Paris Basketball : une collaboration unique avec Mister V

Le Paris Basketball a réalisé un beau coup de comm’ ce mardi en annonçant à sa communauté de rester branchée avant la prochaine signature. Pas de Frank Ntilikina ou de Killian Hayes en renfort, donc, mais plutôt l’arrivée de Mister V… sur son maillot.

Le YouTubeur, humoriste et rappeur français aux millions d’abonnés, par ailleurs grand fan de basket, s’est lancé depuis deux ans dans le marché de la pizza avec sa marque, Pizza Delamama, développée par A&R Studios (Universal Music France). Celle-ci figurera derrière le maillot du Paris Basketball jusqu’à la fin de la saison 2023-2024.

« Il n'y a aucun échange d'argent, précise le président du Paris Basketball, David Kahn, au Figaro. Les marques de sport, les équipes, cherchent à travailler avec des créateurs de mode, des artistes musicaux. Je suis excité à l'idée de travailler main dans la main avec Mister V et Pizza Delamama durant les prochains mois. Je ne pense pas que ce genre de deal a été réalisé en Europe. Ce n'est pas une marque traditionnelle, pas le genre d'annonceur qu'on a l'habitude de voir dans le sport. C'est une opportunité de nous associer avec une personne très créative, qui sait comment attirer les regards. Il a cinq millions d'abonnés sur YouTube (6,3 en réalité). C'est presque la moitié du Grand Paris ! Il aime le basket et le Paris Basketball. Il a bien plus de followers que nous. Ceux d'entre eux qui ne nous connaissent pas encore auront l'opportunité d'interagir avec notre marque. »

Cette "collaboration" ne durera probablement que quelques mois - le Paris Basketball attend de savoir s’il sera en Euroleague la saison prochaine avant de se remettre autour de la table - mais c’est en somme un joli coup de projecteur, dans le même acabit que celui que le club de la capitale s’était offert avec la signature de Sheck Wes en 2021… Sauf que le rappeur US avait été signé comme joueur !

David Kahn sur le futur du Paris Basketball en Euroleague, avant la demi-finale contre les London Lions, au Figaro : « Je me fais un devoir de ne pas trop penser à l'Euroleague. Je n'irai pas jusqu'à dire que je n'y pense pas du tout. Mais je m'imposais encore plus cette discipline avant jeudi dernier. Je savais que ce serait vraiment dur. Maintenant, on ne voit rien d'autre que Londres en demi-finale. Ils ont beaucoup de talent. C'est pour cela que je m'impose cette discipline au sujet de l'Euroleague, parce qu'on n'a encore rien fait. On aura bien assez de temps pour travailler et en parler si on a la chance de l'emporter, ce qui est très loin d'être fait. La dernière chose que je veux, c'est qu'on soit dans l'excès de confiance. On aura tout le temps pour explorer ce que l'Euroleague peut vouloir dire pour nous, que ce soit l'année prochaine ou dans le futur. Ça aurait un attrait certain, mais je m'interroge aussi : après seulement cinq ans d'existence, le club est-il prêt ? Cinq ans, dont deux pendant le Covid… »