : Grégory Bengaber, Jean-Baptiste Maille, Earvine Bassoumba, Kevin Mendy, Soriah Bangoura, Babacar Niang, Maxime Choplin, Thomas Ceci-Diop, Jean-Philippe Dally, Kevin Corre, Junior Zéro.
Coupes d’Europe (2 joueurs) : Antoine Diot, Aaron Cel.
NBA (1 joueur) : Nicolas Batum.
Le MSB peut se targuer d’avoir, comme l’Asvel, 20 joueurs formés en tout ou partie en son sein évoluant à haut niveau. S’il se positionne quelque peu en retrait des trois premiers de ce classement, c’est surtout parce que plus de la moitié de ces anciens élèves jouent en Pro B. Mais le club peut se targuer d’avoir « produit » pas moins de cinq internationaux français (qui seraient probablement six si Youssoupha Fall pouvait être sélectionné en équipe de France) : Jérémy Leloup, Yannick Bokolo, Alain Koffi, Antoine Diot -certes passé par l’INSEP- et Nicolas Batum.
5e – Chalon-sur-Saône : 65 points
Jeep Élite (9 joueurs) : Rémi Barry, Yakouba Ouattara, Nicolas Lang, Axel Bouteille, David Michineau, Etienne Ca, Assane Ndoye, Mathis Dossou-Yovo, Jean-Victor Traoré.
Pro B (2 joueurs) : Philippe Braud, Jonathan Hoyaux.
Euroleague (1 joueur) : Joffrey Lauvergne.
Coupes d’Europe (1 joueur) : Matthias Lessort.
Hors NBA (et encore, Joffrey Lauvergne y a joué), Chalon est présent à tous les niveaux du basket professionnel au travers des joueurs formés au club. Et l’avenir se présente plutôt bien avec des jeunes pousses prometteuses telles que Etienne Ca ou Mathis Dossou-Yovo, déjà bien responsabilisés en pro malgré leur jeune âge.
6e – Levallois : 64 points
Jeep Élite (5 joueurs) : Cyrille Eliezer-Vanerot, Maxime Roos, Neal Sako, Landing Sané, Ivan Février.
Pro B (6 joueurs) : Junior Mbida, Malela Mutuale, Giovan Oniangue, Frédéric Loubaki, Kevin Dinal, Thomas Hieu-Courtois.
Coupes d’Europe (1 joueur) : Andrew Albicy.
Euroleague (1 joueur) : Vincent Poirier.
NBA (1 joueur) : Tony Parker.
D’abord PSG Racing, puis Paris-Levallois et aujourd’hui Levallois (avant d’être Boulogne-Levallois la saison prochaine…), le club de la capitale puis de sa proche banlieue a formé quelques belles perles, à commencer par le meilleur joueur français de l’histoire, Tony Parker. Et, sous la houlette de Freddy Fauthoux, d’autres se révèlent depuis quelques saisons, de Vincent Poirier hier à Neal Sako aujourd’hui.
7e ex-aequo – Le Havre : 63 points
Jeep Élite (7 joueurs) : Fréjus Zerbo, Nanta Diarra, Gédéon Pitard, Ousmane Camara, Pape Sy, Romain Duport, Xavier Gaillou.
Pro B (3 joueurs) : Mérédis Houmounou, Gauthier Denis, Fabien Paschal.
Euroleague (1 joueur) : Fabien Causeur.
NBA (1 joueur) : Ian Mahinmi.
Certes, Le Havre évolue aujourd’hui en Nationale 1 et n’a probablement plus les mêmes moyens pour former des jeunes de haut niveau que lors de ses plus belles années. Mais de bien beaux joueurs ont fait leurs premiers pas professionnels dans la sous-préfecture de la Seine-Maritime, de Pape Sy à Ian Mahinmi en passant par Fabien Causeur.
7e ex-aequo – Nanterre : 63 points
Jeep Élite (4 joueurs) : Jean-Marc Pansa, Jérémy Nzeulie, Jerry Boutsiele, Bathiste Tchouaffé.
Pro B (3 joueurs) : Alexis Desespringalle, Maxence Dadiet, Hugo Suhard.
Championnat européen (1 joueur) : Mam’ Jaiteh.
Euroleague (2 joueurs) : Adrien Moerman, Edwin Jackson.
NBA (1 joueur) : Evan Fournier.
S’il a bien œuvré dans la « post-formation » en permettant à des jeunes de franchir un cap et de s’élever vers les plus hauts niveaux (Adrien Moerman, Edwin Jackson, Evan Fournier), le club de la banlieue parisienne a également su en former depuis un plus jeune âge, comme Jerry Boutsiele.
9e – Poitiers : 40 points
Jeep Élite (2 joueurs) : Youssoupha Fall, Sekou Doumbouya (+ Limoges).
Pro B (7 joueurs) : Mickael Var, Boris Dallo, Arnaud Thinon, Kevin Harley, Yannick Blanc, Pierre-Yves Guillard, Jim Seymour.
Coupe d’Europe (1 joueur) : Moustapha Fall.
NBA (1 joueur) : Evan Fournier.
S’ils n’étaient partis sous d’autres cieux, à des niveaux plus élevés, Poitiers pourrait présenter un cinq majeur comprenant Kevin Harley, Evan Fournier, Sekou Doumbouya, Moustapha et Youssoupha Fall. Pas très équilibré (pas de meneur et deux pivots) mais diablement excitant. En tout cas, le club de Charentes-Maritimes continue de former régulièrement de très bons jeunes. A noter que Bathiste Tchouaffé, que le club récupère cette année en prêt de Bourg, a grandi dans les équipes de jeune du club.
10e – Roanne : 35 points
Jeep Élite (1 joueur) : Damien Inglis.
Pro B (5 joueurs) : Thomas Ville, Pierre Brun, Jean-Stéphane Rinna, David Ramsayer, Alexis Tanghe.
Euroleague (1 joueur) : Adrien Moerman.
NBA (1 joueur) : Guerschon Yabusele.
Deux joueurs ayant (plus ou moins) évolué en NBA, un autre grande figure de l’Euroleague, la Chorale de Roanne peut se targuer d’avoir « sorti » quelques belles têtes d’affiche. Pour le reste, la contribution du club est plus modeste. Mais il n’y a vraiment pas de quoi rougir !
11e ex-aequo – Gravelines-Dunkerque : 34 points
Jeep Élite (5 joueurs) : Jonathan Rousselle, William Howard (+ high school USA), Valentin Bigote, Maxime Courby, Max Kouguere.
Pro B (3 joueurs) : Aurélien Rigaux, Nicolas Taccoen, Paul-Loup Duwiquet.
Championnats européens « mineurs » (2 joueurs) : Matthieu Wojciechowski, Adam Mokoka.
Formateur de bons joueurs en France et en Europe, le BCM n’arrive guère à les retenir à la maison…
11e ex-aequo – Hyères-Toulon : 34 points
Jeep Élite (4 joueurs) : Alexis Ajinça, Axel Julien, Lahaou Konaté, Digué Diawara.
Pro B (6 joueurs) : Clément Cavallo, Charly Pontens, Théo Bouteille, Daryl Nerée, Florent Tortosa, Reda Diabi.
Coupe d’Europe (1 joueur) : Louis Labeyrie.
Quelques pépites, comme Louis Labeyrie ou Alexis Ajinça, de très bons joueurs de Jeep Élite, des cadres de Pro B, le club varois œuvre bien en matière de formation.
13e – Antibes : 29 points
Jeep Élite (1 joueur) : Isaia Cordinier.
Pro B (1 joueur) : Yann Siegwarth.
Coupe d’Europe (1 joueur) : Frédéric Bourdillon.
NBA (1 joueur) : Thimoté Luwawu-Cabarrot.
Le club de la Côte d’Azur a sorti peu de joueurs, mais d’un bon, voire très bon niveau.
14e – Strasbourg : 28 points
Jeep Élite (2 joueurs) : Hugo Invernizzi, Ludovic Beyhurst.
Pro B (3 joueurs) : Olivier Cortale, Quentin Goulmy, Damien Bouquet.
NBA (1 joueur) : Franck Ntilikina.
Peu de joueurs formés à Strasbourg passent le cap du haut niveau, mais plusieurs pourraient se retrouver en Jeep Élite à court terme (Cortale ou Goulmy, en plus de Bouquet).
15e – Dijon : 21 points
Jeep Élite (3 joueurs) : Sadio Doucouré, Yakouba Diawara (+ NCAA), Abdoulaye Mbaye.
Pro B (6 joueurs) : Alexis Tanghe, Ferdinand Prénom, Solo Diabaté, Benjamin Monclar, Drissa Ballo, Olivier Romain.
Il y a maintenant un petit moment que la JDA n’a plus vu éclore un grand talent de son centre de formation…
16e – Limoges : 15 points
Jeep Élite (2 joueurs) : Sekou Doumbouya, Paul Rigot.
Pro B (5 joueurs) : Gaylor Curier, Sade Aded-Hussein, Tim Eboh, Thomas Cornely, Ludovic Negrobar (+ divisions nationales).
Le CSP n’est pas vraiment un club formateur, hormis « l’attraction » Sekou Doumbouya.
17e – Nancy : 12 points
Jeep Élite (1 joueur) : Benjamin Sene.
Pro B (7 joueurs) : Mehdy Ngouama (+ junior college USA), Enzo Goudou-Sinha, Williams Narace, Bastien Vautier, Valentin Chery, Gaetan Clerc, Aurélien Salmon.
Peu de joueurs formés au SLUC, mais trois d’entre-eux évoluent au club (Goudou-Sinha, Narace, Vautier).
18e – Fos-sur-Mer : 11 points
Pro B (3 joueurs) : Bodian Massa, Sullivan Hernandez, Kevin Bichard.
Coupe d’Europe (1 joueur) : Louis Labeyrie.
Hormis Louis Labeyrie, qui a grandi au club, peu de choses à signaler.
19e – Orléans : 9 points
Jeep Élite (1 joueur) : Nobel Boungou colo.
Pro B (4 joueurs) : Bryan Pamba, Vincent Vent, Mael Lebrun, Luc Loubaki (+ Monaco).
De temps à autres, un joueur émerge du centre de formation orléanais…
20e – Boulazac : 6 points
Jeep Élite (1 joueur) : Alexandre Aygalenq.
Pro B (1 joueur) : Olivier Romain.
Relativement récent dans l’élite, le club périgourdin n’a pas encore vraiment sorti de joueurs de son centre de formation.
Ils ont été formés en tout ou partie en NCAA :
Georgi Joseph, Terry Tarpey, Will Yeguete, Mathis Keita, Ilian Evtimov, Mo Koné, Sylvain Francisco, Victor Samnick, Moustapha Diarra, Bryson Pope, Jason Jones, Tiegbe Bamba, Yakouba Diawara, Kim Tillie, Amath Mbaye, Bandja Sy, Joakim Noah. Soit 17 joueurs.
Ils n’ont pas fréquenté de centre de formation (mais ont parfois joué dans un club professionnel avant leurs 21 ans) :
Jacques Alingue, Nicolas De Jong, Nobel Boungou colo, Edouard Choquet, Mamadou Dia, Marc Judith, David Denave, Charles-Henri Bronchard, Emmanuel Monceau, Gilles Duro, Antoine Mendy, Jérôme Cazenobe, Karim Atamna, Carl Ona Embo, Patrick Clarence. Soit 15 joueurs.
[armelse]
On entend souvent, au sujet de certains clubs qu’ils sont des « clubs formateurs » alors que d’autres le seraient moins, voire pas du tout. Parmi les premiers, les noms qui viennent le plus facilement à l’esprit sont ceux de Cholet, de Chalon, du Havre, voire de Pau-Lacq-Orthez. Mais est-ce vraiment le reflet de la réalité ?
Pour le savoir, nous avons passé en revue les effectifs 2018-19 de toutes les équipes de Jeep Élite et de Pro B (en ne prenant en compte que les joueurs ayant joué un minimum de matchs et avec un temps de jeu d’au moins 5 minutes en moyenne, excluant ainsi les Espoirs n’ayant fait que de « la figuration ») ainsi que le cursus de tous les joueurs français évoluant dans de grands championnats européens ou NBA cette année. Nous avons donc recensé où tous ces joueurs français (ou JFL, comme par exemple Fréjus Zerbo, Ivoirien formé en grande partie en France) ont été formés, c’est-à-dire le centre de formation qu’ils ont fréquenté et/ou les équipes professionnelles où ils ont évolué jusqu’à leurs 21 ans révolus (en prenant en compte que certains joueurs n’ont pas fréquenté de centre de formation, qu’ils soient arrivés sur le tard – autrement dit vers 18 ans – dans le circuit professionnel ou, au contraire, qu’ils s’agisse de joueurs « précoces » comme Théo Maledon, par exemple).
À partir de là, il n’est pas difficile de calculer combien de joueurs issus d’un club donné officient dans l’un ou l’autre de ces championnats. Mais, pour donner une véritable idée de la valeur de la formation d’un club, nous avons appliqué des coefficients : avoir un joueur qui évolue en NBA n’a pas la même « valeur » que d’avoir formé un autre officiant en Pro B.
Nous avons donc appliqué le barème suivant : 15 points pour un joueur NBA, 10 pour un joueur d’Euroleague, 8 points pour un club d’Eurocup ou de BCL (à l’exception des clubs français), 5 points pour un joueur évoluant dans un championnat européen majeur (mais sans coupe d’Europe), 3 points pour un autre actif dans un championnat européen de moindre importance (la Pologne, par exemple), 5 points pour un joueur de Jeep Élite, 1 point pour un joueur de Pro B.
Et, au final, une fois tous les calculs effectués, le résultat ne manquera pas de surprendre. Certes, les clubs cités au début de cet article figurent dans le haut du classement, mais pas tout en haut. Nous vous laissons découvrir qui est le « vainqueur » de cette étude…
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo ouverture: Amine Noua (Villeurbanne) et Amara Sy (Monaco): le même club formateur, l’ASVEL.