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Paris et Nadir Hifi étincelants au Partizan

Avec sa très large victoire sur le terrain du Partizan Belgrade (83-101), Paris fait passer son bilan en Euroleague à 4 victoires et 2 défaites. Nadir Hifi est toujours étincelant.

Nadir Hifi. @Euroleague

Nadir Hifi est plus que jamais le marqueur numéro 1 de l'Euroleague (22,8 points) devançant Carsen Edwards de la Virtus Bologne (20,3) et Timothé Luwawu-Cabarrot de Baskonia Vitoria (20,0). Il est aussi le 3e à l'évaluation (21,5). Face au Partizan, le Parisien a réussi comme à l'ordinaire des layups audacieux et transformé 3 tirs sur 5 à longue distance pour 21 points, 6 rebonds, 4 passes décisives et un PIR (évaluation) de 29, le tout en un peu plus de 22 minutes.

Le Chilien Sebastian Herrera a inscrit 17 points, son meilleur total en carrière, après avoir réussi 5 tirs sur 7 à trois-points, et Yakuba Ouattara en a ajouté 14, tandis que Paris a réalisé collectivement un impressionnant 17 sur 30 à trois points.

« Comme je l'ai dit à la mi-temps, nous avions toutes les chances de gagner si nous parvenions à les empêcher de courir, et c'est exactement ce que nous avons fait, car nous avons partagé le ballon, sachant combien il est difficile de gagner ici », a déclaré Nadir Hifi après le match.

Le coach parisien Francesco Tabellini ne pouvait qu'être satisfait de sa soirée et surtout de la seconde mi-temps remportée 37 à 53.

« Nous avons réalisé plus de stops et nous avons été plus présents au rebond en seconde période, et nous avons été compétitifs sur chaque possession. Nous avons remporté une belle victoire et, en tant que nouveau venu en Euroleague, j'ai vraiment apprécié de jouer dans cet environnement exceptionnel. Nous voulions profiter du privilège d'être ici, mais pas seulement en tant que spectateurs, alors nous avons fait du très bon travail. »

Même constat chez Yakuba Ouattara :

« C'est toujours très spécial de gagner ici, et c'est notre première victoire à l'extérieur contre le Partizan, alors on va fêter ça un peu. On savait qu'ils ne pourraient pas nous suivre pendant 40 minutes, alors en deuxième mi-temps, on a vu que certains de leurs joueurs étaient fatigués. »

Ce qu'a confirmé Zeljko Obradovic, le coach du Partizan :

"Les joueurs sont épuisés ; l'Euroleague est, à bien des égards, plus difficile que la NBA. Ils n'ont que cette compétition, alors que nous en avons plusieurs : Euroleague, ABA League, Cup, Super League. Ils n'ont pas le temps de récupérer, ce qui entraîne des blessures. Nous devons discuter du calendrier ; je ne sais pas où il va nous mener ni quel impact cela aura sur les blessures. Je parle simplement du calendrier : nous avons un entraînement demain, qui n'en est pas vraiment un, et nous avons un adversaire qui arrivera parfaitement préparé. Ce n'est pas la différence de qualité qui est en cause, mais la motivation… Nous nous rendons à Sofia mardi et jouons contre Barcelone vendredi… Pour être compétitifs, il faut avoir un effectif solide. Nous sommes en difficulté à cause des blessures et parce que nous n'avons pas réussi à recruter les joueurs à temps."

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